Chaque année des associations mènent la consultation auprès des enfants dans toute la France, grace à leurs antennes locales ou avec l’aide d’associations partenaires.
Voici celles qui ont participé aux différentes éditions.
Les associations partenaires de la Consultation 2023
L’Institut d’éducation motrice Le petit Tremblay accueille des jeunes de 7 à 20 avec un handicap moteur et parfois des troubles associés.
L’IEM est membre du réseau APF France handicap.
Créée en 1933, APF France handicap est la plus importante association française, reconnue d’utilité publique, de défense et de représentation des personnes en situation de handicap et de leurs proches. Connue jusqu’en 2018 sous le nom d’Association des Paralysés de France (APF), APF France Handicap agit pour l’égalité des droits, la citoyenneté, la participation sociale et le libre choix du mode de vie des personnes en situation de handicap et de leur famille.
Son projet associatif “Pouvoir d’agir, pouvoir choisir” propose 5 axes stratégiques pour une société inclusive et solidaire. Elle réunit 85 000 acteurs impliqués au quotidien dont 35 000 usagers, 21 000 adhérents, 15 000 salariés et 12 500 bénévoles.
L’association APOGEI 94 regroupe 27 établissements dans le Val-de-Marne. Elle accompagne chaque personne handicapée tout au long de son parcours de vie en promouvant son autonomie et son inclusion en fonction de son âge, de ses besoins et de son âge.
L’IMPro SEGUIN est un Institut Médico Professionnel crée par une association parentale bénévole, « Institut SEGUIN » œuvrant depuis 1935 en faveur des personnes en situation de handicap. En 2004, cette association s’est regroupée avec cinq autres pour donner naissance à Apogei 94 qui assure la gestion de ces établissements. En 2016 ils accueillent 35 adolescents présentant une déficience légère avec ou sans troubles psychiques en externat, en moyenne 205 jours par an.
Sur la base des attentes du jeune, de sa famille et de l’évaluation des professionnels, un projet personnalisé annexé au contrat de séjour est proposé et signé en début d’accompagnement.
- Les actions éducatives et socio-culturelles sous forme de 2 ateliers pratiques ont pour objectif de permettre une meilleure autonomie, le développement de la socialisation, de la citoyenneté et l’épanouissement personnel.
- Les apprentissages scolaires sont dispensés de manière personnalisée. Les enseignantes adaptent les contenus et les supports à chaque élève.
- L’enseignement sportif : différentes pratiques sportives sont proposées : escalade, natation, basket…
- Le suivi social.
- L’insertion professionnelle : des stages en milieux professionnels protégés ou ordinaires sont proposés, en fonction du projet professionnel du jeune.
Soutiens thérapeutiques et de soin : permet d’assurer une veille globale quant à l’état de santé général du jeune. Un programme d’éducation, de rééducation ou de thérapie psychomotrice peut être proposé. Également, un soutien psychologique en interne avec si besoin, un accompagnement vers des professionnels extérieurs.
Fondation catholique reconnue d’utilité publique, acteur engagé de la prévention et de la protection de l’enfance, Apprentis d’Auteuil développe en France et à l’international des programmes d’accueil, d’éducation, de formation et d’insertion pour redonner aux jeunes et aux familles fragilisés ce qui leur manque le plus : la confiance.
Apprentis d’Auteuil mène depuis plus de 150 ans des actions en faveur de l’enfance et de la jeunesse en difficulté. La fondation contribue à proposer des solutions concrètes et des alternatives innovantes dans quatre grands domaines : la protection de l’enfance, la lutte contre le décrochage scolaire, l’insertion socioprofessionnelle des jeunes 16-30 ans et le soutien aux familles. Dans nos 230 établissements en France métropolitaine et en Outre-Mer, elle accueille, éduque et forme près de 27 000 enfants et jeunes. Elle soutient par ailleurs près de 6000 familles dans leur responsabilité éducative, au travers de dispositifs de soutien à la parentalité.
A l’international, Apprentis d’Auteuil a choisi d’agir en partenariat. La fondation mène des actions dans plus de 32 pays aux côtés de ses 70 partenaires locaux.
Pourquoi nous engageons-nous dans le projet « J’ai des droits, entends-moi ! » ?
Ce n’est pas la première fois qu’Apprentis d’Auteuil s’engage dans une démarche de concertation auprès des jeunes qu’elle accompagne : en 2016, à l’occasion de son 150ème anniversaire, elle a donné la parole aux enfants et aux jeunes en les questionnant sur les sujets qui leur tenaient à cœur, leurs rêves, leurs difficultés, leurs envies. Cette démarche a donné lieu à la publication d’un livre « Prendre le parti des jeunes », qui a été largement diffusé en amont de l’élection présidentielle de 2017. Pour redonner la confiance aux jeunes et familles en difficulté, la fondation est convaincue qu’il est indispensable de prendre en compte la parole de chacun. Pour nous, il n’y a pas de plus beau projet que celui conçu et mis en œuvre avec ceux-là mêmes qu’il concerne. Alors que nous nous apprêtons à déployer notre projet éducatif, promouvoir le droit à la participation comme levier pour permettre aux jeunes de se reconstruire mais aussi d’acquérir la légitimité pour prendre part aux processus de décisions les concernant nous a semblé tout naturel.
Depuis 1984, l’ARASS est un acteur breton qui intervient sur le champ de la protection de l’enfance et du secteur médico-social. Elle emploie plus de 360 professionnels qui s’investissent dans le cadre d’actions éducatives, pédagogiques et thérapeutiques auprès de plus de 1 700 enfants, adolescents et jeunes majeurs ayant des difficultés d’adaptation sur les départements de l’Ille-et-Vilaine (35), des Côtes d’Armor (22) et du Morbihan (56). Doté d’un budget de près de 23 millions d’Euros, financés par les trois départements et deux Agences Régionales de Santé, l’ARASS dispose de 10 établissements et de 32 services.
L’Association et ses adhérents affirment leur volonté d’œuvrer pour les personnes en situation de fragilité sociale, de handicap, de dépendance, à tous les âges de la vie, et tout particulièrement d’œuvrer pour les enfants et les jeunes, de promouvoir la participation de leurs familles pour mettre en place ensemble des actions d’éducation, de rééducation, de prévention, de soins et d’inclusion, afin que les uns et les autres deviennent co-constructeurs de leur avenir.
Association CAMELEON (71) – membre de La Voix de l’Enfant
CAMELEON France est une association de solidarité internationale, reconnue œuvre de bienfaisance et d’assistance, qui agit depuis plus de 25 ans en France et aux Philippines pour promouvoir les droits de l’Enfant et lutter contre les violences faites aux enfants.
Elle propose des interventions en milieu scolaire et périscolaire pour les enfants et les jeunes âgés de 6 à 18 ans sur les droits de l’Enfant, l’égalité filles-garçons, la solidarité internationale et la prévention des violences (maltraitance, violences sexuelles, harcèlement, cyberviolences…).
De plus, CAMELEON sensibilise les encadrants, les parents et le grand public sur les violences sexuelles sur mineurs et mène aussi des actions de plaidoyer pour que les enfants soient mieux protégés.
CITHÉA est un ensemble d’associations œuvrant dans le champ de la Protection de l’Enfance et des actions de Prévention situés dans l’Ile de France et la Bourgogne
Il propose différents services :
- d’Espace Rencontres (Rencontres ordonnées par le JAF),
- de Visites Médiatisées (ordonnées par le Juge des Enfants),
- d’Assistance Educative en Milieu Ouvert (AEMO ordonnée par le Juge des Enfants), d’AEMO R (Renforcé),
- de Médiations Familiales et Conjugales,
- de Prévention Spécialisée,
- d’Actions collectives (REAAP) ;
- d’Expertises,
de formations.
Le Comité de Sauvegarde de l’Enfance du Biterrois association loi 1901 créée en 1942 participe à la prévention et la protection des enfants, des adultes et des familles en difficultés sur le territoire du biterrois.
Il gère des structures spécialisées et agréées par les autorités compétentes :
Un service d’Action Educative en Milieu Ouvert et un service d’Intervention Educative à Domicile,
Un service de rencontres parents / enfants confiés en présence d’un tiers et un espace de rencontre
Un service d’Aide à la Gestion du Budget Familial.
En amont des missions administratives et judiciaires de protection de l’enfant l’association a initié un accompagnement pluridisciplinaire spécialisé de soutien à la parentalité réalisé par le service de consultation et d’action familiale, fondé sur une intervention précoce à visée préventive et restauratrice de la fonction parentale.
D’une part, de mettre en œuvre un espace d’expression, de dialogues, de débats et d’en faire un lieu d’information et de formation
D’autre part, il s’agit de renforcer le lien existant entre jeunes élu·e·s et adultes élu·e·s en permettant aux jeunes de contribuer aux politiques publiques régionales
Lieu de création de projets collectifs sur les thématiques prioritaires pour les jeunes
Aller vers les autres jeunesses de Bretagne.
Association créée le 20/05/2021. Marrainée par Geneviève Avenard (ancienne Défenseure des enfants). Composée d’associations (ANAS, Fondation Grancher, Grandir dignement, Repairs 75 !, A côté de toi (familles du 115)) et de bénévoles (adultes et enfants) impliqués dans la défense des droits humains.
Objet : Promouvoir la participation des enfants à la connaissance et à l’effectivité de leurs droits pour leur permettre de bien grandir, en diffusant largement la CIDE auprès des enfants qui en ont le plus besoin (enfants placés, incarcérés, en précarité sociale…) et de leurs accompagnants (parents, professionnels, élus, bénévoles). Renforcer l’égalité des chances par la création d’instances de participation, d’ateliers de libre expression, d’ateliers créatifs, pour qu’ils puissent se solidariser et porter haut leur voix et leurs recommandations dans l’espace public.
Elle se donne pour mission de renforcer l’égalité des chances par la création d’instances collectives d’expression et de participation des enfants, sur tout support y compris créatif, pour qu’ils puissent devenir des défenseurs de leurs propres droits (pour eux-mêmes et pour les autres) et porter ensemble leurs voix et leurs recommandations dans l’espace public.
L’association regroupe différents acteurs : l’Association Nationale des Assistants de Service Sociale (ANAS), la Fondation Grancher, Grandir dignement, Repairs 75 !, A côté de toi. Son équipe est composée d’adultes et d’enfants voulant s’engager dans la défense des droits de l’enfant comme droits humains afin de soutenir son action.
Établissement Départemental de l’Enfance et de la Famille (E.D.E.F.) de l’Aisne (02)
L’Établissement Départemental de l’Enfance et de la Famille de l’Aisne constitue un service non personnalisé du Conseil Départemental de l’Aisne, relié à la Direction des Politiques Sociales et Familiales. L’EDEF assure l’accueil d’urgence des enfants de 3 à 18 ans à hauteur de 82 places réparties en 7 maisons d’accueil de 10 à 12 places (groupe mixte et verticalisé) sur l’ensemble du territoire. L’EDEF dispose également de 50 places sur le secteur famille (25 places en centre maternel et 25 places sur le service d’accueil familial et d’insertion sociale), 60 places de placement éducatif à domicile (PEAD) et 36 places dispositif dédié MNA, dont 2 places cellule d’évaluation de la minorité sociale et isolement sur le territoire.
Les Copil’Hôtes : mobilisation collective en accueil familial
Ils sont treize, ils sont jeunes, ils sont dynamiques et motivés… et ils grandissent en famille d’accueil au sein de la Fondation Grancher, institution d’accueil familial spécialisé. Leur nom : les Copil’Hôtes. Leur crédo : faire entendre leur voix et porter des projets collectifs autour de leurs droits dans et en dehors de leur Fondation. Leur slogan : « Quand on pense à nous, on pense à vous ». Tout un programme !
La participation collective des mineurs confiés est l’un des défis majeurs à relever en protection de l’enfance. Leur donner la parole, les laisser être force de proposition pour l’amélioration de l’accompagnement, les soutenir dans la mise en place des projets de sortie collectives… autant d’actions que la Fondation Grancher développe avec les jeunes de son Conseil de la Vie Sociale, les bien nommés « Copil’Hôtes ».
Le défi de la participation collective était pourtant long d’être gagné. Car malgré la loi 2002-2 imposant la mise en place d’espace de participation, les associations de protection de l’enfance restent largement en retard sur ce plan par rapport au secteur médico-social. « Le Conseil de la Vie Sociale fait partie des outils de la loi 2002-2, il est pourtant largement délaissé », commente Léo, chargé de mission Développement au sein de la Fondation Grancher. La faute à qui, ou plutôt à quoi ? « Le manque de temps souvent, mais aussi le manque d’envie parfois. Certains travailleurs sociaux se disent que la participation collective est accessoire, que l’essentiel du travail avec les enfants se fait dans la relation éducative professionnel/enfant. C’est oublier la force des réseaux de pairs et de la mobilisation collective ». Parmi les différents modes d’accueil en protection de l’enfance, l’accueil familial est tout particulièrement en retard sur la question des CVS. « Dans les services d’accueil familial les enfants confiés se connaissent peu, ils ont moins souvent l’occasion de se lier entre eux. Du coup le moindre projet collectif peut avoir des impacts positifs très forts pour l’ensemble du groupe d’enfants », estime Léo.
Les Francas accompagnent 1,7 million d’enfants et d’adolescent.es sur les territoires. Mouvement d’éducation populaire fort de 75 ans d’expérience, ils mobilisent les acteurs associatifs et les collectivités pour co-construire des politiques éducatives visant à promouvoir une société démocratique, fraternelle et émancipatrice.
Les Francas, fédération nationale laïque de structures et d’activités, sont rassemblés autour de valeurs – humanisme, liberté, égalité, solidarité, laïcité, paix – qu’ils mettent en vie chaque jour dans l’action éducative. La Fédération nationale des Francas est reconnue d’utilité publique, agréée association de jeunesse et d’éducation populaire, agréée association éducative complémentaire de l’enseignement public. Aujourd’hui, les Francas c’est :
- 83 associations départementales et territoriales ;
- Plus de 1 000 organisateurs adhérents et de 8 000 adhérent.es individuel.es ;
- 52 000 personnes engagées, 800 dirigeants associatifs et 1 000 formateurs et formatrices bénévoles ;
- 1,7 million d’enfants et d’adolescent.es accompagnés ;
- 3 500 stagiaires de la formation professionnelle et 6 000 jeunes en formation Bafa et Bafd.
Fondé en 2008 par la Région Normandie, l’Ordre des avocats de Caen, l’Université de Caen-Normandie, la Ville de Caen et le Mémorial de Caen, l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix est une association Loi 1901 qui a pour objet de contribuer au développement d’une culture de paix en favorisant la connaissance des droits de l’Homme par tous les citoyens.
En s’appuyant sur son expertise scientifique et sur les méthodes d’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté démocratique développées par des organisations internationales tel que le Conseil de l’Europe, l’Institut entend promouvoir, faire connaître et comprendre les droits de l’Homme.
Afin de remplir cet objectif, l’Institut organise son travail autour de deux axes : la diffusion des droits de l’Homme et la formation à l’éducation aux droits de l’Homme.
- Accueillir, héberger et accompagner les enfants ou jeunes confiés au service de l’Aide Sociale à l’Enfance (sur décision judiciaire ou administrative).
- Protéger les mineurs des difficultés risquant de compromettre leur santé, leur sécurité, leur moralité, leur éducation ainsi que leur développement affectif, intellectuel et social
- Apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique
Créé en 1991 par Caroline Simonds, Le Rire Médecin redonne aux enfants hospitalisés le pouvoir de jouer et de rire pour mieux faire face à la maladie.
Les clowns du Rire Médecin sont des comédiens professionnels expérimentés maîtrisant les techniques de jeu propres à l’improvisation et plusieurs disciplines artistiques (musique, chant, danse, mime, marionnettes, magie, jonglage…). Les comédiens-clowns bénéficient de formations continues, indispensables pour toujours adapter leurs interventions à l’état, l’âge et l’humeur de chaque patient. Depuis 2015, le diplôme de Jeu clownesque en établissement de soins, formation reconnue comme certifiante, officialise la profession.
Des interventions sur mesure et improvisées qui rythment la vie à l’hôpital
Proposant bien plus que des spectacles, les comédiens-clowns qui jouent toujours en duo, improvisent pour chaque enfant une intervention personnalisée. Tout est possible : une chanson d’amour, un simple bonjour ou une véritable création théâtrale dont l’enfant sera l’acteur principal.
Les clowns jouent 2 jours par semaine, durant toute l’année, dans chacun des services où ils sont présents. Ce principe de régularité est fondamental puisqu’il contribue à donner aux enfants, à leur famille et au personnel soignant, des repères lors d’une hospitalisation à travers l’attente de ces rendez-vous.
La collaboration avec les équipes médicales
Essentiels dès la prise en charge de l’enfant malade, les comédiens-clowns interviennent à la demande des chefs de service pédiatriques et travaillent en étroite collaboration avec les professionnels de la médecine dans un même but : le mieux-être de l’enfant hospitalisé. Pour travailler dans de bonnes conditions, avant chaque journée de jeu, l’équipe soignante informe les clowns hospitaliers de la situation médicale et psychologique de chaque enfant. Ces échanges, couverts par le secret médical, sont essentiels pour permettre aux clowns d’adapter leur jeu et d’improviser pour chaque enfant un spectacle personnalisé, adapté à son humeur et à sa situation. Et comme expliqué plus bas, pour atténuer le stress des enfants et de leurs parents, les équipes soignantes qui pratiquent des soins douloureux et invasifs font souvent appel aux clowns du Rire Médecin.
Une présence dans une grande variété de services, une volonté d’innover
Si les premiers programmes du Rire Médecin ont été ouverts en 1991 à l’Institut Gustave Roussy en oncologie pédiatrique puis à l’hôpital Louis Mourier de Colombes en pédiatrie générale, Le Rire Médecin est très attaché à pouvoir être présent aux côtés des enfants vulnérables, atteints de toutes pathologies.
Rapidement, l’association est intervenue auprès d’enfants hospitalisés en neurologie, en chirurgie, petits brûlés, réanimation, … (liste des hôpitaux et services en annexe).
A la demande des chefs de services et cadres, des expériences innovantes ont également été menées et pérennisées :
- Auprès des bébés et mamans ayant des difficultés à nouer le lien mère-enfant, en prévention d’une possible maltraitance ultérieure (service de maternité du Kremlin-Bicêtre)
- Auprès des enfants victimes de maltraitance (UAPED d’Orléans, puis Nantes, puis Angers)
- Auprès des enfants hospitalisés à domicile (4 sites de l’HAD de l’AP-HP)
Acteur social et humanitaire majeur, la Croix-Rouge française entend porter une attention spécifique aux enfants afin de préparer avec eux l’avenir et lutter contre les inégalités sociales.
La branche « Enfants & Familles » est présente dans 41 départements et dispose au total de près de 3500 places, 1860 salariés et 265 bénévoles au sein de 118 structures de Petite Enfance et Protection de l’Enfance et d’une mission d’Administrateurs Ad Hoc.
Pour la Croix-Rouge française, la sensibilisation aux droits de l’enfant, en particulier le droit à la participation au sein de ses établissements apparaît comme le corolaire indispensable d’un accompagnement inclusif et bienveillant, permettant de porter la parole des personnes accompagnées au sein de l’association, de soutenir l’apprentissage de la citoyenneté pour tous dès le plus jeune âge et de créer une communauté Croix-Rouge en renforçant les liens entre bénéficiaires, établissements, bénévoles.
« Les structures de la Croix-Rouge française ayant participé cette année sont le Dispositif d’insertion socio-professionnel (DIS) dédié aux mineurs non accompagnés (MNA) des Yvelines (78) et des Hauts-de-Seine (92).
Le DIS 92 comme le DIS 78 sont constitués chacun de 50 places pour des mineurs, garçons et filles âgés de 15 à 18 ans, confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance, assurant un hébergement en semi-autonomie (appartements partagés) et un suivi socio-éducatif.
Ces dispositifs s’inscrivent dans le cadre du schéma interdépartemental d’organisation sociale et médico-social qui unit le département des Yvelines et celui des Hauts-de-Seine. Ces deux établissements bénéficient d’une direction, d’équipes et de services mutualisés.
Le DIS 78 comme le DIS 92 ont pour mission première d’accompagner les grands adolescents et futurs jeunes majeurs accueillis vers une réelle autonomie socio-professionnelle, en vue d’une sortie positive de l’ASE. Le DIS 78 et le DIS 92 s’emploient à donner progressivement à ces jeunes les moyens de s’inscrire dans le droit commun, de mettre en œuvre leur projet de vie, d’assurer leur existence d’un point de vue financier et de jouir d’un logement autonome. »
Association Olga Spitzer
L’Association Olga Spitzer se compose de 21 Etablissements et Services répartis sur Paris, les départements de l’Essonne, des Hauts-de-Seine, et du Val-de-Marne. Elle emploie près de 900 salariés qui accompagnent plus de 10 000 mineurs par an.
L’Association met en œuvre des actions de prévention et de médiation, d’investigation et d’évaluation, d’interventions éducatives et sociales, de suivis médico-sociaux, ainsi que des prises en charge médico-psychologiques.
Le comité des jeunes de l’ODPE (Observatoire départemental de la protection de l’enfance) 66 est une initiative portée par le Conseil départemental des Pyrénées Orientales, et pilotée par la direction Enfance Famille, visant à développer la participation des jeunes suivis en protection de l’enfance. Il s’agit d’une démarche d’amélioration du dispositif de protection de l’enfance. Les membres du comité de pilotage de l’ODPE ont validé en 2016 plusieurs axes de travail, dont « la mise en place d’un comité des jeunes. »
Ce comité a été mis en place en septembre 2017. Le comité des jeunes fait part des réflexions collectives et des propositions qui en découlent. A chaque comité technique, les membres partenaires (établissements d’accueil, magistrats, avocats pour enfant, centre hospitalier spécialisé, protection judiciaire de la jeunesse, etc.) ont le souci de prendre en compte la parole des jeunes et de décliner autant que possible leurs propositions sur le terrain et dans les procédures.
Parallèlement à ce comité des jeunes, l’ODPE est composé de 26 institutions membres, dont l’Institut Départemental de l’Enfance et de l’Adolescence (IDEA 66) qui prend en charge les mineurs ou jeunes majeurs de moins de 21 ans en difficulté ou en danger au sein du département Pyrénées-Orientales. Dans le cadre d’un placement administratif ou judiciaire, ces mineurs ou jeunes majeurs sont accompagnés via l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet individuel et personnalisé. L’établissement a ouvert en 2016 une plate-forme Petite enfance dédiée aux 0-6 ans. Depuis 2 ans, l’IDEA met en place la participation des jeunes et des familles au projet d’établissement. Le comité de jeunes de l’ODPE a travaillé conjointement avec l’IDEA dans le cadre de la consultation nationale du Défenseur des droits.
Le REMM est le Foyer de l’enfance du département de Meurthe-et-Moselle. Etablissement public relevant de la fonction publique hospitalière, le REMM est rattaché au conseil départemental et assure les missions d’accueil inconditionnel, d’observation et d’évaluation des situations et d’orientation des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance.
Structuré en trois pôles correspondant aux publics accueillis, le REMM compte 19 sites d’accueil répartis sur le département : une Pouponnière (65 places), un centre maternel et parental (37 places), 4 unités d’accueil de petits (3-13 ans), 4 unités d’accueil dédiés aux adolescents (13-18 ans), 2 unités d’accueil d’urgence, 3 unités verticales (3-18 ans) pour un total de 140 places, 7 unités d’accueil dédiées aux mineurs non accompagnés (203 places) et un dispositif appartements accueil en colocations pour 21 jeunes.
Rencont’roms nous est une association toulousaine qui cherche à (re)donner la parole aux premiers concernés – les habitants Roms – à travers des actions culturelles, artistiques et éducatives, qui permettent de se rencontrer, favoriser l’inclusion des habitants et ainsi lutter contre le racisme et les discriminations, et plus particulièrement contre l’antitsiganisme. L’association travaille sur le terrain de la Flambère à Toulouse, AVEC les habitants. L’association s’inscrit pleinement dans une démarche inclusive et participative, à travers trois volets qu’elle déploie au quotidien : culture, éducation & insertion professionnelle. Rencont’roms nous, c’est avant tout une équipe de jeunes salariés (Andrei NICOLAE, Antonio VASILE & Florin DREZALIU) et volontaires en service civique, principalement issus du terrain, investis et impliqués quotidiennement. Ces jeunes ont conscience qu’en tant que premiers concernés, ils ont un rôle déterminant à jouer. Ils ne sont pas uniquement là pour témoigner ou participer mais pour agir, pour changer les choses. Autant de projets qui permettent aux premiers concernés de renforcer leur pouvoir d’agir, faire de leur histoire une force, se découvrir, se révéler, prendre conscience de leurs talents et possibilités, rêver et se projeter vers un avenir autre. Des projets qui créent aussi des moments et des espaces de partage, rencontre, expression et convivialité, pour une participation active à la société.
Le terme « Samu social » désigne une approche professionnelle qui vise à aller vers les personnes pour maintenir le lien social, voire le recréer, faire émerger une demande, et rechercher la réponse la plus adaptée. A l’origine de cette approche qu’il déploie notamment par l’intermédiaire de ses équipes mobiles, le Samu social de Paris développe aujourd’hui un ensemble d’actions de lutte contre la grande exclusion : écoute et orientation par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO) de Paris, hébergement en Centres d’Hébergement d’Urgence (CHU), accueil de jour, soins en Lits Halte Soins Santé (LHSS) et Lit d’Aide Médicalisé (LAM), accompagnement social, etc.
Parmi les grands principes qui fondent notre action figurent l’inconditionnalité, le respect de l’anonymat et le libre choix des personnes d’accepter ou non l’aide proposée. Nos équipes d’intervention sont composées uniquement de professionnels : travailleurs sociaux, éducateurs spécialisés, médecins, infirmier(e)s (IDE), aides-soignantes, animateurs…
Le Samu social de Paris dispose de 3 CHU Familles:
- CHU Babinski (Ivry-sur-Seine) : 72 personnes en famille hébergées,
- CHU Olympe(Montrouge) : 99 places en appartement, pour 29 familles monoparentales,
- CHU Ariane (14ème arrondissement de Paris) : 130 places pour 39 familles.
Pour les familles en perte de repères, apprendre ou consolider les gestes parentaux s’avère souvent indispensable, de même que le soutien du développement psycho-social des enfants. La présence d’une éducatrice de jeunes enfants dans les CHU Familles permet de proposer un espace de vie organisé en fonction des activités pratiquées (lecture, jeux, repos, motricité…), de stimuler les potentialités intellectuelles, affectives et artistiques des tout-petits, mais également d’identifier les éventuels problèmes médicaux ou comportementaux et prévenir ainsi l’installation de troubles durables.
Chemins d’Enfances est une association loi 1901 qui œuvre pour l’épanouissement des enfants, prioritairement en situation de précarité et d’exclusion. L’association a été créée en partant du constat que répondre seulement aux besoins de première nécessité ou dispenser une éducation académique ne suffit pas. Pour s’épanouir et devenir des citoyens actifs et conscients, les enfants ont besoin de grandir dans toutes les dimensions de leur être en développant des compétences émotionnelles et sociales.
C’est pourquoi CDE propose des activités ludiques, éducatives et artistiques pour favoriser le développement des enfants, à travers le jeu. L’association a longtemps agit en Asie et consacre maintenant son énergie au service des enfants en France, au travers deux programmes : Magic Place et Apprentis Citoyens.
Le CME, composé de 55 jeunes conseillers qui sont élus par leurs camarades de classe pour un mandat de 2 années scolaires, est un lieu d’apprentissage de la citoyenneté. Dans ce conseil, on peut donner son avis et participer à l’amélioration de la vie de sa ville mais on est aussi à l’écoute des idées de ses camarades et on y apprend à mener des projets en groupe.
Le CME se réunit à l’Hôtel de Ville de Metz les mercredis après-midi (2 à 3 x par mois) pour réfléchir à des projets et les réaliser. Les jeunes élus partagent leur expérience en classe et certains projets sont menés en partenariat avec les écoles, centres sociaux ou autres services.
Les conseillers sont amenés à présenter l’avancée de leurs travaux au Maire lors de séances plénières (1 à 2 x par an).
La consultation a été menée au sein du Conseil Municipal des enfants (CME) de la ville de Montauban (CE2 à la classe de quatrième) au sein du Conseil local de la Jeunesse du Grand Montauban (15 à 25 ans) et des enfants de l’école Jules Guesde (CP/CE1)
Le centre éducatif fermé est une structure de placement alternative à l’incarcération. Les mineurs sont placés sur décision judiciaire, dans le cadre du Code de Justice Pénale des Mineurs (CJPM) relatif à l’enfance délinquante.
Le projet d’établissement est axé autour de l’apaisement et de l’éducation à l’éco-citoyenneté.
L’action éducative est structurée par des activités de jour déployées dans un emploi du temps individualisé (médiation animale, horticulture, sport, école, économie sociale et solidaire.
Ce temps de placement leur permet de penser les actes commis, construire un projet d’insertion, travailler les relations familiales et accéder aux soins.
Thémis (67)
Créée en 1990, Thémis est une association d’accès au droit pour les enfants et les jeunes. Lieu d’accueil de la parole et d’information juridique ouvert à chacun et chacune d’entre eux, ses équipes pluridisciplinaires composées de psychologue, éducateur·rices et juristes, y interviennent sur des thématiques variées telles que le droit pénal, le droit de la famille, le droit des étrangers, le droit du travail, les discriminations, mais également dans tous les domaines qui font le quotidien des enfants et des jeunes aujourd’hui. L’association propose également des actions d’éducation à la citoyenneté et aux droits de humains.
Construite en 1885, la Maison d’Arrêt de Besançon, communément dénommé « la prison de la butte », quartier où elle se situe, est un établissement pénitentiaire qui a été marqué par la seconde guerre mondiale. En effet durant cette période, la structure a servi, tout comme la citadelle de Vauban, au Régime de Vichy. La population pénale accueillie était alors des femmes, des enfants et des vieillards anglais. Les deux plaques commémoratives situées de chaque côté de la porte d’entrée principale rendent hommage aux résistants, assassinés à la suite de jugements prononcés par le tribunal allemand.
Partiellement rénovée en 1996, la structure n’a depuis cessé de faire l’objet de remises en état. Conçue à l’origine de trois bâtiments, un quatrième secteur d’hébergement est bâti en 1990 afin d’accueillir les arrivants et les mineurs.
La Maison d’Arrêt de Besançon a pour vocation de recevoir principalement des personnes prévenues, mais également des personnes condamnées à des peines inférieures à 2 ans depuis l’entrée en vigueur, en novembre 2009, de la loi pénitentiaire. Elle comprend environ 63% de personnes condamnées et 37% de prévenues. La durée moyenne d’incarcération est de 7 mois environ.
La Maison d’Arrêt de Besançon est doté d’un quartier mineur de 19 cellules d’une capacité d’accueil de 20 places
Association pour la Gestion des Services Spécialisés (A.G.S.S.) de l’UDAF (59)
L’Association pour la Gestion des Services Spécialisés (A.G.S.S.) de l’UDAF est une association régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle a été créée le 30 Mai 1958 par l’Union Départementale des Associations Familiales du Nord. Elle est organisée selon 4 pôles :
- Protection de l’enfance :
- En milieu ouvert : AEMO, IEAD, MJIE, AGBF
- En accueil : PFS (60 places), MECS (48 places), soutien du lien parents-enfants (LAEP, LRPE, POE)
- Protection des majeurs: MJPM, Enquêtes sociales, administration ad hoc, subrogé tuteur.
- Contentieux familial: Médiation familiale, conseil conjugal, ad hoc, ERPE, Enquêtes JAF, auditions).
- Solidarité : Soutien à la parentalité, point info famille, points conseils budgétaires, intervenants sociaux Commissariat/Gendarmerie/ Violences intrafamiliales, Epicerie sociale itinérante.
Dans toutes ces activités, nos missions visent à favoriser la protection des personnes (adultes et enfants) dans le respect de leurs droits et des libertés individuelles. Nous recherchons avec elles le niveau d’accompagnement et/ou de protection adapté à leurs besoins en déterminant des axes d’intervention prioritaires, évaluables et ré ajustables.
Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD)
Les Services d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD) offrent un soutien et une assistance aux familles en accompagnant les enfants et les adolescents atteints de déficiences intellectuelles, motrices ou auditives et en favorisant leur inclusion scolaire et leur autonomie. Les services sont adaptés aux besoins de chaque enfant et comprennent des moyens médicaux, paramédicaux, psychosociaux, éducatifs et pédagogiques.
Les interventions peuvent avoir lieu à domicile, à l’école, en crèche, dans les centres de vacances et dans les locaux du SESSAD. Dans le cas de l’école, l’intervention des SESSAD permettent d’aider un enfant à intégrer une classe dite « ordinaire » ou un dispositif d’intégration collective comme les ULIS (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire) .
Si les SESSAD s’occupent souvent de jeunes de 0 à 20 ans atteints de déficiences intellectuelles ou motrices et de troubles du caractère et du comportement, il existe différents types particuliers de SESSAD en lien avec d’autres types de handicap.
Les SESSAD sont des services médico-sociaux qui peuvent être autonomes ou rattachés à un établissement spécialisé, généralement un institut médico-éducatif (IME). Leur objectif est de fournir un soutien de qualité aux familles et d’aider les enfants à atteindre leur plein potentiel.
L’Association Récréative à Caractère Humaniste et Éducatif est une structure de proximité d’Éducation Populaire implantée au cœur du quartier Saint-Jean Saint-Pierre à Narbonne. Elle met en place des actions sociales, culturelles, éducatives, sportives et de loisirs pour tous publics.
L’ARCHE c’est une maison de quartier narbonnaise, au service des habitants depuis 1995.
Notre conviction s’appuie sur les principes d’éducation populaire de Condorcet, en proposant des parcours d’épanouissement individuels et collectifs.
Nous voulons agir pour la promotion sociale de tous les individus et ainsi contribuer à l’avènement d’une société plus juste.
Pour ce faire, nous mettons en place des projets autour de l’enfance, la jeunesse, la famille/parentalité, la citoyenneté, l’animation du territoire, l’accès au droit et à l’emploi.
Cette aventure humaine menée en équipe avec détermination, est rendue possible grâce à l’implication de nos bénévoles, adhérents, nos partenaires et nos financeurs.
Association pour la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence de la Corrèze (ASEAC)
Cette association de protection de l’enfance est basée en Corrèze (19). Elle a pour but de s’occuper de toutes les questions relatives à la Sauvegarde de l’Enfance et des Familles sur le territoire et ce, en lien avec le département.
L’association intervient auprès d’enfants de 0 à 18 ans, de jeunes majeurs, de leurs familles, ainsi que de parents en difficulté. A ce jour, ils accompagnent 522 mineurs. Ils mènent des interventions graduées à domicile ou en hébergement, en fonction du niveau des besoins fondamentaux des enfants accompagnés et du soutien nécessaire aux familles pour y répondre ; MIJE, AEMO, PF, PEAD, Service extérieur Jeunes, Dispositifs d’Accueil et d’accompagnement des MNA.
Institué par le Conseil Départemental de la Haute-Garonne, le CDEF 31 est un établissement public qui contribue à la mission d’aide sociale à l’enfance. D’une part, il est « le service d’urgence de l’aide sociale à l’enfance », accueillant à ce titre tout mineur qui, sur le département a besoin d’une mise à l’abri immédiate, mettant tout en œuvre pour garantir un accueil chaleureux et sécurisant.
D’autre part, le CDEF 31 fait preuve d’une adaptabilité permanente pour mieux prendre en compte les besoins de la personne accueillie et élaborer des solutions face aux situations les plus sensibles et à la complexité des parcours familiaux et la souffrance qu’elle peut engendrer.
Cette attention est également à l’œuvre à l’échelle de l’établissement, qui ces dernières années, a créé plusieurs dispositifs dans un ensemble de services diversifiés où s’articulent de façon modulable accompagnement de l’enfant et soutien auprès de sa famille.
Créée en 2010, Grandir Dignement est une association française, loi 1901, basée à Nancy et engagée dans plusieurs pays pour une meilleure connaissance, reconnaissance et application des droits de l’Homme et des droits de l’Enfant. Spécialisée dans l’accompagnement des mineurs en conflit avec la loi, Grandir Dignement cherche à garantir le respect de la dignité humaine en milieu carcéral, et plus généralement, durant tout le processus judiciaire. A ce titre l’association accorde beaucoup d’importance à quatre principes : le principe d’humanité, d’indépendance, d’impartialité et de neutralité. L’association agit dans trois pays : Madagascar, Niger, France et travaille sur trois pôles : le pôle carcéral, le pôle plaidoyer et sensibilisation et le pôle insertion socio-professionnelle. Pour ses actions, l’association a reçu le Prix des Droits de l’Homme de la République Française en 2013.
« Le respect des droits de l’enfant et de sa dignité doit être reconnu pour tous les enfants quels que soient les actes commis, quelles que soient les origines, quels que soient les lieux ou modes de vie. Les droits de l’enfant ne se méritent pas, ils ne sont pas soumis à condition et jamais négociables ». Hélène MULLER – Directrice de Grandir Dignement
IMPORTANCE DU DROIT A LA PARTICIPATION
Grandir Dignement a pour conviction qu’il est urgent de donner une place aux jeunes afin de les encourager à devenir des citoyens engagés dans la construction d’un monde plus juste. Il est important de permettre aux jeunes de s’informer, d’être sensibilisés et de conscientiser leurs droits et de promouvoir leur participation aux changements et réformes qui les concernent. Le droit de s’exprimer et celui d’être entendu sont primordiaux pour ces jeunes afin qu’ils comprennent que le monde a besoin d’eux, de leurs idées, de leurs voix et qu’ils sont dignes de confiance. Donner la voix aux enfants c’est leur permettre de s’engager et de devenir les réels acteurs de leur propre vie et de leur avenir. C’est dans ce sens que Grandir Dignement accorde beaucoup d’importance au droit à la participation car celui-ci pousse les jeunes vers l’autonomie, l’indépendance, l’engagement et peut permettre de faire changer les choses en vue d’un plus grand respect des droits et de la dignité des enfants à travers le monde.
Groupe SOS Jeunesse (CAES 37 – Unité d’Enseignement Adapté)
Dans le cadre du champ social et médico-social de la Protection de l’Enfance, la M.E.C.S. du C.A.E.S. est habilitée à accueillir, de façon continue, à l’année, 80 jeunes âgés de 12 à 18 ans confiés par les services de l’A.S.E.
Le périmètre est constitué de 6 unités de vie réparties sur le département d’Indre-et-Loire : 4 unités de MECS, une unité de semi-autonomie, une unité accueillant des mineurs présentant des troubles majeurs.
Fondation Droit d’Enfance
Droit d’Enfance est une fondation de protection de l’enfance, née, en 1859, de la volonté d’Augustin Méquignon de créer un orphelinat de garçons à Elancourt. Reconnue d’utilité publique depuis 1866, elle accueille et accompagne aujourd’hui en Île-de-France plusieurs centaines de garçons et de filles.
Droit d’Enfance se consacre à l’accueil et à l’accompagnement d’enfants placés sous sa protection par l’Aide sociale à l’enfance. Elle accorde une grande importance à éviter les ruptures de placement et à soutenir les familles dans le but d’éviter le placement ou de permettre aux liens de se (re)créer.
Droit d’Enfance développe en Ile-de-France des activités diverses dans le champ de la protection de l’enfance. Sa volonté est de penser le parcours institutionnel de l’enfant ou de l’adulte au plus près de son environnement tout en permettant des éloignements temporaires si cela se révèle nécessaire. L’objectif est, en toute situation, d’apporter des réponses variées, partagées et pensées pour chaque situation.
Intermède-Robinson déploie selon une pédagogie adaptée, des actions socio éducatives, sanitaires et culturelles, directement dans les lieux de vie des enfants et familles, vivant en quartier sensible, bidonvilles, squats et hôtels sociaux, dans le Nord de l’Essonne. Notre structure est agréée Centre social, Espace de Vie social, organisation JEP , et est affiliée au Réseau des MJC.
La CME Lillois existe depuis 1999 avec 170 sièges attribués pour des mandats de 2 ans. Les enfants élus ont entre 9 et 11 ans au moment des élections ; ces dernières sont organisées dans toutes les écoles publiques, privées et centres sociaux /maisons de quartier afin de toucher les enfants scolarisés à la maison. Un mandat dure 2 ans et les enfants travaillent en réunion 1 semaine sur 2 (à raison de 1h30) par quartier (pour 10 quartiers Lillois).
Le fonctionnement du CME est de recueillir la parole de l’enfant, leurs volontés de projet en lien avec les droits de l’enfants pour lesquels ils sont sensibilisés ; les animateurs sont facilitateurs de leurs projets et les accompagne dans la mise en œuvre.
Le CME organise également des évènements type anniversaire de la CIDE appelé à Lille “j’aime mes droits” ou encore participation au World Clean Up day, célébration de la Journée internationale de lutte contre les discriminations, …
Fondation Léopold Bellan
Depuis sa création en 1884, la Fondation Léopold Bellan – association reconnue d’utilité publique en 1907, puis comme fondation en mai 1996 –, est résolument tournée vers l’avenir. Anticipant les besoins nouveaux et proposant des solutions de progrès, elle est devenue au fil des ans, grâce à cette politique volontariste, un acteur majeur de la santé et du secteur social et médico-social.
Institution à but non lucratif, la Fondation Léopold Bellan apporte aujourd’hui les réponses les mieux adaptées à la prise en charge des besoins :
- des très jeunes enfants,
- des enfants, jeunes et adultes en situation de handicap mental, psychique ou sensoriel,
- des enfants et jeunes en danger ou en difficulté sociale,
- des malades,
- des personnes âgées.
Porteuse des valeurs de solidarité et de respect des autres, elle accueille ou accompagne sans distinction d’origine, d’appartenance religieuse ou de moyens les personnes qui la sollicitent.
Plus de 2 500 professionnels travaillent au sein de la Fondation, ainsi que 300 bénévoles qui offrent leur temps et leur énergie pour contribuer à développer et améliorer le lien social.
Au total, la Fondation gère 72 établissements regroupant 4226 lits et places et réalise plus de 300 000 heures d’aide à domicile par an.Principalement implantée en région parisienne (75, 77, 78, 91, 92, 93, 94), la Fondation est également présente dans les départements de l’Oise (60), d’Eure-et-Loir (28) et d’Indre-et-Loire (37). Elle a vocation à atteindre, à terme, une dimension nationale.
L’ADAPEI 27 est une association affiliée à l’UNAPEI, première fédération d’associations de représentation et de défense des intérêts des personnes en situation de handicap et de leurs familles. L’ADAPEI 27 accompagne au quotidien plus de 1000 personnes en situation de handicap mental, cognitif ou psychique, grâce à ses différentes structures. Elle construit avec eux et pour eux, des solutions évolutives et adaptées à leurs besoins, leurs souhaits et leur projet de vie.
L’association veut ainsi leur permettre de croire en eux, les aider à se réaliser et à accéder à une vie professionnelle, sociale, personnelle et intime riche et épanouissante, à l’instar de tout citoyen.
L’Institut Médico-Educatif (IME) René COUTANT et l’IME Le Château accompagnent des jeunes de 6 à 20 ans en situation de handicap, en construisant pour eux et avec eux, des solutions évolutives et adaptées à leurs besoins, leurs souhaits et leurs projets de vie.
Issue du mouvement ATD Quart Monde et des clubs de prévention, Action Jeunesse de l’Aube (AAJA) est une association de protection de l’enfance créée en 1972 et située à Troyes dans l’Aube. Forte de ses 50 salariés, l’association assure l’accompagnement de 75 jeunes âgés de 11 à 21 ans dans le cadre de mesures judiciaires et administratives. L’AAJA répartie son activité entre : 3 unités de vie pour une capacité de 32 places (+ une place d’urgence) ; un Accueil de Jour et d’Accompagnement à la Parentalité représentant 32 mesures ; 7 appartements de suite destinés à préparer les futurs et jeunes majeurs à l’autonomie.
La participation, pour quoi faire ? « Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est à dire traversée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalités d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de ses contradictions. » Cette citation attribuée au philosophe Paul Ricoeur fait état d’un contrat social auquel nos établissements et services sont pleinement associés. Faire société, prendre part à la société. Cela n’est possible que si l’on nous donne les moyens de penser notre société, de nous penser dans cette société, de la contester. Pour l’AAJA, la participation des jeunes s’inscrit dans une visée éthique. Il s’agit de passer d’une configuration de vulnérabilité, induite par la notion d’aide contrainte, à une capacité d’agir ou empowerment : ce processus par lequel un individu acquiert les moyens de renforcer sa capacité d’action et de s’émanciper. C’est à cette condition que les jeunes pourront s’approprier pleinement leur parcours de vie à l’issue de notre intervention.
L’association PRADO BOURGOGNE accueille des enfants confiés au titre de la Protection de l’enfance et de la Protection judiciaire de la Jeunesse, dans le Département de Saône et Loire. Les enfants sont accueillis et accompagnés par différents services : familles d’accueil, appartements éducatifs et maisons d’enfants à caractère social.
L’association PRADO BOURGOGNE a fait de l’accès à la citoyenneté une de ses priorités.
Les associations partenaires de la Consultation 2022
AEDE – Agir Ensemble pour les Droits de l’Enfant – est un collectif composé de 57 organisations (associations, collectifs et syndicats) actives dans tous les domaines de l’enfance : santé, justice, éducation, pauvreté, accompagnement des parents…
La participation des enfants et des jeunes aux questions qui les concernent est l’un des principes fondamentaux de la CIDE. Pour AEDE, non seulement il faut encourager le recueil de leur parole, mais aussi donner plus de force à leur participation afin qu’ils soient véritablement acteurs de leurs droits et en mesure d’interpeller les organisations membres du Collectif et les décideurs publics sur les sujets qui les concernent.
Ces organisations rédigent ensemble, avec les enfants et les jeunes, des rapports sur la situation des enfants en France pour le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies dans le but de promouvoir les droits des enfants et leur respect partout en France.
Le premier rapport « En avant pour les droits de l’enfant, respectons-les dès aujourd’hui » a été publié en 2015 aux Editions Erès. Le deuxième rapport « De la naissance à l’âge adulte, Agir ensemble pour les droits de l’enfant, aller vers une société plus juste » a été publié en juillet 2020 avec la participation des enfants et des jeunes du projet AEDE.
Créée en 2010, Grandir Dignement est une association française, loi 1901, basée à Nancy et engagée dans plusieurs pays pour une meilleure connaissance, reconnaissance et application des droits de l’Homme et des droits de l’Enfant. Spécialisée dans l’accompagnement des mineurs en conflit avec la loi, Grandir Dignement cherche à garantir le respect de la dignité humaine en milieu carcéral, et plus généralement, durant tout le processus judiciaire. A ce titre l’association accorde beaucoup d’importance à quatre principes : le principe d’humanité, d’indépendance, d’impartialité et de neutralité. L’association agit dans trois pays : Madagascar, Niger, France et travaille sur trois pôles : le pôle carcéral, le pôle plaidoyer et sensibilisation et le pôle insertion socio-professionnelle. Pour ses actions, l’association a reçu le Prix des Droits de l’Homme de la République Française en 2013.
« Le respect des droits de l’enfant et de sa dignité doit être reconnu pour tous les enfants quels que soient les actes commis, quelles que soient les origines, quels que soient les lieux ou modes de vie. Les droits de l’enfant ne se méritent pas, ils ne sont pas soumis à condition et jamais négociables ». Hélène MULLER – Directrice de Grandir Dignement
IMPORTANCE DU DROIT A LA PARTICIPATION
Grandir Dignement a pour conviction qu’il est urgent de donner une place aux jeunes afin de les encourager à devenir des citoyens engagés dans la construction d’un monde plus juste. Il est important de permettre aux jeunes de s’informer, d’être sensibilisés et de conscientiser leurs droits et de promouvoir leur participation aux changements et réformes qui les concernent. Le droit de s’exprimer et celui d’être entendu sont primordiaux pour ces jeunes afin qu’ils comprennent que le monde a besoin d’eux, de leurs idées, de leurs voix et qu’ils sont dignes de confiance. Donner la voix aux enfants c’est leur permettre de s’engager et de devenir les réels acteurs de leur propre vie et de leur avenir. C’est dans ce sens que Grandir Dignement accorde beaucoup d’importance au droit à la participation car celui-ci pousse les jeunes vers l’autonomie, l’indépendance, l’engagement et peut permettre de faire changer les choses en vue d’un plus grand respect des droits et de la dignité des enfants à travers le monde.
Les Francas accompagnent 1,7 million d’enfants et d’adolescent.es sur les territoires. Mouvement d’éducation populaire fort de 75 ans d’expérience, ils mobilisent les acteurs associatifs et les collectivités pour co-construire des politiques éducatives visant à promouvoir une société démocratique, fraternelle et émancipatrice.
Les Francas, fédération nationale laïque de structures et d’activités, sont rassemblés autour de valeurs – humanisme, liberté, égalité, solidarité, laïcité, paix – qu’ils mettent en vie chaque jour dans l’action éducative. La Fédération nationale des Francas est reconnue d’utilité publique, agréée association de jeunesse et d’éducation populaire, agréée association éducative complémentaire de l’enseignement public. Aujourd’hui, les Francas c’est :
- 83 associations départementales et territoriales ;
- Plus de 1 000 organisateurs adhérents et de 8 000 adhérent.es individuel.es ;
- 52 000 personnes engagées, 800 dirigeants associatifs et 1 000 formateurs et formatrices bénévoles ;
- 1,7 million d’enfants et d’adolescent.es accompagnés ;
- 3 500 stagiaires de la formation professionnelle et 6 000 jeunes en formation Bafa et Bafd.
Créé en 1998, le Réseau National des Juniors Associations (RNJA) œuvre à libérer les freins à l’initiative associative des jeunes mineur·e·s. Il leur permet de se constituer en association autour d’une idée, d’un projet, ou tout simplement d’une envie d’agir. Junior Association (JA) propose une démarche éducative, respectueuse de l’autonomie des jeunes et offrant un accès facilité aux outils de la vie associative (compte bancaire, assurance…). Elle prévoit un accompagnement pédagogique dans la pratique de la citoyenneté et dans la découverte de la vie associative en mettant un point d’honneur à respecter la liberté d’expression, l’esprit d’initiatives des jeunes et le droit à l’erreur. Le RNJA s’appuie sur un réseau de Relais Départementaux·ales (représentant·e·s des structures membres du RNJA) et d’Accompagnateur·rice·s Locaux·ales engagé·e·s auprès des jeunes.
L’association RNJA est composée de la Ligue de l’enseignement, de Jets d’encre (ex-J.Presse), de la Confédération des Maisons des Jeunes et de la Culture de France et de la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France, membres permanents qui en assument l’administration à parité avec des jeunes mineur·e·s élu·e·s par leurs pair·e·s.
Depuis 1998, le Réseau a accompagné plus de 80 000 jeunes à réaliser près de 7 000 projets.
Le CLAVIM (Cultures, Loisirs, Animations de la Ville d’Issy-les-Moulineaux) est une association 1901 qui s’attache à favoriser l’autonomie, la bienveillance, la tolérance, la fraternité, le respect et la solidarité en privilégiant le faire ensemble autour d’un objectif commun à partager : le vivre ensemble.
Elle s’adresse à tous les âges de la vie, à toutes les générations et développe ses actions au cœur des questions éducatives. Le CLAVIM intervient dans les domaines de l’animation, de la prévention et de la culture sur la Ville d’Issy-les-Moulineaux.
Depuis sa création en 1982, le CLAVIM a su adapter et développer des services de proximité et des actions de qualité pour répondre aux besoins nouveaux des jeunes et de leurs familles. L’association travaille pour ses projets et ses actions en étroite collaboration avec un ensemble de partenaires institutionnels et associatifs. Il s’agit, avec l’ensemble des services, des associations et des structures présentes sur la ville, de construire des réponses plus adaptées aux besoins des jeunes et de leurs familles. Ce travail en réseau favorise une reconnaissance mutuelle et l’orientation des usagers sur des structures appropriées.
Le CLAVIM et les Droits de l’enfant
Le CLAVIM organise, depuis sa création, l’accompagnement des enfants en dehors des temps scolaires (avant et après l’école, le mercredi et les vacances scolaires). Les accueils de loisirs s’inscrivent dans un projet éducatif global orienté vers l’éveil, la découverte, la détente et le progrès. Le principe de l’enfant considéré comme sujet et acteur est au cœur de l’action des accueils de loisirs.
Chaque année, en novembre, la Ville d’Issy-les-Moulineaux signataire de la charte Ville amie des enfants en 2003, célèbre son engagement en faveur de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) à travers les Semaines Isséennes des Droits de l’enfant. Ateliers, visites d’expositions, créations, rencontres, autant de temps forts de participation des enfants pour s’exprimer sur le thème de l’année.
Depuis 1984, l’ARASS est un acteur breton qui intervient sur le champ de la protection de l’enfance et du secteur médico-social. Elle emploie plus de 360 professionnels qui s’investissent dans le cadre d’actions éducatives, pédagogiques et thérapeutiques auprès de plus de 1 700 enfants, adolescents et jeunes majeurs ayant des difficultés d’adaptation sur les départements de l’Ille-et-Vilaine (35), des Côtes d’Armor (22) et du Morbihan (56). Doté d’un budget de près de 23 millions d’Euros, financés par les trois départements et deux Agences Régionales de Santé, l’ARASS dispose de 10 établissements et de 32 services.
L’Association et ses adhérents affirment leur volonté d’œuvrer pour les personnes en situation de fragilité sociale, de handicap, de dépendance, à tous les âges de la vie, et tout particulièrement d’œuvrer pour les enfants et les jeunes, de promouvoir la participation de leurs familles pour mettre en place ensemble des actions d’éducation, de rééducation, de prévention, de soins et d’inclusion, afin que les uns et les autres deviennent co-constructeurs de leur avenir.
L’association PRADO BOURGOGNE accueille des enfants confiés au titre de la Protection de l’enfance et de la Protection judiciaire de la Jeunesse, dans le Département de Saône et Loire. Les enfants sont accueillis et accompagnés par différents services : familles d’accueil, appartements éducatifs et maisons d’enfants à caractère social.
L’association PRADO BOURGOGNE a fait de l’accès à la citoyenneté une de ses priorités.
Le CEREP est né en 1964 grâce à une équipe de professionnels du soin psychique qui inscrivaient leur action dans une préoccupation éthique sur la lutte contre l’exclusion.
L’hôpital de jour est un établissement sanitaire, dispensant des soins psychiatriques spécialisés, destiné à l’accueil, à la protection et au traitement de 34 enfants, garçons et filles, âgés de 4 à 14 ans, présentant des états de souffrance psychique compromettant leur autonomie et la poursuite d’une scolarité dans des conditions ordinaires. Il s’agit d’une structure qui dispense des soins quotidiens, à temps plein ou à temps séquentiel, tout en permettant aux jeunes patients de retrouver périodiquement leur environnement familial et de vie habituel. Pour chaque enfant accueilli, nous élaborons un projet de soin individualisé qui vise à favoriser l’épanouissement individuel, à permettre l’adaptation à la vie sociale, et à stimuler l’accès aux processus d’apprentissage et d’autonomie.
Créée en 1948, la CNAPE est une fédération nationale d’associations qui accompagnent et accueillent les enfants, adolescents et jeunes adultes en difficulté. Son action s’inscrit dans le respect de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et dans le cadre des politiques publiques relatives à l’enfance et à la jeunesse. Ensemble associatif dynamique, son réseau est implanté sur tout le territoire métropolitain et ultramarin.
La CNAPE milite activement pour une meilleure prise en compte de la parole des enfants et des jeunes. La participation, mise en avant dans les travaux prospectifs de la fédération, constitue l’un des grands enjeux de son projet politique. C’est la raison pour laquelle le réseau de la CNAPE a pris part à la consultation nationale sur les droits de l’enfant.
Issue du mouvement ATD Quart Monde et des clubs de prévention, Action Jeunesse de l’Aube (AAJA) est une association de protection de l’enfance créée en 1972 et située à Troyes dans l’Aube. Forte de ses 50 salariés, l’association assure l’accompagnement de 75 jeunes âgés de 11 à 21 ans dans le cadre de mesures judiciaires et administratives. L’AAJA répartie son activité entre : 3 unités de vie pour une capacité de 32 places (+ une place d’urgence) ; un Accueil de Jour et d’Accompagnement à la Parentalité représentant 32 mesures ; 7 appartements de suite destinés à préparer les futurs et jeunes majeurs à l’autonomie.
La participation, pour quoi faire ? « Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est à dire traversée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalités d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de ses contradictions. » Cette citation attribuée au philosophe Paul Ricoeur fait état d’un contrat social auquel nos établissements et services sont pleinement associés. Faire société, prendre part à la société. Cela n’est possible que si l’on nous donne les moyens de penser notre société, de nous penser dans cette société, de la contester. Pour l’AAJA, la participation des jeunes s’inscrit dans une visée éthique. Il s’agit de passer d’une configuration de vulnérabilité, induite par la notion d’aide contrainte, à une capacité d’agir ou empowerment : ce processus par lequel un individu acquiert les moyens de renforcer sa capacité d’action et de s’émanciper. C’est à cette condition que les jeunes pourront s’approprier pleinement leur parcours de vie à l’issue de notre intervention.
L’A.D.S.E.A. 28 est issue du Comité de Protection de l’Enfance en Danger Moral, créé en 1918. Elle soutient plus de 3000 enfants et familles sur tout le territoire d’Eure-et-Loir.
L’ensemble de l’activité de l’ADSEA 28 possède un dénominateur commun : en œuvrant dans le respect des droits de l’enfant et de la famille, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, dans le cadre de la législation en vigueur, il s’agit d’aider à mieux grandir, d’accompagner vers l’autonomie, la socialisation, l’inclusion en favorisant le mieux-être du jeune public, jeunes adultes ou les familles.
Le travail d’accompagnement socio-éducatif est réalisé dans des structures de type hébergement collectif (Maisons d’Enfants à Caractère Social) de pôle de jour, en appartement (pôle jeune majeur), en famille d’accueil (placement familial), en milieu ouvert (AEMO, SERAD), par des activités de jour et de prévention spécialisée.
L’accompagnement vers le mieux-être des personnes s’inscrit dans une logique de prise en charge globale, tenant compte des spécificités de chacun (Projet Individualisé), dans son environnement naturel, en engageant, de façon active, la participation de celui-ci : famille, école, quartiers, etc.
Le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (COFRADE) a pour objectif de veiller à la bonne application de la Convention relative aux droits de l’enfant en France (CIDE), en coordonnant l’action de ses 54 associations membres et de promouvoir les droits de l’enfant, notamment à travers les évènements annuels (Débats d’adolescents, Etats généraux des droits de l’enfant, etc). Le COFRADE exerce également une mission de plaidoyer auprès des pouvoirs publics dans le cadre de projets et propositions de lois. Enfin, le COFRADE est engagé dans le processus de contrôle de l’application de la CIDE auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU et publie ainsi un rapport alternatif tous les cinq ans sur la base de l’expertise de ses associations. Le COFRADE est fermement convaincu que donner la parole aux enfants est le moyen le plus légitime de porter leurs revendications dans le débat public, une très grande place leur est donc faite pour leur permettre de s’exprimer directement sur les sujets qui les concernent.
Fondé en 2008 par la Région Normandie, l’Ordre des avocats de Caen, l’Université de Caen-Normandie, la Ville de Caen et le Mémorial de Caen, l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix est une association Loi 1901 qui a pour objet de contribuer au développement d’une culture de paix en favorisant la connaissance des droits de l’Homme par tous les citoyens.
En s’appuyant sur son expertise scientifique et sur les méthodes d’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté démocratique développées par des organisations internationales tel que le Conseil de l’Europe, l’Institut entend promouvoir, faire connaître et comprendre les droits de l’Homme.
Afin de remplir cet objectif, l’Institut organise son travail autour de deux axes : la diffusion des droits de l’Homme et la formation à l’éducation aux droits de l’Homme.
Le comité des jeunes de l’ODPE (Observatoire départemental de la protection de l’enfance) 66 est une initiative portée par le Conseil départemental des Pyrénées Orientales, et pilotée par la direction Enfance Famille, visant à développer la participation des jeunes suivis en protection de l’enfance. Il s’agit d’une démarche d’amélioration du dispositif de protection de l’enfance. Les membres du comité de pilotage de l’ODPE ont validé en 2016 plusieurs axes de travail, dont « la mise en place d’un comité des jeunes. »
Ce comité a été mis en place en septembre 2017. Le comité des jeunes fait part des réflexions collectives et des propositions qui en découlent. A chaque comité technique, les membres partenaires (établissements d’accueil, magistrats, avocats pour enfant, centre hospitalier spécialisé, protection judiciaire de la jeunesse, etc.) ont le souci de prendre en compte la parole des jeunes et de décliner autant que possible leurs propositions sur le terrain et dans les procédures.
Parallèlement à ce comité des jeunes, l’ODPE est composé de 26 institutions membres, dont l’Institut Départemental de l’Enfance et de l’Adolescence (IDEA 66) qui prend en charge les mineurs ou jeunes majeurs de moins de 21 ans en difficulté ou en danger au sein du département Pyrénées-Orientales. Dans le cadre d’un placement administratif ou judiciaire, ces mineurs ou jeunes majeurs sont accompagnés via l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet individuel et personnalisé. L’établissement a ouvert en 2016 une plate-forme Petite enfance dédiée aux 0-6 ans. Depuis 2 ans, l’IDEA met en place la participation des jeunes et des familles au projet d’établissement. Le comité de jeunes de l’ODPE a travaillé conjointement avec l’IDEA dans le cadre de la consultation nationale du Défenseur des droits.
Le terme « Samu social » désigne une approche professionnelle qui vise à aller vers les personnes pour maintenir le lien social, voire le recréer, faire émerger une demande, et rechercher la réponse la plus adaptée. A l’origine de cette approche qu’il déploie notamment par l’intermédiaire de ses équipes mobiles, le Samu social de Paris développe aujourd’hui un ensemble d’actions de lutte contre la grande exclusion : écoute et orientation par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO) de Paris, hébergement en Centres d’Hébergement d’Urgence (CHU), accueil de jour, soins en Lits Halte Soins Santé (LHSS) et Lit d’Aide Médicalisé (LAM), accompagnement social, etc.
Parmi les grands principes qui fondent notre action figurent l’inconditionnalité, le respect de l’anonymat et le libre choix des personnes d’accepter ou non l’aide proposée. Nos équipes d’intervention sont composées uniquement de professionnels : travailleurs sociaux, éducateurs spécialisés, médecins, infirmier(e)s (IDE), aides-soignantes, animateurs…
Le Samu social de Paris dispose de 3 CHU Familles:
- CHU Babinski (Ivry-sur-Seine) : 72 personnes en famille hébergées,
- CHU Olympe(Montrouge) : 99 places en appartement, pour 29 familles monoparentales,
- CHU Ariane (14ème arrondissement de Paris) : 130 places pour 39 familles.
Pour les familles en perte de repères, apprendre ou consolider les gestes parentaux s’avère souvent indispensable, de même que le soutien du développement psycho-social des enfants. La présence d’une éducatrice de jeunes enfants dans les CHU Familles permet de proposer un espace de vie organisé en fonction des activités pratiquées (lecture, jeux, repos, motricité…), de stimuler les potentialités intellectuelles, affectives et artistiques des tout-petits, mais également d’identifier les éventuels problèmes médicaux ou comportementaux et prévenir ainsi l’installation de troubles durables.
L’UNICEF(Fonds des Nations unies pour l’enfance) promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans toutes ses actions. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.
En France, nous sensibilisons et mobilisons le public à l’aide de plus de 5000 bénévoles, dont la moitié ont moins de 26 ans, pour la cause des enfants et des adolescents. Nous donnons la parole à ces derniers, veillons à l’application et au respect de leurs droits et engageons les pouvoirs publics à agir pour plus d’équité au travers de leurs politiques locales et nationales.
Créée en 1960, l’Unapei est la première fédération d’associations française de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées intellectuelles et de leurs familles
L’Unapei regroupe 550 associations régionales, départementales ou locales dont 310 sont gestionnaires d’établissements et de services. Avec ses 651 structures dans le secteur enfance et adolescence, le réseau Unapei accompagne environ 30000 enfants.
Pour le mouvement Unapei, rendre l’éducation accessible avec une scolarité adaptée à chaque élève handicapé constitue une priorité en cette période de transition inclusive. L’école doit procurer un enseignement accessible et ambitieux à chaque élève handicapé. Autorités publiques, communautés éducatives, ainsi que monde associatif, ont un rôle à jouer dans cette perspective. Le croisement des identités professionnelles et des compétences sont nécessaires pour concrétiser le projet inclusif de chaque élève.
L’ADAPEI 27 est une association affiliée à l’UNAPEI, première fédération d’associations de représentation et de défense des intérêts des personnes en situation de handicap et de leurs familles. L’ADAPEI 27 accompagne au quotidien plus de 1000 personnes en situation de handicap mental, cognitif ou psychique, grâce à ses différentes structures. Elle construit avec eux et pour eux, des solutions évolutives et adaptées à leurs besoins, leurs souhaits et leur projet de vie.
L’association veut ainsi leur permettre de croire en eux, les aider à se réaliser et à accéder à une vie professionnelle, sociale, personnelle et intime riche et épanouissante, à l’instar de tout citoyen.
L’Institut Médico-Educatif (IME) René COUTANT et l’IME Le Château accompagnent des jeunes de 6 à 20 ans en situation de handicap, en construisant pour eux et avec eux, des solutions évolutives et adaptées à leurs besoins, leurs souhaits et leurs projets de vie.
L’association APOGEI 94 regroupe 27 établissements dans le Val-de-Marne. Elle accompagne chaque personne handicapée tout au long de son parcours de vie en promouvant son autonomie et son inclusion en fonction de son âge, de ses besoins et de son âge.
L’Institut Médico-Educatif (IME) Les bords de Marne, à Saint-Maur, accueille 65 enfants âgés de 4 à 20 ans. L’IME est composé de différentes sections :
- Section SIFPRO autiste de 15 jeunes, de 12 à 20 ans,
- Section SIFPRO de 24 jeunes, de 14 à 20 ans,
- Section SEES de 24 jeunes, de 4 à 14 ans.
La structure accompagne des enfants présentant une déficience intellectuelle et des troubles neuro-développemental.
Créée en 1933, APF France handicap est la plus importante association française, reconnue d’utilité publique, de défense et de représentation des personnes en situation de handicap et de leurs proches. Connue jusqu’en 2018 sous le nom d’Association des Paralysés de France (APF), APF France Handicap agit pour l’égalité des droits, la citoyenneté, la participation sociale et le libre choix du mode de vie des personnes en situation de handicap et de leur famille.
Son projet associatif “Pouvoir d’agir, pouvoir choisir” propose 5 axes stratégiques pour une société inclusive et solidaire. Elle réunit 85 000 acteurs impliqués au quotidien dont 35 000 usagers, 21 000 adhérents, 15 000 salariés et 12 500 bénévoles.
La Voix De l’Enfant est une Fédération qui regroupe 80 associations qui interviennent dans 86 pays. Créée en 1981, elle a pour but « l’écoute et la défense de tout enfant en détresse quel qu’il soit, où qu’il soit ».
La capacité d’indignation de La Voix De l’Enfant fait qu’elle ne peut être indifférente à la souffrance des enfants, considérant que cette dernière n’est pas de l’ordre de la fatalité. Se taire ou feindre de l’ignorer, pour ne pas froisser tel ou tel pouvoir, ne pas protéger la dignité et l’intégrité des enfants en détresse relèvent, pour elle, de la non-assistance à personne en danger.
Les nombreuses associations membres de la Fédération la Voix De l’Enfant sur le terrain représentent un réseau permanent qui permet de démultiplier les forces d’intervention, après avoir recoupé les informations. Ce réseau apporte différents regards face à une même réalité – celle de l’enfant en détresse et se transforme en actions exemplaires adaptées au terrain.
La présente initiative de la Défenseure des enfants s’inscrit dans l’approche inclusive et participative de La Voix De l’Enfant qui, en accord avec son nom, donne la parole aux enfants pour qu’ils s’expriment sur leurs droits tels qu’ils les vivent au quotidien dans leur village, quartier et pays.
Le SAVI (Service d’Accompagnement Vers l’Intégration) de La Vie Active s’occupe depuis 2017 de l’accueil et de l’accompagnement de Mineurs Non Accompagnés (MNA). Il est organisé sur 2 communes ; Béthune et Condette dans le Pas-de-Calais.
Le SAVI est né de la volonté d’apporter une réponse forte à l’accueil des jeunes MNA du territoire, conformément aux valeurs de fraternité et d’humanisme défendues par l’association. Ces structures accompagnent, en accueil collectif (chambres de 3 à 4) 131 jeunes : 50 sur Condette, 20 en appartements diffus sur le secteur du Boulonnais et 61 également en diffus sur Béthune. Au SAVI, l’accent est mis sur les axes d’intégration prioritaire :
- La scolarisation
- L’intégration sportive
- L’intégration culturelle
- L’intégration sociale par le cadre et l’accompagnement
- L’intégration professionnelle
Créée en mars 2015, l’Académie Football Paris 18, plus connue sous le nom de AFP18, est une association sportive qui aspire à faire du football un vecteur d’éducation citoyenne et populaire. Le territoire d’intervention du club étant considéré comme un quartier prioritaire (les Portes du 18e à Paris), l’AFP18 a également vocation à contribuer au développement et à l’épanouissement de l’enfant et de l’adolescent(e) par l’apprentissage du football, par l’accompagnement scolaire et par un plus grand accès à la culture.
Par ailleurs, forte de liens authentiques et particuliers avec ses joueurs(euses), l’AFP18 souhaite aussi travailler sur des questions ayant trait à la relation parents-enfant, à la cohésion sociale et à la promotion de la vie de quartier. Les ambitions du club sont autant sportives (labellisation FFF en 2017) que sociales (collaboration étroite avec le centre social Porte de Montmartre).
La prise en main du quartier par ses habitants et l’éducation au cœur de nos quartiers sont deux de nos devises fondamentales. L’idée étant que les jeunes et les habitants plus globalement deviennent acteurs de leurs propres projets. Depuis 2002 et la création de l’association Solidimey dans le 18e arrondissement de Paris, nous nous sommes efforcés de mener de front des actions en direction des enfants et des jeunes.
C’est en ce sens que dès 2002, avec le soutien de La Voix De l’Enfant, nous facilitons notamment l’accès des jeunes au BAFA afin que ces derniers soient en capacité d’être au-devant des enfants, mais aussi que ce diplôme leur apporte une plus-value dans leur parcours de vie. La notion de prise en main du quartier par ses habitants prend donc à ce moment-là toute son ampleur.
Maison de Sagesse est une ONG – Aide humanitaire pour les enfants du monde – Partenaire officiel de l’UNESCO. Créée en 1993 par Denise Fouin, Maison de Sagesse intervient en France et sur tous les Continents et sur tous les besoins de l’enfant : Aide d’urgence, Campagnes Sanitaires, Construction d’Ecoles, de Bibliothèques, Réhabilitation d’Habitats, Scolarisation d’enfants, Aide au Handicap, Préservation du Patrimoine immatériel… Depuis sa création, Maison de Sagesse c’est :
- 41 zones d’interventions ;
- 300 bibliothèques créées en France, au Bénin, au Liban, à Sarajevo, au Congo Brazzaville, en Arménie
- 31 écoles construites (Sénégal, Vietnam, en République Dominicaine, en Inde au Laos et Cambodge) ;
- 150 000 tonnes d’aide d’urgence envoyées à travers le monde ;
- 19 781 enfants légalisés (Madagascar, République Dominicaine…) ;
- 10 729 enfants scolarisés (Bénin, Inde, Brésil, Liban, Madagascar, République Dominicaine, Vietnam) ;
- 1 146 enfants accompagnés dans leur scolarité, aux Centres sociaux (Paris 12e, Paris 13e, Paris 20e) ;
- 685 habitations réhabilitées au Brésil, à Madagascar, en République Dominicaine ;
- 82 forages réparés et créés au Bénin depuis 2008 ;
- Plus de 500 bénévoles
Depuis plus de 28 ans, Maison de Sagesse se bat pour venir en aide aux enfants et aux populations oubliées avec la conviction que la sagesse de l’homme l’emportera sur les égoïsmes, l’indifférence ou l’ignorance, tout en veillant à préserver des traditions et un patrimoine ancestraux en voie de disparition mais essentiels pour maintenir les racines et l’identité culturelle des populations dans un monde tendant à s’uniformiser. C’est une condition de survie de notre humanité et d’avenir pour nos enfants.
Cette association créée le 20 mai 2021, dont la marraine est Geneviève Avenard (ancienne Défenseure des enfants), a pour objet de promouvoir la participation des enfants à la connaissance et à l’exercice de leurs droits, pour leur permettre de bien grandir. Son but est de rendre accessible, dans un véritable enjeu de transformation sociale, la Convention internationale des droits de l’enfant à ceux qui en ont le plus besoin : enfants placés, incarcérés, en précarité sociale … et leurs accompagnants : parents, professionnels, élus, bénévoles.
Elle se donne pour mission de renforcer l’égalité des chances par la création d’instances collectives d’expression et de participation des enfants, sur tout support y compris créatif, pour qu’ils puissent devenir des défenseurs de leurs propres droits (pour eux-mêmes et pour les autres) et porter ensemble leurs voix et leurs recommandations dans l’espace public.
L’association regroupe différents acteurs : l’Association Nationale des Assistants de Service Sociale (ANAS), la Fondation Grancher, Grandir dignement, Repairs 75 !, A côté de toi. Son équipe est composée d’adultes et d’enfants voulant s’engager dans la défense des droits de l’enfant comme droits humains afin de soutenir son action.
L’association A côté de toi a pour objet, le soutien scolaire des enfants et l’alphabétisation des familles, en priorité celles en situation précaire ou de milieux défavorisés dans le but de lutter contre le décrochage scolaire. Elle se veut, en autres, un lien entre l’école et ces familles, qui bien souvent sont désarçonnées du fait de la barrière de la langue ou de l’analphabétisme. L’association accorde un point d’honneur à la réduction des inégalités sociales, à l’impulsion de la solidarité et du vivre ensemble dans les hébergements sociaux et précaires tout en contribuant à la valorisation de la personne humaine en général.
À côté de toi organise des accompagnements et des cours de soutien aux enfants scolarisés dont les parents sont analphabètes, allophones ou très peu instruits, dans le but de réduire les risques de décrochage scolaire. Elle axe ses activités également sur l’alphabétisation ou la remise à niveau des adultes et l’aide sous différentes formes (psychologique, alimentaire, vestimentaire, administrative etc.) aux familles en difficulté pour leur garantir un corps sain dans un esprit sain mais surtout favoriser leur intégration dans la société.
Les Copil’Hôtes : mobilisation collective en accueil familial
Ils sont treize, ils sont jeunes, ils sont dynamiques et motivés… et ils grandissent en famille d’accueil au sein de la Fondation Grancher, institution d’accueil familial spécialisé. Leur nom : les Copil’Hôtes. Leur crédo : faire entendre leur voix et porter des projets collectifs autour de leurs droits dans et en dehors de leur Fondation. Leur slogan : « Quand on pense à nous, on pense à vous ». Tout un programme !
La participation collective des mineurs confiés est l’un des défis majeurs à relever en protection de l’enfance. Leur donner la parole, les laisser être force de proposition pour l’amélioration de l’accompagnement, les soutenir dans la mise en place des projets de sortie collectives… autant d’actions que la Fondation Grancher développe avec les jeunes de son Conseil de la Vie Sociale, les bien nommés « Copil’Hôtes ».
Le défi de la participation collective était pourtant long d’être gagné. Car malgré la loi 2002-2 imposant la mise en place d’espace de participation, les associations de protection de l’enfance restent largement en retard sur ce plan par rapport au secteur médico-social. « Le Conseil de la Vie Sociale fait partie des outils de la loi 2002-2, il est pourtant largement délaissé », commente Léo, chargé de mission Développement au sein de la Fondation Grancher. La faute à qui, ou plutôt à quoi ? « Le manque de temps souvent, mais aussi le manque d’envie parfois. Certains travailleurs sociaux se disent que la participation collective est accessoire, que l’essentiel du travail avec les enfants se fait dans la relation éducative professionnel/enfant. C’est oublier la force des réseaux de pairs et de la mobilisation collective ». Parmi les différents modes d’accueil en protection de l’enfance, l’accueil familial est tout particulièrement en retard sur la question des CVS. « Dans les services d’accueil familial les enfants confiés se connaissent peu, ils ont moins souvent l’occasion de se lier entre eux. Du coup le moindre projet collectif peut avoir des impacts positifs très forts pour l’ensemble du groupe d’enfants », estime Léo.
La Comète est un complexe culturel, sportif, associatif et festif de 6300m² qui a ouvert ses portes en novembre 2015. Gérée depuis ses débuts par l’Association L’Envolée qui avait pour but de développer, de coordonner, d’animer et de gérer les actions culturelles, sportives et festives à Hésingue, c’est aujourd’hui le service culturel de la ville qui a repris le relais. Plus d’une dizaine d’associations résidentes proposent des activités sportives, artistiques ou de bien être tout au long de l’année. La Comète possède aussi son École de Comédie Musicale ! Celle-ci accueille les enfants, les adolescents mais aussi les adultes, permettant d’offrir à chaque élève l’expérience sur scène.
De merveilleux spectacles sont réalisés et tous les élèves y participent ! Entre théâtre, chant, cirque et danse, il y en a pour tous les goûts…
Crée en mars 1982, le GEPSo est une association qui s’est donnée pour objectif : la promotion du service public social et médico-social, au bénéfice des publics en situation de vulnérabilité. Le GEPSo est la seule association nationale composée d’établissements et de services publics sociaux et médicosociaux accompagnant les usagers principalement dans le domaine du handicap, de la protection de l’enfant, mais aussi des personnes âgées et de l’insertion. Le GEPSo représente près de 250 établissements du secteur public social et médicosocial. Le GEPSo promeut la participation directe des personnes accueillies et accompagnées.
Depuis 2007, des CRU (Comités Régionaux des Usagers), issus des territoires, se sont constitués puis développés. L’intérêt de ces instances n’est pas d’intervenir en lieu et place des professionnels mais d’apporter le regard des usagers sur leurs attentes, les pratiques professionnelles et les politiques publiques. Les comités ne se substituent pas aux Conseils de la Vie Sociale (CVS) : ils les complètent.
Institué par le Conseil Départemental de la Haute-Garonne, le CDEF 31 est un établissement public qui contribue à la mission d’aide sociale à l’enfance. D’une part, il est « le service d’urgence de l’aide sociale à l’enfance », accueillant à ce titre tout mineur qui, sur le département a besoin d’une mise à l’abri immédiate, mettant tout en œuvre pour garantir un accueil chaleureux et sécurisant.
D’autre part, le CDEF 31 fait preuve d’une adaptabilité permanente pour mieux prendre en compte les besoins de la personne accueillie et élaborer des solutions face aux situations les plus sensibles et à la complexité des parcours familiaux et la souffrance qu’elle peut engendrer.
Cette attention est également à l’œuvre à l’échelle de l’établissement, qui ces dernières années, a créé plusieurs dispositifs dans un ensemble de services diversifiés où s’articulent de façon modulable accompagnement de l’enfant et soutien auprès de sa famille.
Le REMM est le Foyer de l’enfance du département de Meurthe-et-Moselle. Etablissement public relevant de la fonction publique hospitalière, le REMM est rattaché au conseil départemental et assure les missions d’accueil inconditionnel, d’observation et d’évaluation des situations et d’orientation des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance.
Structuré en trois pôles correspondant aux publics accueillis, le REMM compte 19 sites d’accueil répartis sur le département : une Pouponnière (65 places), un centre maternel et parental (37 places), 4 unités d’accueil de petits (3-13 ans), 4 unités d’accueil dédiés aux adolescents (13-18 ans), 2 unités d’accueil d’urgence, 3 unités verticales (3-18 ans) pour un total de 140 places, 7 unités d’accueil dédiées aux mineurs non accompagnés (203 places) et un dispositif appartements accueil en colocations pour 21 jeunes.
Acteur social et humanitaire majeur, la Croix-Rouge française entend porter une attention spécifique aux enfants afin de préparer avec eux l’avenir et lutter contre les inégalités sociales.
La branche « Enfants & Familles » est présente dans 41 départements et dispose au total de près de 3500 places, 1860 salariés et 265 bénévoles au sein de 118 structures de Petite Enfance et Protection de l’Enfance et d’une mission d’Administrateurs Ad Hoc.
Pour la Croix-Rouge française, la sensibilisation aux droits de l’enfant, en particulier le droit à la participation au sein de ses établissements apparaît comme le corolaire indispensable d’un accompagnement inclusif et bienveillant, permettant de porter la parole des personnes accompagnées au sein de l’association, de soutenir l’apprentissage de la citoyenneté pour tous dès le plus jeune âge et de créer une communauté Croix-Rouge en renforçant les liens entre bénéficiaires, établissements, bénévoles.
« Les structures de la Croix-Rouge française ayant participé cette année sont le Dispositif d’insertion socio-professionnel (DIS) dédié aux mineurs non accompagnés (MNA) des Yvelines (78) et des Hauts-de-Seine (92).
Le DIS 92 comme le DIS 78 sont constitués chacun de 50 places pour des mineurs, garçons et filles âgés de 15 à 18 ans, confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance, assurant un hébergement en semi-autonomie (appartements partagés) et un suivi socio-éducatif.
Ces dispositifs s’inscrivent dans le cadre du schéma interdépartemental d’organisation sociale et médico-social qui unit le département des Yvelines et celui des Hauts-de-Seine. Ces deux établissements bénéficient d’une direction, d’équipes et de services mutualisés.
Le DIS 78 comme le DIS 92 ont pour mission première d’accompagner les grands adolescents et futurs jeunes majeurs accueillis vers une réelle autonomie socio-professionnelle, en vue d’une sortie positive de l’ASE. Le DIS 78 et le DIS 92 s’emploient à donner progressivement à ces jeunes les moyens de s’inscrire dans le droit commun, de mettre en œuvre leur projet de vie, d’assurer leur existence d’un point de vue financier et de jouir d’un logement autonome. »
A travers son action, l’Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes souhaite promouvoir la participation des enfants et des jeunes à la décision publique et leur concertation au niveau local avec les élu.e.s.
Pour cela, elle accompagne depuis plus de 25 ans les collectivités territoriales dans la mise en place de démarches de participation des jeunes à la co-construction des politiques publiques.
Il a donc été naturel pour l’Anacej de s’impliquer, par le biais de son Comité jeunes, dans la démarche de consultation portée par le Défenseur des droits pour recueillir l’avis des plus jeunes sur les droits de l’enfant, dont la promotion et l’effectivité, anime notre réseau depuis la création de l’association.
Les différents conseils suivants, membres de l’ANACEJ, se sont impliqués cette année dans le projet de consultation des enfants :
- Le CLAVIM (Culture, Loisirs, Animations de la Ville d’Issy les Moulineaux) (92) ;
- Le Conseil municipal des enfants et des jeunes de L’Haÿ-les-Roses (94) ;
- Le Conseil régional des jeunes (CRJ) de Bretagne ;
- Le Conseil d’enfants de Cergy (95) ;
- Le Conseil Municipal d’enfants de Lille (59) ;
- Le Conseil Municipal des Enfants de Metz (57) ;
- Le Conseil Municipal des Jeunes de Saint-Thibault-des-Vignes (77) ;
- Le Conseil Municipal des Jeunes de Gravelines (59).
Fondation catholique reconnue d’utilité publique, acteur engagé de la prévention et de la protection de l’enfance, Apprentis d’Auteuil développe en France et à l’international des programmes d’accueil, d’éducation, de formation et d’insertion pour redonner aux jeunes et aux familles fragilisés ce qui leur manque le plus : la confiance.
Apprentis d’Auteuil mène depuis plus de 150 ans des actions en faveur de l’enfance et de la jeunesse en difficulté. La fondation contribue à proposer des solutions concrètes et des alternatives innovantes dans quatre grands domaines : la protection de l’enfance, la lutte contre le décrochage scolaire, l’insertion socioprofessionnelle des jeunes 16-30 ans et le soutien aux familles. Dans nos 230 établissements en France métropolitaine et en Outre-Mer, elle accueille, éduque et forme près de 27 000 enfants et jeunes. Elle soutient par ailleurs près de 6000 familles dans leur responsabilité éducative, au travers de dispositifs de soutien à la parentalité.
A l’international, Apprentis d’Auteuil a choisi d’agir en partenariat. La fondation mène des actions dans plus de 32 pays aux côtés de ses 70 partenaires locaux.
Pourquoi nous engageons-nous dans le projet « J’ai des droits, entends-moi ! » ?
Ce n’est pas la première fois qu’Apprentis d’Auteuil s’engage dans une démarche de concertation auprès des jeunes qu’elle accompagne : en 2016, à l’occasion de son 150ème anniversaire, elle a donné la parole aux enfants et aux jeunes en les questionnant sur les sujets qui leur tenaient à cœur, leurs rêves, leurs difficultés, leurs envies. Cette démarche a donné lieu à la publication d’un livre « Prendre le parti des jeunes », qui a été largement diffusé en amont de l’élection présidentielle de 2017. Pour redonner la confiance aux jeunes et familles en difficulté, la fondation est convaincue qu’il est indispensable de prendre en compte la parole de chacun. Pour nous, il n’y a pas de plus beau projet que celui conçu et mis en œuvre avec ceux-là mêmes qu’il concerne. Alors que nous nous apprêtons à déployer notre projet éducatif, promouvoir le droit à la participation comme levier pour permettre aux jeunes de se reconstruire mais aussi d’acquérir la légitimité pour prendre part aux processus de décisions les concernant nous a semblé tout naturel.
ACOLEA (Le Centre d’Enseignement Professionnel et d’Accueil de Jeunes – CEPAJ) (69)
L’ACOLEA est une association reconnue d’utilité publique qui accueille et accompagne près de 2600 personnes avec l’aide de 1500 professionnels sur l’ensemble du département du Rhône.
Elle accueille des adolescents en difficultés multiples : personnelles, sociales, familiales, psychologiques et scolaires, de 14 à 18 ans, confiés par l’ASE et la PJJ sur des hébergements diversifiés : internat, petits collectifs et appartements diffus et en formation, sur un plateau technique, du lundi au vendredi.
Nous proposons un dispositif adapté à ces difficultés. L’accompagnement est individualisé pour respecter les potentialités de chacun.
L’apprentissage en atelier est aussi individualisé et progressif, se fait en petits groupes de 6 élèves et par des mises en situation réelles (production en atelier, chantiers école, stages en entreprise). Le temps scolaire est réduit en réponse à la problématique du décrochage scolaire, l’objectif essentiel est de réconcilier le jeune avec la classe puis de lui transmettre les savoirs de base.
Association pour la Gestion des Services Spécialisés (A.G.S.S.) de l’UDAF (59)
L’Association pour la Gestion des Services Spécialisés (A.G.S.S.) de l’UDAF est une association régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle a été créée le 30 Mai 1958 par l’Union Départementale des Associations Familiales du Nord. Elle est organisée selon 4 pôles :
- Protection de l’enfance :
- En milieu ouvert : AEMO, IEAD, MJIE, AGBF
- En accueil : PFS (60 places), MECS (48 places), soutien du lien parents-enfants (LAEP, LRPE, POE)
- Protection des majeurs: MJPM, Enquêtes sociales, administration ad hoc, subrogé tuteur.
- Contentieux familial: Médiation familiale, conseil conjugal, ad hoc, ERPE, Enquêtes JAF, auditions).
- Solidarité : Soutien à la parentalité, point info famille, points conseils budgétaires, intervenants sociaux Commissariat/Gendarmerie/ Violences intrafamiliales, Epicerie sociale itinérante.
Dans toutes ces activités, nos missions visent à favoriser la protection des personnes (adultes et enfants) dans le respect de leurs droits et des libertés individuelles. Nous recherchons avec elles le niveau d’accompagnement et/ou de protection adapté à leurs besoins en déterminant des axes d’intervention prioritaires, évaluables et ré ajustables.
UNAFORIS
L’UNAFORIS (Union Nationale des Acteurs de la Formation et de la Recherche en Intervention Sociale) est une association du secteur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), qui réunit la plupart des établissements de formation en travail social (EFTS) de France, en un réseau national unique. Les membres de l’union sont des organismes de formation proposant une offre qui va de l’accès à une première qualification professionnelle jusqu’à l’enseignement supérieur et la recherche, et la formation continue tout au long de la vie. Le réseau UNAFORIS rassemble et représente donc un ensemble d’acteurs volontaires, qui se sont unis pour mener à bien un projet politique commun, qui les engage, tout en leur permettant de se développer.
Considérant l’intervention sociale comme une source d’accompagnement et de transformation indispensable de la société, l’UNAFORIS se veut être un acteur majeur des évolutions du champ de l’action sociale et médico-sociale, force de propositions et de promotion des valeurs qui sont au cœur des pratiques et des transmissions pédagogiques de ses adhérents. Elle est engagée dans la construction d’une société plus juste et plus durable, basée sur la solidarité et le respect des différences, considérant toute personne comme capable de jouer un rôle actif dans ces évolutions.
ASKORIA – site de Rennes (35), membre de l’UNAFORIS
ASKORIA est le nom donné à la fois à l’organisme de formation aux métiers de l’intervention sociale et à son association gestionnaire (loi 1901). L’association réunit une pluralité d’acteurs professionnels et associatifs concernés par la question sociale : bénéficiaires de l’action sociale ou leurs représentants, employeurs, salariés, partenaires sociaux, collectivités territoriales, État, bénévoles intervenant dans le champ social et médico-social. Son conseil d’administration inclut aussi des représentants des étudiants et des salariés.
Activités : formation professionnelle initiale et continue, veille, recherche de soutien à l’innovation, animation des milieux professionnels, ouverture à l’international.
Implanté sur l’ensemble de la Bretagne, notre organisme accueille chaque année près de 10 000 personnes en formation, grâce à près de 250 collaborateurs permanents et plus de 2 000 intervenants associés. ASKORIA est membre de la Plateforme UNAFORIS Bretagne.
- Site Internet / « Qui sommes-nous ? » : https://www.askoria.eu/index.php/qui-sommes-nous
- Les statuts de l’Association ASKORIA : https://www.askoria.eu/images/PDF-divers/ASKORIA_Statuts_V180530.pdf
Association CAMELEON (71) – membre de La Voix de l’Enfant
CAMELEON France est une association de solidarité internationale, reconnue œuvre de bienfaisance et d’assistance, qui agit depuis plus de 25 ans en France et aux Philippines pour promouvoir les droits de l’Enfant et lutter contre les violences faites aux enfants.
Elle propose des interventions en milieu scolaire et périscolaire pour les enfants et les jeunes âgés de 6 à 18 ans sur les droits de l’Enfant, l’égalité filles-garçons, la solidarité internationale et la prévention des violences (maltraitance, violences sexuelles, harcèlement, cyberviolences…).
De plus, CAMELEON sensibilise les encadrants, les parents et le grand public sur les violences sexuelles sur mineurs et mène aussi des actions de plaidoyer pour que les enfants soient mieux protégés.
Depuis plus de 60 ans, SOS Villages d’Enfants accompagne des frères et sœurs dont la situation familiale nécessite le placement. Elle permet aux fratries de grandir ensemble, dans un cadre de vie de type familial, en s’appuyant sur une relation éducative et affective durable nouée avec une éducatrice familiale. Cette dernière est membre d’une équipe pluridisciplinaire qui accompagne de manière personnalisée chaque enfant.
SOS Villages d’Enfants France accueille près de 1 000 enfants et jeunes adultes dans ses 17 villages d’enfants SOS et ses établissements associés. Elle est membre de SOS Villages d’Enfants International, fondée en Autriche en 1949.
Présente dans 135 pays et territoires, SOS Villages d’Enfants International prend en charge plus de 74 000 enfants et jeunes dans 559 villages d’enfants SOS.
Les Copil’Hôtes : mobilisation collective en accueil familial
Ils sont treize, ils sont jeunes, ils sont dynamiques et motivés… et ils grandissent en famille d’accueil au sein de la Fondation Grancher, institution d’accueil familial spécialisé. Leur nom : les Copil’Hôtes. Leur crédo : faire entendre leur voix et porter des projets collectifs autour de leurs droits dans et en dehors de leur Fondation. Leur slogan : « Quand on pense à nous, on pense à vous ». Tout un programme !
La participation collective des mineurs confiés est l’un des défis majeurs à relever en protection de l’enfance. Leur donner la parole, les laisser être force de proposition pour l’amélioration de l’accompagnement, les soutenir dans la mise en place des projets de sortie collectives… autant d’actions que la Fondation Grancher développe avec les jeunes de son Conseil de la Vie Sociale, les bien nommés « Copil’Hôtes ».
Le défi de la participation collective était pourtant long d’être gagné. Car malgré la loi 2002-2 imposant la mise en place d’espace de participation, les associations de protection de l’enfance restent largement en retard sur ce plan par rapport au secteur médico-social. « Le Conseil de la Vie Sociale fait partie des outils de la loi 2002-2, il est pourtant largement délaissé », commente Léo, chargé de mission Développement au sein de la Fondation Grancher. La faute à qui, ou plutôt à quoi ? « Le manque de temps souvent, mais aussi le manque d’envie parfois. Certains travailleurs sociaux se disent que la participation collective est accessoire, que l’essentiel du travail avec les enfants se fait dans la relation éducative professionnel/enfant. C’est oublier la force des réseaux de pairs et de la mobilisation collective ». Parmi les différents modes d’accueil en protection de l’enfance, l’accueil familial est tout particulièrement en retard sur la question des CVS. « Dans les services d’accueil familial les enfants confiés se connaissent peu, ils ont moins souvent l’occasion de se lier entre eux. Du coup le moindre projet collectif peut avoir des impacts positifs très forts pour l’ensemble du groupe d’enfants », estime Léo.
Association Olga Spitzer
L’Association Olga Spitzer se compose de 21 Etablissements et Services répartis sur Paris, les départements de l’Essonne, des Hauts-de-Seine, et du Val-de-Marne. Elle emploie près de 900 salariés qui accompagnent plus de 10 000 mineurs par an.
L’Association met en œuvre des actions de prévention et de médiation, d’investigation et d’évaluation, d’interventions éducatives et sociales, de suivis médico-sociaux, ainsi que des prises en charge médico-psychologiques.
Centre Départemental de l’Enfance de la Moselle (57)
Dans le cadre du dispositif en faveur de l’Enfance, de la Jeunesse et de la Famille de la Moselle, le Centre Départemental de l’Enfance de la Moselle assure une mission spécifique d’accueil en urgence, d’observation-évaluation puis d’orientation des mineurs confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance sous 6 à 9 mois.
Le Centre Départemental de l’Enfance de la Moselle occupe une place particulière dans le dispositif de protection de l’enfance mosellan :
- Il est l’unique établissement d’accueil d’urgence pour les jeunes de 0 à 18 ans du territoire du Département de la Moselle ;
- Il est l’unique lieu d’accueil collectif des 0-3 ans ;
- Il est le lieu d’entrée dans le placement ;
- Il réalise l’évaluation des Mineurs Non Accompagnés.
Association pour la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence de la Corrèze (ASEAC)
Cette association de protection de l’enfance est basée en Corrèze (19). Elle a pour but de s’occuper de toutes les questions relatives à la Sauvegarde de l’Enfance et des Familles sur le territoire et ce, en lien avec le département.
L’association intervient auprès d’enfants de 0 à 18 ans, de jeunes majeurs, de leurs familles, ainsi que de parents en difficulté. A ce jour, ils accompagnent 522 mineurs. Ils mènent des interventions graduées à domicile ou en hébergement, en fonction du niveau des besoins fondamentaux des enfants accompagnés et du soutien nécessaire aux familles pour y répondre ; MIJE, AEMO, PF, PEAD, Service extérieur Jeunes, Dispositifs d’Accueil et d’accompagnement des MNA.
Sauvegarde des Yvelines (78)
La Sauvegarde des Yvelines est une Association loi 1901 reconnue d’utilité publique, qui accueille, conseille, oriente et accompagne, chaque jour, depuis 143 ans, plus de 5 000 personnes de tous âges, en difficultés et ou fragilisées. L’éducation, l’accès au logement, aux soins, à l’autonomie, à la culture, l’inclusion sociale et professionnelle sont ses priorités. Elle forme également de nombreux professionnels et futurs professionnels aux métiers du secteur social, médico-social et de la santé.
réparties en 7 maisons d’accueil de 10 à 12 places (groupe mixte et verticalisé) sur l’ensemble du
Établissement Départemental de l’Enfance et de la Famille (E.D.E.F.) de l’Aisne (02)
L’Établissement Départemental de l’Enfance et de la Famille de l’Aisne constitue un service non personnalisé du Conseil Départemental de l’Aisne, relié à la Direction des Politiques Sociales et Familiales. L’EDEF assure l’accueil d’urgence des enfants de 3 à 18 ans à hauteur de 82 places réparties en 7 maisons d’accueil de 10 à 12 places (groupe mixte et verticalisé) sur l’ensemble du territoire. L’EDEF dispose également de 50 places sur le secteur famille (25 places en centre maternel et 25 places sur le service d’accueil familial et d’insertion sociale), 60 places de placement éducatif à domicile (PEAD) et 36 places dispositif dédié MNA, dont 2 places cellule d’évaluation de la minorité sociale et isolement sur le territoire.
Fondation Droit d’Enfance
Droit d’Enfance est une fondation de protection de l’enfance, née, en 1859, de la volonté d’Augustin Méquignon de créer un orphelinat de garçons à Elancourt. Reconnue d’utilité publique depuis 1866, elle accueille et accompagne aujourd’hui en Île-de-France plusieurs centaines de garçons et de filles.
Droit d’Enfance se consacre à l’accueil et à l’accompagnement d’enfants placés sous sa protection par l’Aide sociale à l’enfance. Elle accorde une grande importance à éviter les ruptures de placement et à soutenir les familles dans le but d’éviter le placement ou de permettre aux liens de se (re)créer.
Droit d’Enfance développe en Ile-de-France des activités diverses dans le champ de la protection de l’enfance. Sa volonté est de penser le parcours institutionnel de l’enfant ou de l’adulte au plus près de son environnement tout en permettant des éloignements temporaires si cela se révèle nécessaire. L’objectif est, en toute situation, d’apporter des réponses variées, partagées et pensées pour chaque situation.
Fondation Léopold Bellan
Depuis sa création en 1884, la Fondation Léopold Bellan – association reconnue d’utilité publique en 1907, puis comme fondation en mai 1996 –, est résolument tournée vers l’avenir. Anticipant les besoins nouveaux et proposant des solutions de progrès, elle est devenue au fil des ans, grâce à cette politique volontariste, un acteur majeur de la santé et du secteur social et médico-social.
Institution à but non lucratif, la Fondation Léopold Bellan apporte aujourd’hui les réponses les mieux adaptées à la prise en charge des besoins :
- des très jeunes enfants,
- des enfants, jeunes et adultes en situation de handicap mental, psychique ou sensoriel,
- des enfants et jeunes en danger ou en difficulté sociale,
- des malades,
- des personnes âgées.
Porteuse des valeurs de solidarité et de respect des autres, elle accueille ou accompagne sans distinction d’origine, d’appartenance religieuse ou de moyens les personnes qui la sollicitent.
Plus de 2 500 professionnels travaillent au sein de la Fondation, ainsi que 300 bénévoles qui offrent leur temps et leur énergie pour contribuer à développer et améliorer le lien social.
Au total, la Fondation gère 72 établissements regroupant 4226 lits et places et réalise plus de 300 000 heures d’aide à domicile par an.Principalement implantée en région parisienne (75, 77, 78, 91, 92, 93, 94), la Fondation est également présente dans les départements de l’Oise (60), d’Eure-et-Loir (28) et d’Indre-et-Loire (37). Elle a vocation à atteindre, à terme, une dimension nationale.
Groupe SOS Jeunesse (CAES 37 – Unité d’Enseignement Adapté)
Dans le cadre du champ social et médico-social de la Protection de l’Enfance, la M.E.C.S. du C.A.E.S. est habilitée à accueillir, de façon continue, à l’année, 80 jeunes âgés de 12 à 18 ans confiés par les services de l’A.S.E.
Le périmètre est constitué de 6 unités de vie réparties sur le département d’Indre-et-Loire : 4 unités de MECS, une unité de semi-autonomie, une unité accueillant des mineurs présentant des troubles majeurs.
Le Village d’Eva (976) – membre de La Voix de l’Enfant
Le Village d’EVA est une association loi 1901 qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des enfants en grande vulnérabilité et précarité. Reconnue d’intérêt général, l’association concentre ses efforts sur l’accès de tous les enfants à l’école et un accompagnement des familles. Elle agit pour la protection de l’intérêt supérieur et des droits de l’enfant. Le Village d’EVA a été primé en 2015 par le Défenseur des Droits pour son action auprès des enfants. Les équipes interviennent à Mayotte, 101ème département français.
Thémis (67)
Créée en 1990, Thémis est une association d’accès au droit pour les enfants et les jeunes. Lieu d’accueil de la parole et d’information juridique ouvert à chacun et chacune d’entre eux, ses équipes pluridisciplinaires composées de psychologue, éducateur·rices et juristes, y interviennent sur des thématiques variées telles que le droit pénal, le droit de la famille, le droit des étrangers, le droit du travail, les discriminations, mais également dans tous les domaines qui font le quotidien des enfants et des jeunes aujourd’hui. L’association propose également des actions d’éducation à la citoyenneté et aux droits de humains.
Service d’Accueil Familial Parisien (SAFP) de Bourg-la-Reine (92)
Le Département de Paris dispose de 8 Services d’accueil Familial Parisien de Paris (SAFP), coordonnés et animés par le Bureau de l’accueil familial parisien de la Sous-direction de la prévention et de la protection de l’Enfance (DASES). Ils sont situés en région parisienne et en province.
Le SAFP de Bourg-la-Reine a pour missions :
- D’organiser et accompagner le dispositif d’accueil familial des jeunes dans le cadre de leur projet de vie ;
- De recruter, former et soutenir les assistants familiaux dans leur pratique quotidienne ;
- De travailler sur le lien parent-enfant notamment en organisant des rencontres qui peuvent se dérouler en présence de professionnels.
Les associations partenaires de la Consultation 2021
AEDE – Agir Ensemble pour les Droits de l’Enfant – est un collectif composé de 57 organisations (associations, collectifs et syndicats) actives dans tous les domaines de l’enfance : santé, justice, éducation, pauvreté, accompagnement des parents…
La participation des enfants et des jeunes aux questions qui les concernent est l’un des principes fondamentaux de la CIDE. Pour AEDE, non seulement il faut encourager le recueil de leur parole, mais aussi donner plus de force à leur participation afin qu’ils soient véritablement acteurs de leurs droits et en mesure d’interpeller les organisations membres du Collectif et les décideurs publics sur les sujets qui les concernent.
Ces organisations rédigent ensemble, avec les enfants et les jeunes, des rapports sur la situation des enfants en France pour le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies dans le but de promouvoir les droits des enfants et leur respect partout en France.
Le premier rapport « En avant pour les droits de l’enfant, respectons-les dès aujourd’hui » a été publié en 2015 aux Editions Erès. Le deuxième rapport « De la naissance à l’âge adulte, Agir ensemble pour les droits de l’enfant, aller vers une société plus juste » a été publié en juillet 2020 avec la participation des enfants et des jeunes du projet AEDE.
DEI-France est la section France de l’ONG – Défense des enfants international – crée en 1979, pour accompagner la rédaction de la convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) jusqu’à son adoption à l’ONU, le 20/11/1989.
DEI-France a aujourd’hui trois grandes missions. La première, faire connaître la CIDE à tous : professionnels, parents, enfants, bénévoles… La seconde, veiller à son application en lien avec les institutions, la société civile, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU. Elle co-coordonne, à ce titre, le collectif AEDE (Agir ensemble pour les droits de l’enfant), crée à son initiative, et qui réunit 60 acteurs de la société civile en vue de la réalisation d’un rapport alternatif au rapport officiel du gouvernement, afin d’apporter à l’ONU, une vision forte et indépendante, associant des enfants et des jeunes, sur l’application en France de la CIDE. La troisième, favoriser la participation des enfants et des jeunes à la défense des droits humains.
Créée en 2010, Grandir Dignement est une association française, loi 1901, basée à Nancy et engagée dans plusieurs pays pour une meilleure connaissance, reconnaissance et application des droits de l’Homme et des droits de l’Enfant. Spécialisée dans l’accompagnement des mineurs en conflit avec la loi, Grandir Dignement cherche à garantir le respect de la dignité humaine en milieu carcéral, et plus généralement, durant tout le processus judiciaire. A ce titre l’association accorde beaucoup d’importance à quatre principes : le principe d’humanité, d’indépendance, d’impartialité et de neutralité. L’association agit dans trois pays : Madagascar, Niger, France et travaille sur trois pôles : le pôle carcéral, le pôle plaidoyer et sensibilisation et le pôle insertion socio-professionnelle. Pour ses actions, l’association a reçu le Prix des Droits de l’Homme de la République Française en 2013.
« Le respect des droits de l’enfant et de sa dignité doit être reconnu pour tous les enfants quels que soient les actes commis, quelles que soient les origines, quels que soient les lieux ou modes de vie. Les droits de l’enfant ne se méritent pas, ils ne sont pas soumis à condition et jamais négociables ». Hélène MULLER – Directrice de Grandir Dignement
IMPORTANCE DU DROIT A LA PARTICIPATION
Grandir Dignement a pour conviction qu’il est urgent de donner une place aux jeunes afin de les encourager à devenir des citoyens engagés dans la construction d’un monde plus juste. Il est important de permettre aux jeunes de s’informer, d’être sensibilisés et de conscientiser leurs droits et de promouvoir leur participation aux changements et réformes qui les concernent. Le droit de s’exprimer et celui d’être entendu sont primordiaux pour ces jeunes afin qu’ils comprennent que le monde a besoin d’eux, de leurs idées, de leurs voix et qu’ils sont dignes de confiance. Donner la voix aux enfants c’est leur permettre de s’engager et de devenir les réels acteurs de leur propre vie et de leur avenir. C’est dans ce sens que Grandir Dignement accorde beaucoup d’importance au droit à la participation car celui-ci pousse les jeunes vers l’autonomie, l’indépendance, l’engagement et peut permettre de faire changer les choses en vue d’un plus grand respect des droits et de la dignité des enfants à travers le monde.
L’Institut Coopératif de l’École Moderne (ICEM – Pédagogie Freinet) se donne pour objectifs la recherche et l’innovation pédagogiques, la diffusion de la pédagogie Freinet par l’organisation de stages, par la conception, la mise au point et l’expérimentation d’outils pédagogiques pour la classe, de revues documentaires pour les enfants, les jeunes et les enseignants, et l’édition de publications pédagogiques.
Avec ou sans moyens, avec ou sans aide, mais toujours avec la rage et le plaisir de s’exprimer, les jeunes prennent la parole et créent des journaux dans les lieux de vie qui sont les leurs. Phénomène unique et majeur, cette presse originale reste néanmoins confrontée à de nombreuses barrières, de l’indifférence à la censure, qui sont autant d’atteintes au droit d’expression des jeunes. C’est pour cela que Jets d’encre consacre son activité à la reconnaissance et à la défense des journaux réalisés par les jeunes de 11 à 25 ans. L’association se fixe pour objectif de fédérer, de valoriser, de développer et de défendre ces expériences de presse, qu’elles aient pour origine le cadre scolaire et universitaire (collège, lycée, fac) ou non (conseil d’enfants et de jeunes, maison de quartier, association). L’association anime des formations et ateliers sur les thématiques du droit d’expression, d’opinion et de presse.
Les Francas accompagnent 1,7 million d’enfants et d’adolescent.es sur les territoires. Mouvement d’éducation populaire fort de 75 ans d’expérience, ils mobilisent les acteurs associatifs et les collectivités pour co-construire des politiques éducatives visant à promouvoir une société démocratique, fraternelle et émancipatrice.
Les Francas, fédération nationale laïque de structures et d’activités, sont rassemblés autour de valeurs – humanisme, liberté, égalité, solidarité, laïcité, paix – qu’ils mettent en vie chaque jour dans l’action éducative. La Fédération nationale des Francas est reconnue d’utilité publique, agréée association de jeunesse et d’éducation populaire, agréée association éducative complémentaire de l’enseignement public. Aujourd’hui, les Francas c’est :
- 83 associations départementales et territoriales ;
- Plus de 1 000 organisateurs adhérents et de 8 000 adhérent.es individuel.es ;
- 52 000 personnes engagées, 800 dirigeants associatifs et 1 000 formateurs et formatrices bénévoles ;
- 1,7 million d’enfants et d’adolescent.es accompagnés ;
- 3 500 stagiaires de la formation professionnelle et 6 000 jeunes en formation Bafa et Bafd.
Créé en 1998, le Réseau National des Juniors Associations (RNJA) œuvre à libérer les freins à l’initiative associative des jeunes mineur·e·s. Il leur permet de se constituer en association autour d’une idée, d’un projet, ou tout simplement d’une envie d’agir. Junior Association (JA) propose une démarche éducative, respectueuse de l’autonomie des jeunes et offrant un accès facilité aux outils de la vie associative (compte bancaire, assurance…). Elle prévoit un accompagnement pédagogique dans la pratique de la citoyenneté et dans la découverte de la vie associative en mettant un point d’honneur à respecter la liberté d’expression, l’esprit d’initiatives des jeunes et le droit à l’erreur. Le RNJA s’appuie sur un réseau de Relais Départementaux·ales (représentant·e·s des structures membres du RNJA) et d’Accompagnateur·rice·s Locaux·ales engagé·e·s auprès des jeunes.
L’association RNJA est composée de la Ligue de l’enseignement, de Jets d’encre (ex-J.Presse), de la Confédération des Maisons des Jeunes et de la Culture de France et de la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France, membres permanents qui en assument l’administration à parité avec des jeunes mineur·e·s élu·e·s par leurs pair·e·s.
Depuis 1998, le Réseau a accompagné plus de 80 000 jeunes à réaliser près de 7 000 projets.
L’ACE (Action catholique des enfants) est une association loi 1901 reconnue d’éducation populaire et membre de l’Église de France. Elle rassemble partout en France les enfants de 6 à 15 ans, quels que soient leur culture, leur milieu social, leur religion. En groupes de copains, accompagnés par des adultes attentifs à ce qu’ils vivent et disent, les enfants jouent, discutent et mènent des projets communs. À l’ACE, ils expérimentent une vie basée sur des valeurs humaines et chrétiennes qui leur permet de se construire et de devenir acteurs et citoyens. A l’ACE, nous croyons que les enfants sont des personnes à part entière, capables de s’exprimer, de prendre des responsabilités et de construire le monde de demain. Cette conviction forte, l’ACE s’attache à la défendre dans la société dans l’esprit de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).
A travers son action, l’Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes souhaite promouvoir la participation des enfants et des jeunes à la décision publique et leur concertation au niveau local avec les élu.e.s.
Pour cela, elle accompagne depuis plus de 25 ans les collectivités territoriales dans la mise en place de démarches de participation des jeunes à la co-construction des politiques publiques.
Il a donc été naturel pour l’Anacej de s’impliquer, par le biais de son Comité jeunes, dans la démarche de consultation portée par le Défenseur des droits pour recueillir l’avis des plus jeunes sur les droits de l’enfant, dont la promotion et l’effectivité, anime notre réseau depuis la création de l’association.
Les différents conseils suivants, membres de l’ANACEJ, se sont impliqués cette année dans le projet de consultation des enfants :
- Le CLAVIM (Culture, Loisirs, Animations de la Ville d’Issy les Moulineaux) ;
- Le Conseil municipal des enfants et des jeunes de L’Haÿ-les-Roses ;
- Le Conseil régional des jeunes (CRJ) de Bretagne ;
- Le Conseil municipal des enfants et des jeunes de Mably ;
- Conseil municipal des jeunes de Antony ;
- Conseil municipal des jeunes de Schiltigheim ;
- Conseil municipal des jeunes de Saint-André lez Lille ;
- Conseil municipal des jeunes de Palaiseau ;
- Conseil des jeunes de Arras ;
- Conseil des jeunes de Gravelines.
Le CLAVIM (Cultures, Loisirs, Animations de la Ville d’Issy-les-Moulineaux) est une association 1901 qui s’attache à favoriser l’autonomie, la bienveillance, la tolérance, la fraternité, le respect et la solidarité en privilégiant le faire ensemble autour d’un objectif commun à partager : le vivre ensemble.
Elle s’adresse à tous les âges de la vie, à toutes les générations et développe ses actions au cœur des questions éducatives. Le CLAVIM intervient dans les domaines de l’animation, de la prévention et de la culture sur la Ville d’Issy-les-Moulineaux.
Depuis sa création en 1982, le CLAVIM a su adapter et développer des services de proximité et des actions de qualité pour répondre aux besoins nouveaux des jeunes et de leurs familles. L’association travaille pour ses projets et ses actions en étroite collaboration avec un ensemble de partenaires institutionnels et associatifs. Il s’agit, avec l’ensemble des services, des associations et des structures présentes sur la ville, de construire des réponses plus adaptées aux besoins des jeunes et de leurs familles. Ce travail en réseau favorise une reconnaissance mutuelle et l’orientation des usagers sur des structures appropriées.
Le CLAVIM et les Droits de l’enfant
Le CLAVIM organise, depuis sa création, l’accompagnement des enfants en dehors des temps scolaires (avant et après l’école, le mercredi et les vacances scolaires). Les accueils de loisirs s’inscrivent dans un projet éducatif global orienté vers l’éveil, la découverte, la détente et le progrès. Le principe de l’enfant considéré comme sujet et acteur est au cœur de l’action des accueils de loisirs.
Chaque année, en novembre, la Ville d’Issy-les-Moulineaux signataire de la charte Ville amie des enfants en 2003, célèbre son engagement en faveur de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) à travers les Semaines Isséennes des Droits de l’enfant. Ateliers, visites d’expositions, créations, rencontres, autant de temps forts de participation des enfants pour s’exprimer sur le thème de l’année.
La Fondation de l’Armée du Salut, issue du projet de l’Armée du Salut créé en 1878 par William Booth et depuis sa création en 2000, mène et coordonne l’action d’établissements et services sociaux, médico-sociaux et sanitaires au service d’enfants et d’adultes en situation de vulnérabilité ou de précarité.
Conformément à son projet régulièrement revisité, le travail réalisé au service des personnes accueillies s’efforce de traduire au quotidien un ensemble de valeurs humanistes, concordant parfaitement avec celles, chrétiennes, auxquelles l’Armée du Salut est fondamentalement attachée, telles que l’inconditionnalité de l’accueil, l’accompagnement de chaque personne accueillie dans sa globalité et l’écoute de sa parole. La Fondation développe depuis peu avec le concours de nombreux partenaires une action de sensibilisation afin de lutter contre toute forme de traite des êtres humains.
Implantés à Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nîmes, Paris, Saint-Malo et Strasbourg, les établissements du secteur Jeunesse accueillaient fin 2017, plus de 650 jeunes et familles dans le cadre d’actions variées, parmi lesquelles : mesures de protection de l’enfance ; accueil de jour ou temporaires ; accompagnements à domicile ; hébergement, semi-internat et internat, lieu de vie partagé jeunes-accompagnants ; accompagnement de jeunes en difficultés psychologiques et d’apprentissage ; accueil et accompagnement de mineurs étrangers isolés (MNA), actions socioculturelles et de loisir ; interventions périscolaires ; soutien à la parentalité. L’accompagnement personnalisé de chaque enfant, adolescent peut viser à pallier les carences éducatives et affectives, à favoriser les liens avec les familles, à soutenir les jeunes dans leur scolarité et leur formation, à leur donner confiance en eux et dans leur entourage afin de concourir à leur autonomie et de favoriser l’émergence de projets. Au cœur du travail réalisé au service des jeunes et de leur bien-être : l’interdisciplinarité des équipes professionnelles, le souci de l’accès aux savoirs, à l’éducation et aux loisirs, le renforcement des liens sociaux et la prévention des risques d’exclusion sociale.
L’Etablissement « Les Enfants de Rochebonne » est un dispositif de protection de l’enfance qui accueille et/ou accompagne 142 enfants et adolescents. L’établissement est composé de 8 services éducatifs :
- Des services destinés aux enfants et aux jeunes: un internat regroupant 3 unités de vie, accueillant 30 jeunes de 3 à 18 ans, un dispositif alternatif au placement (DAAP), un service de soutien intensif aux assistants familiaux (SIAF), un service de mesure unique personnalisé (MEP), un dispositif d’accueil de jour à Dol-de-Bretagne.
- Des services dédiés aux Mineurs non Accompagnés (MNA): trois services dédiés respectivement à l’accueil de MNA vulnérables, autonomes et en période d’orientation
Depuis 1984, l’ARASS est un acteur breton qui intervient sur le champ de la protection de l’enfance et du secteur médico-social. Elle emploie plus de 360 professionnels qui s’investissent dans le cadre d’actions éducatives, pédagogiques et thérapeutiques auprès de plus de 1 700 enfants, adolescents et jeunes majeurs ayant des difficultés d’adaptation sur les départements de l’Ille-et-Vilaine (35), des Côtes d’Armor (22) et du Morbihan (56). Doté d’un budget de près de 23 millions d’Euros, financés par les trois départements et deux Agences Régionales de Santé, l’ARASS dispose de 10 établissements et de 32 services.
L’Association et ses adhérents affirment leur volonté d’œuvrer pour les personnes en situation de fragilité sociale, de handicap, de dépendance, à tous les âges de la vie, et tout particulièrement d’œuvrer pour les enfants et les jeunes, de promouvoir la participation de leurs familles pour mettre en place ensemble des actions d’éducation, de rééducation, de prévention, de soins et d’inclusion, afin que les uns et les autres deviennent co-constructeurs de leur avenir.
Cette association a pour objet :
- L’intervention auprès d’individus, familles et professionnels du secteur social en situation de crise liée aux cycles de vie et changements divers (institutionnels, sociaux, économiques) dans l’objectif de la valorisation des personnes, de la reconnaissance des compétences et ressources de chacun, de l’identification des places et rôles par l’investissement de chacun, la co-construction et la mise en lien territoriale et intergénérationnelle.
- Le partage, l’échange et la diffusion des expériences d’intervention par l’organisation, notamment, de journées d’études, de tables rondes, et par la distribution et/ou vente de brochures, livres et productions audio-visuelles.*
L’association PRADO BOURGOGNE accueille des enfants confiés au titre de la Protection de l’enfance et de la Protection judiciaire de la Jeunesse, dans le Département de Saône et Loire. Les enfants sont accueillis et accompagnés par différents services : familles d’accueil, appartements éducatifs et maisons d’enfants à caractère social.
L’association PRADO BOURGOGNE a fait de l’accès à la citoyenneté une de ses priorités.
Le CEREP est né en 1964 grâce à une équipe de professionnels du soin psychique qui inscrivaient leur action dans une préoccupation éthique sur la lutte contre l’exclusion.
L’hôpital de jour est un établissement sanitaire, dispensant des soins psychiatriques spécialisés, destiné à l’accueil, à la protection et au traitement de 34 enfants, garçons et filles, âgés de 4 à 14 ans, présentant des états de souffrance psychique compromettant leur autonomie et la poursuite d’une scolarité dans des conditions ordinaires. Il s’agit d’une structure qui dispense des soins quotidiens, à temps plein ou à temps séquentiel, tout en permettant aux jeunes patients de retrouver périodiquement leur environnement familial et de vie habituel. Pour chaque enfant accueilli, nous élaborons un projet de soin individualisé qui vise à favoriser l’épanouissement individuel, à permettre l’adaptation à la vie sociale, et à stimuler l’accès aux processus d’apprentissage et d’autonomie.
Créée en 1948, la CNAPE est une fédération nationale d’associations qui accompagnent et accueillent les enfants, adolescents et jeunes adultes en difficulté. Son action s’inscrit dans le respect de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et dans le cadre des politiques publiques relatives à l’enfance et à la jeunesse. Ensemble associatif dynamique, son réseau est implanté sur tout le territoire métropolitain et ultramarin.
La CNAPE milite activement pour une meilleure prise en compte de la parole des enfants et des jeunes. La participation, mise en avant dans les travaux prospectifs de la fédération, constitue l’un des grands enjeux de son projet politique. C’est la raison pour laquelle le réseau de la CNAPE a pris part à la consultation nationale sur les droits de l’enfant.
Issue du mouvement ATD Quart Monde et des clubs de prévention, Action Jeunesse de l’Aube (AAJA) est une association de protection de l’enfance créée en 1972 et située à Troyes dans l’Aube. Forte de ses 50 salariés, l’association assure l’accompagnement de 75 jeunes âgés de 11 à 21 ans dans le cadre de mesures judiciaires et administratives. L’AAJA répartie son activité entre : 3 unités de vie pour une capacité de 32 places (+ une place d’urgence) ; un Accueil de Jour et d’Accompagnement à la Parentalité représentant 32 mesures ; 7 appartements de suite destinés à préparer les futurs et jeunes majeurs à l’autonomie.
La participation, pour quoi faire ? « Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est à dire traversée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalités d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de ses contradictions. » Cette citation attribuée au philosophe Paul Ricoeur fait état d’un contrat social auquel nos établissements et services sont pleinement associés. Faire société, prendre part à la société. Cela n’est possible que si l’on nous donne les moyens de penser notre société, de nous penser dans cette société, de la contester. Pour l’AAJA, la participation des jeunes s’inscrit dans une visée éthique. Il s’agit de passer d’une configuration de vulnérabilité, induite par la notion d’aide contrainte, à une capacité d’agir ou empowerment : ce processus par lequel un individu acquiert les moyens de renforcer sa capacité d’action et de s’émanciper. C’est à cette condition que les jeunes pourront s’approprier pleinement leur parcours de vie à l’issue de notre intervention.
L’A.D.S.E.A. 28 est issue du Comité de Protection de l’Enfance en Danger Moral, créé en 1918. Elle soutient plus de 3000 enfants et familles sur tout le territoire d’Eure-et-Loir.
L’ensemble de l’activité de l’ADSEA 28 possède un dénominateur commun : en œuvrant dans le respect des droits de l’enfant et de la famille, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, dans le cadre de la législation en vigueur, il s’agit d’aider à mieux grandir, d’accompagner vers l’autonomie, la socialisation, l’inclusion en favorisant le mieux-être du jeune public, jeunes adultes ou les familles.
Le travail d’accompagnement socio-éducatif est réalisé dans des structures de type hébergement collectif (Maisons d’Enfants à Caractère Social) de pôle de jour, en appartement (pôle jeune majeur), en famille d’accueil (placement familial), en milieu ouvert (AEMO, SERAD), par des activités de jour et de prévention spécialisée.
L’accompagnement vers le mieux-être des personnes s’inscrit dans une logique de prise en charge globale, tenant compte des spécificités de chacun (Projet Individualisé), dans son environnement naturel, en engageant, de façon active, la participation de celui-ci : famille, école, quartiers, etc.
L’association ALSEA a été créée en 1938, dans l’idée de défendre la cause de « l’enfance malheureuse » et s’est développée en fonction des évolutions sociales et des choix associatifs. Elle s’inscrivait alors dans un dispositif général d’action sociale en faveur de l’enfance inadaptée. Son service fondateur est le centre de placement familial spécialisé.
Aujourd’hui l’association a plusieurs services : Action Educative en milieu ouvert (AEMO), Prévention spécialisée, trait d’union, CEF, Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS), tutelles, Centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP), AEMO avec hébergement. L’association agit pour la sauvegarde de l’enfant à l’adulte avec une triple mission éducative : protection, garantie de la personne, sa liberté et ses droits.
L’association MONTJOYE participe à la protection de l’enfance et s’inscrit dans la lutte contre l’exclusion et les discriminations du département des Alpes maritimes. Elle contribue ainsi à l’harmonie sociale. Telles sont les conditions nécessaires pour protéger les enfants, les adolescents, les personnes exposées et les accompagner dans leur accès à l’autonomie.
Attentive aux besoins des personnes fragilisées par le contexte économique et sociétal, l’association MONTJOYE innove et adapte ses activités et la gestion de ses services et établissements.
L’association MONTJOYE est constituée de trois pôles : Hébergement, Socio-judiciaire, Prévention éducative et insertion. Parmi le pôle Hébergement, un dispositif d’accompagnement diversifié appelé « RELANCES » dispose de deux Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS), un Placement à domicile, un Service d’Accompagnement Vers l’Autonomie (SAVA).
Linkiaa accueille et accompagne des personnes en situation de vulnérabilité – enfants, adolescents (0 à 21 ans), familles – dans le cadre de mesures administratives ou judiciaires (1302 places autorisées) et dispose d’une large implantation départementale sur le 44.
Linkiaa propose et met en œuvre une palette complète de prestations : mesures d’interventions éducatives à domicile, maisons d’enfants à caractère social d’urgence et de moyen séjour avec des appartements de proximité, logements individuels pour les plus de 16 ans, accueil familial, soutien à la parentalité (espaces de rencontres- médiation familiale- visites en présence d’un tiers- Maison d’accueil Parent Enfant), accueil de jour et ateliers de mobilisations.
L’organisation en 4 pôles multi-activités (550 salariés) offre une grande souplesse dans l’exercice de ses missions. L’association privilégie les actions transversales multi-champs, plus favorables à la mise en œuvre de parcours cohérents au bénéfice des enfants accueillis.
Reconnu d’intérêt général, le Groupement Associatif CIThéA et ses 7 associations s’engagent dans la prévention et la protection de l’enfance, de la jeunesse et des familles. Il s’agit de les doter des repères et des outils dont chacun aura besoin pour se construire et se reconstruire. Ces principaux domaines d’investissement sont :
- Maintenir les relations familiales et soutenir la parentalité ;
- Protéger les enfants et adolescents fragilisés ;
Porter une expertise dans le champ de la famille.
Le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (COFRADE) a pour objectif de veiller à la bonne application de la Convention relative aux droits de l’enfant en France (CIDE), en coordonnant l’action de ses 54 associations membres et de promouvoir les droits de l’enfant, notamment à travers les évènements annuels (Débats d’adolescents, Etats généraux des droits de l’enfant, etc). Le COFRADE exerce également une mission de plaidoyer auprès des pouvoirs publics dans le cadre de projets et propositions de lois. Enfin, le COFRADE est engagé dans le processus de contrôle de l’application de la CIDE auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU et publie ainsi un rapport alternatif tous les cinq ans sur la base de l’expertise de ses associations. Le COFRADE est fermement convaincu que donner la parole aux enfants est le moyen le plus légitime de porter leurs revendications dans le débat public, une très grande place leur est donc faite pour leur permettre de s’exprimer directement sur les sujets qui les concernent.
Acteur social et humanitaire majeur, la Croix-Rouge française entend porter une attention spécifique aux enfants afin de préparer avec eux l’avenir et lutter contre les inégalités sociales.
La branche « Enfants & Familles » est présente dans 41 départements et dispose au total de près de 3500 places, 1860 salariés et 265 bénévoles au sein de 118 structures de Petite Enfance et Protection de l’Enfance et d’une mission d’Administrateurs Ad Hoc.
Pour la Croix-Rouge française, la sensibilisation aux droits de l’enfant, en particulier le droit à la participation au sein de ses établissements apparaît comme le corolaire indispensable d’un accompagnement inclusif et bienveillant, permettant de porter la parole des personnes accompagnées au sein de l’association, de soutenir l’apprentissage de la citoyenneté pour tous dès le plus jeune âge et de créer une communauté Croix-Rouge en renforçant les liens entre bénéficiaires, établissements, bénévoles.
Les structures de la Croix-Rouge française participantes sont les suivantes :
- Croix-Rouge Française – Complexe de Protection de l’Enfance et de Parentalité (COPEP) Hortense Bourgeois (Nevers, Nièvre)
Le Complexe de Protection des Enfants et de la Parentalité (COPEP) Hortense Bourgeois est composé d’un service de placement familiale et d’une Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS), en internat complet ayant une capacité d’accueil de 35 places.
Le Service de Placement Familial Spécialisé (SPFS) de 45 places de 0 à 21 ans, calibrées pour 26 Assistants Familiaux (AF). Actuellement, 40 enfants sont accueillis auprès de 23 assistants familiaux.
La MECS Hortense Bourgeois relève de la compétence du Conseil départemental, qui donne l’habilitation pour recevoir des enfants relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). La MECS dispose de 18 places avec un agrément pour accueillir de 6 ans à 18 ans et réalise dans le cadre du protocole d’urgence du département, des accueils sur 2 places, en astreinte une semaine sur deux en alternance avec un autre établissement géré par la Sauvegarde 58. Actuellement, 18 enfants sont accueillis au sein de la MECS regroupés en deux groupes, vivant sur deux espaces de vie, et classés selon les tranchées d’âge suivante : 9 de 6 ans à 13 ans et 9 de 13 ans à 18 ans.
- Croix-Rouge française – Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS) Les petits châtelets (Alençon)
La MECS les Petits Châtelets, située à Alençon (61) est un établissement multi-sites qui accueille 56 jeunes de 6 à 18 ans. Cette structure affiliée Croix-Rouge Française est un opérateur du Conseil Départemental de l’Orne dans le champ de la Protection de l’Enfance. Ses activités sont organisées en 5 dispositifs :
- Un internat mixte de 26 places (6-18 ans) ;
- Un Service d’Accueil Familial Spécialisé qui accueille 12 jeunes ;
- Un Service d’Accompagnement de Jour Individualisé et de Remobilisation (SAJIR) qui accompagne 10 jeunes dans leur parcours scolaire et/ou professionnel ;
- Une unité d’accueil alternatif pour 4 jeunes qui présentent des troubles importants de la personnalité et/ou du comportement ;
- Un Lieu de vie d’Accueil qui accueille des adolescentes de 10 à 17 ans.
- Croix-Rouge française – Dispositif d’insertion socio-professionnel (DIS) 75 (Paris)
Le DIS 75 est un établissement récemment ouvert, en avril 2020. Le dispositif accueille 50 jeunes en accueil diffus, dans le cadre d’un hébergement en semi-autonomie avec un suivi socio-éducatif. Les mineurs sont âgés de 14 à 18 ans. La structure peut également prendre en charge des jeunes majeurs qui sont en voie d’obtention d’un contrat d’accueil provisoire jeune majeur (APJM) ainsi que des jeunes faisant l’objet d’une double prise en charge ASE/PJJ.
Le DIS 75 assure des prestations d’accompagnement éducatif vers l’autonomie, de suivi administratif renforcé en vue d’une régularisation ainsi que d’accompagnement dans le cadre d’une formation qualifiante.
Le DIS fait partie intégrante du pôle MNA 75 de la Croix-Rouge qui comprend également le DEMIE (dispositif d’évaluation de minorité et d’isolement) ainsi que l’UDAMIE (unité d’accueil des mineurs isolés étranger) structure collective de 30 places qui devrait débuter ses activités cette année, pour favoriser un accompagnement global des MNA sur le territoire parisien.
- Croix-Rouge française – Dispositif d’insertion socio-professionnel (DIS) dédié aux mineurs non accompagnés (MNA) 78 et 92
Le DIS 92 comme le DIS 78 sont constitués chacun de 50 places pour des mineurs, garçons et filles âgés de 15 à 18 ans, confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance, assurant un hébergement en semi-autonomie (appartements partagés) et un suivi socio-éducatif.
Ces dispositifs s’inscrivent dans le cadre du schéma interdépartemental d’organisation sociale et médico-social qui unit le département des Yvelines et celui des Hauts-de-Seine. Ces deux établissements bénéficient d’une direction, d’équipes et de services mutualisés.
Le DIS 78 comme le DIS 92 ont pour mission première d’accompagner les grands adolescents et futurs jeunes majeurs accueillis vers une réelle autonomie socio-professionnelle, en vue d’une sortie positive de l’ASE. Le DIS 78 et le DIS 92 s’emploient à donner progressivement à ces jeunes les moyens de s’inscrire dans le droit commun, de mettre en œuvre leur projet de vie, d’assurer leur existence d’un point de vue financier et de jouir d’un logement autonome.
Le service Territorial Educatif de Milieu Ouvert est un service du ministère de la justice (Protection Judiciaire de la Jeunesse) en charge des mineurs et des jeunes majeurs de 13 à 21 ans. Le service intervient dans un cadre pénal (art.45) et dans un cadre civil art. 375 cc.
Le STEMO de l’Orne dispose d’un Relais d’Insertion de Proximité qui prend en charge 8 mineurs en décrochage scolaire sur une courte période pour ensuite les accompagner vers le droit commun.
Des actions autour de la culture, la citoyenneté, la socialisation, la vie sociale et professionnelle et la remédiation scolaire (maths/ français) sont mises en œuvre par le Relais d’Insertion de Proximité de l’Orne. En partenariat avec une ressourcerie, un atelier « restauration de meubles » permet de travailler les compétences et le savoir être professionnel avec les jeunes pris en charge par la PJJ ou A.S.E.
Fondé en 2008 par la Région Normandie, l’Ordre des avocats de Caen, l’Université de Caen-Normandie, la Ville de Caen et le Mémorial de Caen, l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix est une association Loi 1901 qui a pour objet de contribuer au développement d’une culture de paix en favorisant la connaissance des droits de l’Homme par tous les citoyens.
En s’appuyant sur son expertise scientifique et sur les méthodes d’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté démocratique développées par des organisations internationales tel que le Conseil de l’Europe, l’Institut entend promouvoir, faire connaître et comprendre les droits de l’Homme.
Afin de remplir cet objectif, l’Institut organise son travail autour de deux axes : la diffusion des droits de l’Homme et la formation à l’éducation aux droits de l’Homme.
Le comité des jeunes de l’ODPE (Observatoire départemental de la protection de l’enfance) 66 est une initiative portée par le Conseil départemental des Pyrénées Orientales, et pilotée par la direction Enfance Famille, visant à développer la participation des jeunes suivis en protection de l’enfance. Il s’agit d’une démarche d’amélioration du dispositif de protection de l’enfance. Les membres du comité de pilotage de l’ODPE ont validé en 2016 plusieurs axes de travail, dont « la mise en place d’un comité des jeunes. »
Ce comité a été mis en place en septembre 2017. Le comité des jeunes fait part des réflexions collectives et des propositions qui en découlent. A chaque comité technique, les membres partenaires (établissements d’accueil, magistrats, avocats pour enfant, centre hospitalier spécialisé, protection judiciaire de la jeunesse, etc.) ont le souci de prendre en compte la parole des jeunes et de décliner autant que possible leurs propositions sur le terrain et dans les procédures.
Parallèlement à ce comité des jeunes, l’ODPE est composé de 26 institutions membres, dont l’Institut Départemental de l’Enfance et de l’Adolescence (IDEA 66) qui prend en charge les mineurs ou jeunes majeurs de moins de 21 ans en difficulté ou en danger au sein du département Pyrénées-Orientales. Dans le cadre d’un placement administratif ou judiciaire, ces mineurs ou jeunes majeurs sont accompagnés via l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet individuel et personnalisé. L’établissement a ouvert en 2016 une plate-forme Petite enfance dédiée aux 0-6 ans. Depuis 2 ans, l’IDEA met en place la participation des jeunes et des familles au projet d’établissement. Le comité de jeunes de l’ODPE a travaillé conjointement avec l’IDEA dans le cadre de la consultation nationale du Défenseur des droits.
Le terme « Samu social » désigne une approche professionnelle qui vise à aller vers les personnes pour maintenir le lien social, voire le recréer, faire émerger une demande, et rechercher la réponse la plus adaptée. A l’origine de cette approche qu’il déploie notamment par l’intermédiaire de ses équipes mobiles, le Samu social de Paris développe aujourd’hui un ensemble d’actions de lutte contre la grande exclusion : écoute et orientation par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO) de Paris, hébergement en Centres d’Hébergement d’Urgence (CHU), accueil de jour, soins en Lits Halte Soins Santé (LHSS) et Lit d’Aide Médicalisé (LAM), accompagnement social, etc.
Parmi les grands principes qui fondent notre action figurent l’inconditionnalité, le respect de l’anonymat et le libre choix des personnes d’accepter ou non l’aide proposée. Nos équipes d’intervention sont composées uniquement de professionnels : travailleurs sociaux, éducateurs spécialisés, médecins, infirmier(e)s (IDE), aides-soignantes, animateurs…
Le Samu social de Paris dispose de 3 CHU Familles:
- CHU Babinski (Ivry-sur-Seine) : 72 personnes en famille hébergées,
- CHU Olympe(Montrouge) : 99 places en appartement, pour 29 familles monoparentales,
- CHU Ariane (14ème arrondissement de Paris) : 130 places pour 39 familles.
Pour les familles en perte de repères, apprendre ou consolider les gestes parentaux s’avère souvent indispensable, de même que le soutien du développement psycho-social des enfants. La présence d’une éducatrice de jeunes enfants dans les CHU Familles permet de proposer un espace de vie organisé en fonction des activités pratiquées (lecture, jeux, repos, motricité…), de stimuler les potentialités intellectuelles, affectives et artistiques des tout-petits, mais également d’identifier les éventuels problèmes médicaux ou comportementaux et prévenir ainsi l’installation de troubles durables.
Solidarité Laïque est un collectif de 51 organisations liées à l’école publique, à l’éducation populaire et à l’économique sociale et solidaire. Depuis 1956, fondant ses actions sur les valeurs de la laïcité, elle lutte contre les exclusions et agit pour un meilleur accès de toutes et tous à une éducation de qualité, en France et dans plus de 20 pays.
Le droit à la participation des enfants est un enjeu crucial des actions que nous menons en France et dans le monde. Il est le préalable nécessaire à l’émancipation des enfants en leur permettant de connaitre, se saisir de leurs droits et les revendiquer.
L’UNICEF(Fonds des Nations unies pour l’enfance) promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans toutes ses actions. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.
En France, nous sensibilisons et mobilisons le public à l’aide de plus de 5000 bénévoles, dont la moitié ont moins de 26 ans, pour la cause des enfants et des adolescents. Nous donnons la parole à ces derniers, veillons à l’application et au respect de leurs droits et engageons les pouvoirs publics à agir pour plus d’équité au travers de leurs politiques locales et nationales.
Créée en 1960, l’Unapei est la première fédération d’associations française de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées intellectuelles et de leurs familles
L’Unapei regroupe 550 associations régionales, départementales ou locales dont 310 sont gestionnaires d’établissements et de services. Avec ses 651 structures dans le secteur enfance et adolescence, le réseau Unapei accompagne environ 30000 enfants.
Pour le mouvement Unapei, rendre l’éducation accessible avec une scolarité adaptée à chaque élève handicapé constitue une priorité en cette période de transition inclusive. L’école doit procurer un enseignement accessible et ambitieux à chaque élève handicapé. Autorités publiques, communautés éducatives, ainsi que monde associatif, ont un rôle à jouer dans cette perspective. Le croisement des identités professionnelles et des compétences sont nécessaires pour concrétiser le projet inclusif de chaque élève.
L’ADAPEI 27 est une association affiliée à l’UNAPEI, première fédération d’associations de représentation et de défense des intérêts des personnes en situation de handicap et de leurs familles. L’ADAPEI 27 accompagne au quotidien plus de 1000 personnes en situation de handicap mental, cognitif ou psychique, grâce à ses différentes structures. Elle construit avec eux et pour eux, des solutions évolutives et adaptées à leurs besoins, leurs souhaits et leur projet de vie.
L’association veut ainsi leur permettre de croire en eux, les aider à se réaliser et à accéder à une vie professionnelle, sociale, personnelle et intime riche et épanouissante, à l’instar de tout citoyen.
L’Institut Médico-Educatif (IME) René COUTANT et l’IME Le Château accompagnent des jeunes de 6 à 20 ans en situation de handicap, en construisant pour eux et avec eux, des solutions évolutives et adaptées à leurs besoins, leurs souhaits et leurs projets de vie.
L’association APOGEI 94 regroupe 27 établissements dans le Val-de-Marne. Elle accompagne chaque personne handicapée tout au long de son parcours de vie en promouvant son autonomie et son inclusion en fonction de son âge, de ses besoins et de son âge.
L’Institut Médico-Educatif (IME) Les bords de Marne, à Saint-Maur, accueille 65 enfants âgés de 4 à 20 ans. L’IME est composé de différentes sections :
- Section SIFPRO autiste de 15 jeunes, de 12 à 20 ans,
- Section SIFPRO de 24 jeunes, de 14 à 20 ans,
- Section SEES de 24 jeunes, de 4 à 14 ans.
La structure accompagne des enfants présentant une déficience intellectuelle et des troubles neuro-développemental.
L’UNAPEI 17 a pour objet social la protection et l’inclusion de la personne handicapée mentale, dont les buts sont de : « mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à l’épanouissement, à la protection et à l’intégration sociale de la personne handicapée mentale, apporter aux familles ayant un enfant, adolescent ou adulte handicapé mental, l’appui moral et matériel dont elles ont besoin. »
Le travail de Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) consiste à accompagner les enfants et adolescents dans tous les lieux de leur vie (école, centre de loisirs, domicile, clubs sportifs, …). L’accompagnement de l’UNAPEI 17 a pour objectif de développer chez les personnes accompagnées l’auto-détermination, l’autonomie dans la cité et dans la vie quotidienne.
Créée en 1933, APF France handicap est la plus importante association française, reconnue d’utilité publique, de défense et de représentation des personnes en situation de handicap et de leurs proches. Connue jusqu’en 2018 sous le nom d’Association des Paralysés de France (APF), APF France Handicap agit pour l’égalité des droits, la citoyenneté, la participation sociale et le libre choix du mode de vie des personnes en situation de handicap et de leur famille.
Son projet associatif “Pouvoir d’agir, pouvoir choisir” propose 5 axes stratégiques pour une société inclusive et solidaire. Elle réunit 85 000 acteurs impliqués au quotidien dont 35 000 usagers, 21 000 adhérents, 15 000 salariés et 12 500 bénévoles.
La Voix De l’Enfant est une Fédération qui regroupe 80 associations qui interviennent dans 86 pays. Créée en 1981, elle a pour but « l’écoute et la défense de tout enfant en détresse quel qu’il soit, où qu’il soit ».
La capacité d’indignation de La Voix De l’Enfant fait qu’elle ne peut être indifférente à la souffrance des enfants, considérant que cette dernière n’est pas de l’ordre de la fatalité. Se taire ou feindre de l’ignorer, pour ne pas froisser tel ou tel pouvoir, ne pas protéger la dignité et l’intégrité des enfants en détresse relèvent, pour elle, de la non-assistance à personne en danger.
Les nombreuses associations membres de la Fédération la Voix De l’Enfant sur le terrain représentent un réseau permanent qui permet de démultiplier les forces d’intervention, après avoir recoupé les informations. Ce réseau apporte différents regards face à une même réalité – celle de l’enfant en détresse et se transforme en actions exemplaires adaptées au terrain.
La présente initiative de la Défenseure des enfants s’inscrit dans l’approche inclusive et participative de La Voix De l’Enfant qui, en accord avec son nom, donne la parole aux enfants pour qu’ils s’expriment sur leurs droits tels qu’ils les vivent au quotidien dans leur village, quartier et pays.
Le SAVI (Service d’Accompagnement Vers l’Intégration) de La Vie Active s’occupe depuis 2017 de l’accueil et de l’accompagnement de Mineurs Non Accompagnés (MNA). Il est organisé sur 2 communes ; Béthune et Condette dans le Pas-de-Calais.
Le SAVI est né de la volonté d’apporter une réponse forte à l’accueil des jeunes MNA du territoire, conformément aux valeurs de fraternité et d’humanisme défendues par l’association. Ces structures accompagnent, en accueil collectif (chambres de 3 à 4) 131 jeunes : 50 sur Condette, 20 en appartements diffus sur le secteur du Boulonnais et 61 également en diffus sur Béthune. Au SAVI, l’accent est mis sur les axes d’intégration prioritaire :
- La scolarisation
- L’intégration sportive
- L’intégration culturelle
- L’intégration sociale par le cadre et l’accompagnement
- L’intégration professionnelle
Créée en mars 2015, l’Académie Football Paris 18, plus connue sous le nom de AFP18, est une association sportive qui aspire à faire du football un vecteur d’éducation citoyenne et populaire. Le territoire d’intervention du club étant considéré comme un quartier prioritaire (les Portes du 18e à Paris), l’AFP18 a également vocation à contribuer au développement et à l’épanouissement de l’enfant et de l’adolescent(e) par l’apprentissage du football, par l’accompagnement scolaire et par un plus grand accès à la culture.
Par ailleurs, forte de liens authentiques et particuliers avec ses joueurs(euses), l’AFP18 souhaite aussi travailler sur des questions ayant trait à la relation parents-enfant, à la cohésion sociale et à la promotion de la vie de quartier. Les ambitions du club sont autant sportives (labellisation FFF en 2017) que sociales (collaboration étroite avec le centre social Porte de Montmartre).
Depuis 1996, l’association intervient auprès des enfants de 6 à 12 ans de l’école Trégain vivant sur le quartier de Maurepas et depuis 2017 le Groupe Rennais de Pédagogie Sociale s’adresse également aux jeunes de 12 à 18 ans. L’équipe est actuellement composée de quatre pédagogues, deux sur le projet enfance et deux sur le projet jeunesse. L’association est déclarée en Accueil Collectif de Mineurs, mais fonctionne sans local d’accueil, tout au long de l’année. Les enfants en petits groupes de 2 à 4, accompagnés d’un.e pédagogue, parcourent le territoire à la découverte des innombrables ressources culturelles, sportives et sociales de la ville de Rennes et de ses alentours (bénévolat sur des festivals, rencontres avec des artisans, visite d’une radio, sorties à vélo, découvertes de sports, etc.). Les pédagogues sont force de proposition auprès des jeunes en fonction de leurs centres d’intérêt et de leurs disponibilités pour des sorties ou des projets. La relation de confiance qui s’instaure avec les jeunes et les familles permet souvent d’être médiateur ou facilitateur vers d’autres institutions en cas de besoin.
La prise en main du quartier par ses habitants et l’éducation au cœur de nos quartiers sont deux de nos devises fondamentales. L’idée étant que les jeunes et les habitants plus globalement deviennent acteurs de leurs propres projets. Depuis 2002 et la création de l’association Solidimey dans le 18e arrondissement de Paris, nous nous sommes efforcés de mener de front des actions en direction des enfants et des jeunes.
C’est en ce sens que dès 2002, avec le soutien de La Voix De l’Enfant, nous facilitons notamment l’accès des jeunes au BAFA afin que ces derniers soient en capacité d’être au-devant des enfants, mais aussi que ce diplôme leur apporte une plus-value dans leur parcours de vie. La notion de prise en main du quartier par ses habitants prend donc à ce moment-là toute son ampleur.
Maison de Sagesse est une ONG – Aide humanitaire pour les enfants du monde – Partenaire officiel de l’UNESCO. Créée en 1993 par Denise Fouin, Maison de Sagesse intervient en France et sur tous les Continents et sur tous les besoins de l’enfant : Aide d’urgence, Campagnes Sanitaires, Construction d’Ecoles, de Bibliothèques, Réhabilitation d’Habitats, Scolarisation d’enfants, Aide au Handicap, Préservation du Patrimoine immatériel… Depuis sa création, Maison de Sagesse c’est :
- 41 zones d’interventions ;
- 300 bibliothèques créées en France, au Bénin, au Liban, à Sarajevo, au Congo Brazzaville, en Arménie
- 31 écoles construites (Sénégal, Vietnam, en République Dominicaine, en Inde au Laos et Cambodge) ;
- 150 000 tonnes d’aide d’urgence envoyées à travers le monde ;
- 19 781 enfants légalisés (Madagascar, République Dominicaine…) ;
- 10 729 enfants scolarisés (Bénin, Inde, Brésil, Liban, Madagascar, République Dominicaine, Vietnam) ;
- 1 146 enfants accompagnés dans leur scolarité, aux Centres sociaux (Paris 12e, Paris 13e, Paris 20e) ;
- 685 habitations réhabilitées au Brésil, à Madagascar, en République Dominicaine ;
- 82 forages réparés et créés au Bénin depuis 2008 ;
- Plus de 500 bénévoles
Depuis plus de 28 ans, Maison de Sagesse se bat pour venir en aide aux enfants et aux populations oubliées avec la conviction que la sagesse de l’homme l’emportera sur les égoïsmes, l’indifférence ou l’ignorance, tout en veillant à préserver des traditions et un patrimoine ancestraux en voie de disparition mais essentiels pour maintenir les racines et l’identité culturelle des populations dans un monde tendant à s’uniformiser. C’est une condition de survie de notre humanité et d’avenir pour nos enfants.
Cette association créée le 20 mai 2021, dont la marraine est Geneviève Avenard (ancienne Défenseure des enfants), a pour objet de promouvoir la participation des enfants à la connaissance et à l’exercice de leurs droits, pour leur permettre de bien grandir. Son but est de rendre accessible, dans un véritable enjeu de transformation sociale, la Convention internationale des droits de l’enfant à ceux qui en ont le plus besoin : enfants placés, incarcérés, en précarité sociale … et leurs accompagnants : parents, professionnels, élus, bénévoles.
Elle se donne pour mission de renforcer l’égalité des chances par la création d’instances collectives d’expression et de participation des enfants, sur tout support y compris créatif, pour qu’ils puissent devenir des défenseurs de leurs propres droits (pour eux-mêmes et pour les autres) et porter ensemble leurs voix et leurs recommandations dans l’espace public.
L’association regroupe différents acteurs : l’Association Nationale des Assistants de Service Sociale (ANAS), la Fondation Grancher, Grandir dignement, Repairs 75 !, A côté de toi. Son équipe est composée d’adultes et d’enfants voulant s’engager dans la défense des droits de l’enfant comme droits humains afin de soutenir son action.
L’association A côté de toi a pour objet, le soutien scolaire des enfants et l’alphabétisation des familles, en priorité celles en situation précaire ou de milieux défavorisés dans le but de lutter contre le décrochage scolaire. Elle se veut, en autres, un lien entre l’école et ces familles, qui bien souvent sont désarçonnées du fait de la barrière de la langue ou de l’analphabétisme. L’association accorde un point d’honneur à la réduction des inégalités sociales, à l’impulsion de la solidarité et du vivre ensemble dans les hébergements sociaux et précaires tout en contribuant à la valorisation de la personne humaine en général.
À côté de toi organise des accompagnements et des cours de soutien aux enfants scolarisés dont les parents sont analphabètes, allophones ou très peu instruits, dans le but de réduire les risques de décrochage scolaire. Elle axe ses activités également sur l’alphabétisation ou la remise à niveau des adultes et l’aide sous différentes formes (psychologique, alimentaire, vestimentaire, administrative etc.) aux familles en difficulté pour leur garantir un corps sain dans un esprit sain mais surtout favoriser leur intégration dans la société.
Les Copil’Hôtes : mobilisation collective en accueil familial
Ils sont treize, ils sont jeunes, ils sont dynamiques et motivés… et ils grandissent en famille d’accueil au sein de la Fondation Grancher, institution d’accueil familial spécialisé. Leur nom : les Copil’Hôtes. Leur crédo : faire entendre leur voix et porter des projets collectifs autour de leurs droits dans et en dehors de leur Fondation. Leur slogan : « Quand on pense à nous, on pense à vous ». Tout un programme !
La participation collective des mineurs confiés est l’un des défis majeurs à relever en protection de l’enfance. Leur donner la parole, les laisser être force de proposition pour l’amélioration de l’accompagnement, les soutenir dans la mise en place des projets de sortie collectives… autant d’actions que la Fondation Grancher développe avec les jeunes de son Conseil de la Vie Sociale, les bien nommés « Copil’Hôtes ».
Le défi de la participation collective était pourtant long d’être gagné. Car malgré la loi 2002-2 imposant la mise en place d’espace de participation, les associations de protection de l’enfance restent largement en retard sur ce plan par rapport au secteur médico-social. « Le Conseil de la Vie Sociale fait partie des outils de la loi 2002-2, il est pourtant largement délaissé », commente Léo, chargé de mission Développement au sein de la Fondation Grancher. La faute à qui, ou plutôt à quoi ? « Le manque de temps souvent, mais aussi le manque d’envie parfois. Certains travailleurs sociaux se disent que la participation collective est accessoire, que l’essentiel du travail avec les enfants se fait dans la relation éducative professionnel/enfant. C’est oublier la force des réseaux de pairs et de la mobilisation collective ». Parmi les différents modes d’accueil en protection de l’enfance, l’accueil familial est tout particulièrement en retard sur la question des CVS. « Dans les services d’accueil familial les enfants confiés se connaissent peu, ils ont moins souvent l’occasion de se lier entre eux. Du coup le moindre projet collectif peut avoir des impacts positifs très forts pour l’ensemble du groupe d’enfants », estime Léo.
La Comète est un complexe culturel, sportif, associatif et festif de 6300m² qui a ouvert ses portes en novembre 2015. Gérée depuis ses débuts par l’Association L’Envolée qui avait pour but de développer, de coordonner, d’animer et de gérer les actions culturelles, sportives et festives à Hésingue, c’est aujourd’hui le service culturel de la ville qui a repris le relais. Plus d’une dizaine d’associations résidentes proposent des activités sportives, artistiques ou de bien être tout au long de l’année. La Comète possède aussi son École de Comédie Musicale ! Celle-ci accueille les enfants, les adolescents mais aussi les adultes, permettant d’offrir à chaque élève l’expérience sur scène.
De merveilleux spectacles sont réalisés et tous les élèves y participent ! Entre théâtre, chant, cirque et danse, il y en a pour tous les goûts…
Le centre social Agora est un équipement de proximité, ouvert à l’ensemble des habitants, offrant accueil, animation, activités et services à finalité sociale. S’inspirant des valeurs de dignité, solidarité et démocratie, c’est est un lieu d’échanges et de rencontres.
C’est un foyer d’initiatives porté par des habitants associés appuyés par des professionnels, capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social pour l’ensemble de la population d’un territoire. De l’accueil aux activités culturelles, sportives ou encore ludiques, en passant par des ateliers créatifs et des évènements culturels, les activités proposées au sein du centre social sont très variées et accessibles à tous.
Le Projet Réussite Educative est un service gratuit, ouvert principalement aux familles persannaises résidant dans le quartier prioritaire et/ou les enfants sont scolarisés dans les établissements scolaires classés REP.
Les domaines prioritaires d’intervention sont : les actions santé, la prévention de l’absentéisme et du décrochage scolaire, la prise en charge des élèves temporairement exclus et le soutien à la parentalité.
Crée en mars 1982, le GEPSo est une association qui s’est donnée pour objectif : la promotion du service public social et médico-social, au bénéfice des publics en situation de vulnérabilité. Le GEPSo est la seule association nationale composée d’établissements et de services publics sociaux et médicosociaux accompagnant les usagers principalement dans le domaine du handicap, de la protection de l’enfant, mais aussi des personnes âgées et de l’insertion. Le GEPSo représente près de 250 établissements du secteur public social et médicosocial. Le GEPSo promeut la participation directe des personnes accueillies et accompagnées.
Depuis 2007, des CRU (Comités Régionaux des Usagers), issus des territoires, se sont constitués puis développés. L’intérêt de ces instances n’est pas d’intervenir en lieu et place des professionnels mais d’apporter le regard des usagers sur leurs attentes, les pratiques professionnelles et les politiques publiques. Les comités ne se substituent pas aux Conseils de la Vie Sociale (CVS) : ils les complètent.
Institué par le Conseil Départemental de la Haute-Garonne, le CDEF 31 est un établissement public qui contribue à la mission d’aide sociale à l’enfance. D’une part, il est « le service d’urgence de l’aide sociale à l’enfance », accueillant à ce titre tout mineur qui, sur le département a besoin d’une mise à l’abri immédiate, mettant tout en œuvre pour garantir un accueil chaleureux et sécurisant.
D’autre part, le CDEF 31 fait preuve d’une adaptabilité permanente pour mieux prendre en compte les besoins de la personne accueillie et élaborer des solutions face aux situations les plus sensibles et à la complexité des parcours familiaux et la souffrance qu’elle peut engendrer.
Cette attention est également à l’œuvre à l’échelle de l’établissement, qui ces dernières années, a créé plusieurs dispositifs dans un ensemble de services diversifiés où s’articulent de façon modulable accompagnement de l’enfant et soutien auprès de sa famille.
La MDEA est un Etablissement public qui dépend du Conseil Départemental de l’Ain composé de trois sites d’accueil en hébergement. L’un, situé à Bourg en Bresse, accueille 65 enfants de la naissance à 18 ans sur six groupes répartis par tranche d’âge. Sont accueillies également jusqu’à neuf jeunes femmes mineures ou majeures enceintes ou avec leur(s) enfant(s) de moins de 3 ans. Un autre site se trouve à Ambérieu-en-Bugey et dispose d’une capacité d’accueil de 20 enfants de la naissance à 6 ans. Le dernier, situé à Saint-Martin-de-Bavel, accueille 20 enfants de 4 à 15 ans. La MDEA est également composée de trois Services d’Accompagnement Familial Renforcé (SAFRen) situés à Belley, Château-Gaillard et Bourg-en-Bresse, permettant d’accompagner 30 familles à leur domicile. Les enfants relèvent de la protection de l’enfance et sont placés sur décision administrative ou judiciaire.
Le REMM est le Foyer de l’enfance du département de Meurthe-et-Moselle. Etablissement public relevant de la fonction publique hospitalière, le REMM est rattaché au conseil départemental et assure les missions d’accueil inconditionnel, d’observation et d’évaluation des situations et d’orientation des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance.
Structuré en trois pôles correspondant aux publics accueillis, le REMM compte 19 sites d’accueil répartis sur le département : une Pouponnière (65 places), un centre maternel et parental (37 places), 4 unités d’accueil de petits (3-13 ans), 4 unités d’accueil dédiés aux adolescents (13-18 ans), 2 unités d’accueil d’urgence, 3 unités verticales (3-18 ans) pour un total de 140 places, 7 unités d’accueil dédiées aux mineurs non accompagnés (203 places) et un dispositif appartements accueil en colocations pour 21 jeunes.
Psycom est un organisme national d’information sur la santé mentale et de lutte contre la stigmatisation. Il a pour objectif de faire de la santé mentale l’affaire de toutes et de tous.
Il vise à :
- promouvoir une vision globale de la santé mentale à destination de publics variés,
- proposer une information fiable, accessible et indépendante sur la santé mentale, les troubles psychiques, les soins, les traitements, l’accompagnement social, les droits, etc.
- décrypter la stigmatisation liée aux problèmes de santé mentale, et développer des outils pour agir contre les discriminations des personnes vivant avec des troubles psychiques.
Cet organisme mène des actions de sensibilisation et de formations auprès d’un large public (patients, proches, professionnels de santé, du social, du médico-social, de l’éducatif, de la justice, élus, journalistes, etc.) et travaille de manière systématique avec les personnes concernées (usagers, proches et professionnels) ainsi que des membres d’associations d’usagers et de proches.
Les associations partenaires de la Consultation 2019
AEDE – Agir Ensemble pour les Droits de l’Enfant – est un collectif regroupant plus de 50 organisations de la société civile travaillant dans tous les domaines de l’enfance. Elles rédigent ensemble, avec les enfants et les jeunes, des rapports sur la situation des enfants en France pour le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies dans le but de promouvoir les droits des enfants et leur respect partout en France.
La participation des enfants et des jeunes aux questions qui les concernent est l’un des principes fondamentaux de la CIDE. Pour AEDE, non seulement il faut encourager le recueil de leur parole, mais aussi donner plus de force à leur participation afin qu’ils soient véritablement acteurs de leurs droits et en mesure d’interpeller les organisations membres du Collectif et les décideurs publics sur les sujets qui les concernent.
Fondation catholique reconnue d’utilité publique, acteur engagé de la prévention et de la protection de l’enfance, Apprentis d’Auteuil développe en France et à l’international des programmes d’accueil, d’éducation, de formation et d’insertion pour redonner aux jeunes et aux familles fragilisés ce qui leur manque le plus : la confiance.
Apprentis d’Auteuil mène depuis plus de 150 ans des actions en faveur de l’enfance et de la jeunesse en difficulté. La fondation contribue à proposer des solutions concrètes et des alternatives innovantes dans quatre grands domaines : la protection de l’enfance, la lutte contre le décrochage scolaire, l’insertion socioprofessionnelle des jeunes 16-30 ans et le soutien aux familles. Dans nos 230 établissements en France métropolitaine et en Outre-Mer, elle accueille, éduque et forme près de 27 000 enfants et jeunes. Elle soutient par ailleurs près de 6000 familles dans leur responsabilité éducative, au travers de dispositifs de soutien à la parentalité.
A l’international, Apprentis d’Auteuil a choisi d’agir en partenariat. La fondation mène des actions dans plus de 32 pays aux côtés de ses 70 partenaires locaux.
Pourquoi nous engageons-nous dans le projet « J’ai des droits, entends-moi ! » ?
Ce n’est pas la première fois qu’Apprentis d’Auteuil s’engage dans une démarche de concertation auprès des jeunes qu’elle accompagne : en 2016, à l’occasion de son 150ème anniversaire, elle a donné la parole aux enfants et aux jeunes en les questionnant sur les sujets qui leur tenaient à cœur, leurs rêves, leurs difficultés, leurs envies. Cette démarche a donné lieu à la publication d’un livre « Prendre le parti des jeunes », qui a été largement diffusé en amont de l’élection présidentielle de 2017. Pour redonner la confiance aux jeunes et familles en difficulté, la fondation est convaincue qu’il est indispensable de prendre en compte la parole de chacun. Pour nous, il n’y a pas de plus beau projet que celui conçu et mis en œuvre avec ceux-là mêmes qu’il concerne. Alors que nous nous apprêtons à déployer notre projet éducatif, promouvoir le droit à la participation comme levier pour permettre aux jeunes de se reconstruire mais aussi d’acquérir la légitimité pour prendre part aux processus de décisions les concernant nous a semblé tout naturel.
A travers son action, l’Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes souhaite promouvoir la participation des enfants et des jeunes à la décision publique et leur concertation au niveau local avec les élu.e.s. Pour cela, elle accompagne depuis plus de 25 ans les collectivités territoriales dans la mise en place de démarches de participation des jeunes à la co-construction des politiques publiques.
Il a donc été naturel pour l’Anacej de s’impliquer, par le biais de son Comité jeunes, dans la démarche de consultation portée par le Défenseur des droits pour recueillir l’avis des plus jeunes sur les droits de l’enfant, dont la promotion et l’effectivité, anime notre réseau depuis la création de l’association ».
La Fondation de l’Armée du Salut, issue du projet de l’Armée du Salut créé en 1878 par William Booth et depuis sa création en 2000, mène et coordonne l’action d’établissements et services sociaux, médico-sociaux et sanitaires au service d’enfants et d’adultes en situation de vulnérabilité ou de précarité.
Conformément à son projet régulièrement revisité, le travail réalisé au service des personnes accueillies s’efforce de traduire au quotidien un ensemble de valeurs humanistes, concordant parfaitement avec celles, chrétiennes, auxquelles l’Armée du Salut est fondamentalement attachée, telles que l’inconditionnalité de l’accueil, l’accompagnement de chaque personne accueillie dans sa globalité et l’écoute de sa parole. La Fondation développe depuis peu avec le concours de nombreux partenaires une action de sensibilisation afin de lutter contre toute forme de traite des êtres humains.
Implantés à Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nîmes, Paris, Saint-Malo et Strasbourg, les établissements du secteur Jeunesse accueillaient fin 2017, plus de 650 jeunes et familles dans le cadre d’actions variées, parmi lesquelles : mesures de protection de l’enfance ; accueil de jour ou temporaires ; accompagnements à domicile ; hébergement, semi-internat et internat, lieu de vie partagé jeunes-accompagnants ; accompagnement de jeunes en difficultés psychologiques et d’apprentissage ; accueil et accompagnement de mineurs étrangers isolés (MNA), actions socioculturelles et de loisir ; interventions périscolaires ; soutien à la parentalité. L’accompagnement personnalisé de chaque enfant, adolescent peut viser à pallier les carences éducatives et affectives, à favoriser les liens avec les familles, à soutenir les jeunes dans leur scolarité et leur formation, à leur donner confiance en eux et dans leur entourage afin de concourir à leur autonomie et de favoriser l’émergence de projets. Au cœur du travail réalisé au service des jeunes et de leur bien-être : l’interdisciplinarité des équipes professionnelles, le souci de l’accès aux savoirs, à l’éducation et aux loisirs, le renforcement des liens sociaux et la prévention des risques d’exclusion sociale.
C’est dans ce cadre que la Fondation de l’Armée du Salut souhaite encourager et participer aux actions visant à une meilleure connaissance des droits de l’enfant, tant auprès des enfants eux-mêmes que des adultes qui les entourent au quotidien. En ce sens, expérimenter un dispositif d’informations des enfants sur leurs droits et recueillir leurs paroles, expression, représentations sur ces thématiques nous semblent particulièrement éloquents. Nous serons heureux également de concourir à la célébration du 30e anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfants aux côtés des équipes du Défenseur des droits et des enfants.
Créée en 1948, la CNAPE est une fédération nationale d’associations qui accompagnent et accueillent les enfants, adolescents et jeunes adultes en difficulté. Son action s’inscrit dans le respect de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et dans le cadre des politiques publiques relatives à l’enfance et à la jeunesse. Ensemble associatif dynamique, son réseau est implanté sur tout le territoire métropolitain et ultramarin.
La CNAPE milite activement pour une meilleure prise en compte de la parole des enfants et des jeunes. La participation, mise en avant dans les travaux prospectifs de la fédération, constitue l’un des grands enjeux de son projet politique. C’est la raison pour laquelle le réseau de la CNAPE a pris part à la consultation nationale sur les droits de l’enfant.
L’association Jean Gailhac (loi 1901) accompagne des jeunes dans la cadre de la prévention et de la protection de l’enfance.
Elle est composée d’une MECS pour les 4 à 21ans, un pôle de jour proposant de l’accompagnement éducatif et scolaire pour les 6 à 21 ans, et un pôle de soutien à la parentalité.
Le groupe ayant participé aux ateliers concernant la CIDE est issu du CREF (centre de Réentrainement à l’Effort et à la Formation) et composé de jeunes âgés entre 13 et 16 ans. En rupture scolaire, ils reçoivent un accompagnement scolaire, technique, sportif et une découverte du milieu professionnel par le biais de stages. Le but étant de développer des attitudes d’apprentis en vu de décrocher un contrat d’apprentissage, de professionnalisation ou d’envisager un retour vers une scolarité ordinaire.
Issue du mouvement ATD Quart Monde et des clubs de prévention, Action Jeunesse de l’Aube (AAJA) est une association de protection de l’enfance créée en 1972 et située à Troyes dans l’Aube. Forte de ses 50 salariés, l’association assure l’accompagnement de 75 jeunes âgés de 11 à 21 ans dans le cadre de mesures judiciaires et administratives. L’AAJA répartie son activité entre : 3 unités de vie pour une capacité de 32 places (+ une place d’urgence) ; un Accueil de Jour et d’Accompagnement à la Parentalité représentant 32 mesures ; 7 appartements de suite destinés à préparer les futurs et jeunes majeurs à l’autonomie.
La participation, pour quoi faire ? « Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est à dire traversée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalités d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de ses contradictions. » Cette citation attribuée au philosophe Paul Ricoeur fait état d’un contrat social auquel nos établissements et services sont pleinement associés. Faire société, prendre part à la société. Cela n’est possible que si l’on nous donne les moyens de penser notre société, de nous penser dans cette société, de la contester. Pour l’AAJA, la participation des jeunes s’inscrit dans une visée éthique. Il s’agit de passer d’une configuration de vulnérabilité, induite par la notion d’aide contrainte, à une capacité d’agir ou empowerment : ce processus par lequel un individu acquiert les moyens de renforcer sa capacité d’action et de s’émanciper. C’est à cette condition que les jeunes pourront s’approprier pleinement leur parcours de vie à l’issue de notre intervention.
Ty Ar Gwenan fait partie de l’Association Départementale pour la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence du Finistère.
Ty Ar Gwenan accueille 18 jeunes de 15 à 21 ans : 8 places en internat au sein d’un foyer éducatif, 10 places au service Starti’jeunes en hébergement indépendant. Ces jeunes rencontrent des difficultés d’ordre social, familial, comportemental, professionnel ou scolaire ; si certaines de ces difficultés sont dominantes, c’est bien le cumul de ces fragilités qui amène à la nécessité de proposer à ces jeunes un accompagnement spécialisé.
Les jeunes que nous accompagnons ont une histoire de vie très difficile. Ils ont peu souvent l’occasion de s’exprimer sur leur statut d’enfant placé. Ce projet de consultation est l’occasion rêvée pour eux de dire ce qu’ils ressentent et de se faire entendre. Lors des premiers ateliers, nous avons pu mesurer leur besoin de parler sur les sujets qui les préoccupent.
Acodège est une association loi 1901, reconnue d’intérêt général, d’inspiration humaniste et militante. Elle développe des actions de prévention, de soin, d’accueil, d’éducation, de formation et de réinsertion sociale. Elle intervient auprès d’un public d’enfants, d’adolescents ou d’adultes en situation de handicap et/ou en difficulté sociale (en lien avec les familles ou les personnes référentes).
Organisée en deux principaux pôles, social et handicap, Acodège regroupe près de 40 établissements, services sociaux ou médico-sociaux, nécessaires à sa mission. Ses effectifs atteignent aujourd’hui les 984 salariés dont 224 ouvriers ESAT. En 2018, 6 361 personnes ont bénéficié d’un accompagnement de la part des équipes Acodège.
La première association de « sauvegarde de l’enfance », à l’origine d’Acodège, a été créée à Dijon en 1942. Soixante-dix-sept ans plus tard, Acodège est fortement implantée dans toute la Côte-d’Or, mais son rayon d’action naturel est la région Bourgogne-Franche-Comté et les départements voisins (l’association est notamment présente en Haute-Marne).
L’association a toujours eu la volonté d’échanger autour de ses pratiques et de suivre au plus près l’évolution des publics et de leurs besoins. Ainsi, Le droit à la participation des enfants est un axe essentiel, moteur qui permet de faire cheminer les regards que nous nous devons d’avoir sur les accompagnements des enfants, des jeunes que nous prenons en charge dans le cadre spécifique de la protection de l’enfance.
Le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (COFRADE) a pour objectif de veiller à la bonne application de la Convention relative aux droits de l’enfant en France (CIDE). Pour ce faire, en tant que collectif d’associations, le COFRADE s’est donné pour mission de coordonner l’action de ses 54 associations membres ainsi que de promouvoir les droits de l’enfant, et ce notamment à travers les évènements annuels qu’il organise tels que les Débats d’adolescents et les Etats généraux des droits de l’enfant. Le COFRADE exerce également une mission de plaidoyer auprès des pouvoirs publics dans le cadre de projets et propositions de lois afin d’impulser les adaptations législatives nécessaires pour mettre le droit français en conformité avec ses engagements internationaux. Enfin, le COFRADE est engagé dans le processus de contrôle de l’application de la CIDE auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU et publie ainsi un rapport alternatif tous les cinq ans sur la base de l’expertise de ses associations.
Comme en témoignent les évènements organisés par le COFRADE, une très grande place est faite aux enfants pour leur permettre de s’exprimer directement sur les sujets qui les concernent. En effet, le COFRADE est fermement convaincu que leur donner la parole est le moyen le plus légitime de porter leurs revendications dans le débat public.
Le CLAVIM (Cultures, Loisirs, Animations de la Ville d’Issy-les-Moulineaux) est une association 1901 qui s’attache à favoriser l’autonomie, la bienveillance, la tolérance, la fraternité, le respect et la solidarité en privilégiant le faire ensemble autour d’un objectif commun à partager : le vivre ensemble.
Elle s’adresse à tous les âges de la vie, à toutes les générations et développe ses actions au cœur des questions éducatives. Le CLAVIM intervient dans les domaines de l’animation, de la prévention et de la culture sur la Ville d’Issy-les-Moulineaux.
Depuis sa création en 1982, le CLAVIM a su adapter et développer des services de proximité et des actions de qualité pour répondre aux besoins nouveaux des jeunes et de leurs familles. L’association travaille pour ses projets et ses actions en étroite collaboration avec un ensemble de partenaires institutionnels et associatifs. Il s’agit, avec l’ensemble des services, des associations et des structures présentes sur la ville, de construire des réponses plus adaptées aux besoins des jeunes et de leurs familles. Ce travail en réseau favorise une reconnaissance mutuelle et l’orientation des usagers sur des structures appropriées.
Le CLAVIM et les Droits de l’enfant
Le CLAVIM organise, depuis sa création, l’accompagnement des enfants en dehors des temps scolaires (avant et après l’école, le mercredi et les vacances scolaires). Les accueils de loisirs s’inscrivent dans un projet éducatif global orienté vers l’éveil, la découverte, la détente et le progrès. Le principe de l’enfant considéré comme sujet et acteur est au cœur de l’action des accueils de loisirs.
Chaque année, en novembre, la Ville d’Issy-les-Moulineaux signataire de la charte Ville amie des enfants en 2003, célèbre son engagement en faveur de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) à travers les Semaines Isséennes des Droits de l’enfant. Ateliers, visites d’expositions, créations, rencontres, autant de temps forts de participation des enfants pour s’exprimer sur le thème de l’année.
DEI-France est la section France de l’ONG – Défense des enfants international – crée en 1979, pour accompagner la rédaction de la convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) jusqu’à son adoption à l’ONU, le 20/11/1989. DEI-France a aujourd’hui trois grandes missions. La première, faire connaître la CIDE à tous : professionnels, parents, enfants, bénévoles…La seconde, veiller à son application en lien avec les institutions, la société civile, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU. Elle co-coordonne, à ce titre, le collectif AEDE (Agir ensemble pour les droits de l’enfant), crée à son initiative, et qui réunit 60 acteurs de la société civile en vue de la réalisation d’un rapport alternatif au rapport officiel du gouvernement, afin d’apporter à l’ONU, une vision forte et indépendante, associant des enfants et des jeunes, sur l’application en France de la CIDE. La troisième, favoriser la participation des enfants et des jeunes à la défense des droits humains. Résolument inscrite dans une approche des droits de l’homme, elle s’adresse prioritairement aux enfants et jeunes les plus éloignés de leurs droits (en exil, placés, incarcérés, à la rue, en bidonvilles, en hôtels sociaux, vivants en quartiers défavorisés), afin qu’ils puissent être informés de leurs droits, être entendus, leur avis dûment pris en compte, dans toutes les affaires qui les concernent. Une expérience primordiale pour eux, car elle leur permet de transformer leurs difficultés en forces de vie. C’est pourquoi, DEI-France s’est fortement impliquée dans la consultation 2019, du Défenseur des droits « J’ai des droits, entends moi » pour recueillir leur parole et leurs recommandations en vue de les restituer au national et à l’international.
Les Copil’Hôtes : mobilisation collective en accueil familial
Ils sont treize, ils sont jeunes, ils sont dynamiques et motivés… et ils grandissent en famille d’accueil au sein de la Fondation Grancher, institution d’accueil familial spécialisé. Leur nom : les Copil’Hôtes. Leur crédo : faire entendre leur voix et porter des projets collectifs autour de leurs droits dans et en dehors de leur Fondation. Leur slogan : « Quand on pense à nous, on pense à vous ». Tout un programme !
La participation collective des mineurs confiés est l’un des défis majeurs à relever en protection de l’enfance. Leur donner la parole, les laisser être force de proposition pour l’amélioration de l’accompagnement, les soutenir dans la mise en place des projets de sortie collectives… autant d’actions que la Fondation Grancher développe avec les jeunes de son Conseil de la Vie Sociale, les bien nommés « Copil’Hôtes ».
Le défi de la participation collective était pourtant long d’être gagné. Car malgré la loi 2002-2 imposant la mise en place d’espace de participation, les associations de protection de l’enfance restent largement en retard sur ce plan par rapport au secteur médico-social. « Le Conseil de la Vie Sociale fait partie des outils de la loi 2002-2, il est pourtant largement délaissé », commente Léo, chargé de mission Développement au sein de la Fondation Grancher. La faute à qui, ou plutôt à quoi ? « Le manque de temps souvent, mais aussi le manque d’envie parfois. Certains travailleurs sociaux se disent que la participation collective est accessoire, que l’essentiel du travail avec les enfants se fait dans la relation éducative professionnel/enfant. C’est oublier la force des réseaux de pairs et de la mobilisation collective ». Parmi les différents modes d’accueil en protection de l’enfance, l’accueil familial est tout particulièrement en retard sur la question des CVS. « Dans les services d’accueil familial les enfants confiés se connaissent peu, ils ont moins souvent l’occasion de se lier entre eux. Du coup le moindre projet collectif peut avoir des impacts positifs très forts pour l’ensemble du groupe d’enfants », estime Léo.
La troupe « De Vives voix » réunit 9 jeunes du SAF de Bourg la Reine et La fondation Grancher qui comporte le SAF parisien et l’établissement Jonas Ecoute.
Géré et financé par la Ville de Paris, le Service d’Accueil Familial est destiné à accompagner des enfants, adolescents et jeunes adultes (021) confiés à l’aide sociale à l’enfance par décision administrative ou judiciaire. Selon des termes de l’article l221-1 du code de l’action sociale et des familles, le service a pour mission “d’apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique (…) aux mineurs non émancipés et aux majeurs de moins de vingt et un ans (…) confrontés à des difficultés familiales, sociales et éducatives susceptibles de compromettre gravement leur équilibre. Ces jeunes sont par la suite accueillis au sein d’une “famille d’accueil” et l’éducation de l’enfant au quotidien sera de la responsabilité d’une assistante familiale employée par le service et agrée par la PMI de son département.
L’Oiseau-Lyre est une association qui a pour but d’assurer un service culturel de proximité et d’intérêt général aux enfants, de concourir à leur épanouissement global tant au niveau individuel que collectif et de contribuer à leur réussite scolaire, professionnelle et personnelle.
Le droit des enfants et le droit à la participation des enfants nous importe beaucoup. Ils complètent nos actions en tant qu’association. Nous souhaitons permettre aux enfants de développer la connaissance de leurs droits et d’avoir la possibilité d’en être acteur, ce qui leur permettra de s’élever et de réaliser qu’il existe une multitude de choix possible qui s’offrent à eux pour l’avenir.
Créée en 2010, Grandir Dignement est une association française, loi 1901, basée à Nancy et engagée dans plusieurs pays pour une meilleure connaissance, reconnaissance et application des droits de l’Homme et des droits de l’Enfant. Spécialisée dans l’accompagnement des mineurs en conflit avec la loi, Grandir Dignement cherche à garantir le respect de la dignité humaine en milieu carcéral, et plus généralement, durant tout le processus judiciaire. A ce titre l’association accorde beaucoup d’importance à quatre principes : le principe d’humanité, d’indépendance, d’impartialité et de neutralité. L’association agit dans trois pays : Madagascar, Niger, France et travaille sur trois pôles : le pôle carcéral, le pôle plaidoyer et sensibilisation et le pôle insertion socio-professionnelle. Pour ses actions, l’association a reçu le Prix des Droits de l’Homme de la République Française en 2013.
« Le respect des droits de l’enfant et de sa dignité doit être reconnu pour tous les enfants quels que soient les actes commis, quelles que soient les origines, quels que soient les lieux ou modes de vie. Les droits de l’enfant ne se méritent pas, ils ne sont pas soumis à condition et jamais négociables ». Hélène MULLER – Directrice de Grandir Dignement
IMPORTANCE DU DROIT A LA PARTICIPATION
Grandir Dignement a pour conviction qu’il est urgent de donner une place aux jeunes afin de les encourager à devenir des citoyens engagés dans la construction d’un monde plus juste. Il est important de permettre aux jeunes de s’informer, d’être sensibilisé et de conscientiser leurs droits et de promouvoir leur participation aux changements et réformes qui les concernent. Le droit de s’exprimer et celui d’être entendu sont primordiaux pour ces jeunes afin qu’ils comprennent que le monde a besoin d’eux, de leurs idées, de leurs voix et qu’ils sont dignes de confiance. Donner la voix aux enfants c’est leur permettre de s’engager et de devenir les réels acteurs de leur propre vie et de leur avenir. C’est dans sens que Grandir Dignement accorde beaucoup d’importance au droit à la participation car celui-ci pousse les jeunes vers l’autonomie, l’indépendance, l’engagement et peut permettre de faire changer les choses en vue d’un plus grand respect des droits et de la dignité des enfants à travers le monde.
Créé en septembre 2013 à Saint-Denis (93), dans la banlieue de Paris, par des jeunes adultes hommes et femmes, ayant en commun la pratique des arts martiaux et l’engagement pour la défense des droits civiques. Le cercle sportif d’éducation social et solidaire Yag Bari mobilise aujourd’hui un nombre important de personnes engagées dans la lutte contre les discriminations et les inégalités sociales. Professionnels du sport et de l’éducation, acteurs associatifs ou bénévoles, nous ambitionnons à partir de ce projet d’offrir une voie vers l’inclusion sociale aux enfants, adolescents et jeunes adultes en situation de grande précarité et/ou marginalisés. Développant une pédagogie sociale inspirée des principes des arts martiaux traditionnels, nous envisageons les pratiques physiques et activités socio-éducatives tant comme moyen de libération des facultés humaines que comme outil de renforcement de la cohésion sociale.
Le comité des jeunes de l’ODPE (Observatoire départemental de la protection de l’enfance) 66 est une initiative portée par le Conseil départemental des Pyrénées Orientales, et pilotée par la direction Enfance Famille.
C’est une volonté forte du Département des Pyrénées-Orientales, et notamment de sa présidente Hermelyne Malherbe, de développer la participation des jeunes suivis en protection de l’enfance aux instances de l’ODPE. Il s’agit d’une démarche d’amélioration du dispositif de protection de l’enfance. Cette démarche suit l’évolution législative: la loi du 16 mars 2016 relative à la protection de l’enfant et le décret qui en découle (septembre 2016) concernant la composition des ODPE, favorisent la représentation des enfants et de leurs familles au sein des ODPE.
Les membres du comité de pilotage de l’ODPE ont validé le 02 décembre 2016 plusieurs axes de travail, dont « La mise en place d’un comité des jeunes. »
Ce comité a été mis en place en septembre 2017. Le comité des jeunes fait part en comité technique et en comité de pilotage des réflexions collectives et des propositions qui en découlent. A chaque comité technique, les membres partenaires (établissements d’accueil, magistrats, avocats pour enfant, centre hospitalier spécialisé, protection judiciaire de la jeunesse, etc.) ont le souci de prendre en compte la parole des jeunes et de décliner autant que possible leurs propositions sur le terrain et dans les procédures.
Nous, Anaïs, Slavi, Boiro, Andrei, Diana, Joao, Ana Maria, Sow et les autres… sommes des jeunes, enfants, et parents qui se sont rassemblés parce que nous avons en commun d’avoir été laissés à la porte de l’école de la République française. Nous sommes parents, enfants et jeunes “du voyage”, mineurs isolés étrangers, et aussi enfants, jeunes et parents vivant en bidonville, squat ou hôtel social à Paris, Bordeaux, Toulouse, Lille, Nantes, Besançon et partout en France.
En partageant nos histoires, nous avons découvert que cette commune expérience de l’exclusion scolaire nous rassemblait et nous donnait la force de réclamer ensemble le droit à nouveau de rêver, pour nous, et pour les enfants et les jeunes qui nous ressemblent.
L’association PRADO BOURGOGNE accueille des enfants confiés au titre de la Protection de l’enfance et de la Protection judiciaire de la Jeunesse, dans le Département de Saône et Loire. Les enfants sont accueillis et accompagnés par différents services : familles d’accueil, appartements éducatifs et maisons d’enfants à caractère social.
L’association PRADO BOURGOGNE a fait de l’accès à la citoyenneté une de ses priorités. C’est dans cet esprit que des jeunes accueillis à la Maisonnée (MECS située à Macon) et en Placement familial ont été sollicités pour participer au Projet de Consultation des enfants.
A ce jour, une dizaine d’enfants et jeunes sont mobilisés sur ce projet. Plusieurs rencontres ont déjà permis de les sensibiliser aux droits des enfants et de les aider à exprimer leur avis, sur la façon dont ils vivent ces droits dans leur quotidien, à travers un projet artistique.
Après un temps de sensibilisation aux droits de l’enfant, les participants vont réaliser un travail écrit sous forme d’atelier SLAM, qui débouchera sur la réalisation d’une petite vidéo musicale.
La Comète est un complexe culturel, associatif, festif et sportif inauguré fin 2015 gérée et administrée par l’Association L’Envolée. Elle s’articule autour de 3 pôles d’activités : Culturel (musique, théâtre, humour, cirque, l’école de comédie musicale) ; sportif avec des entrainements et compétitions de sport (volley, badminton, basket, boxe américaine, yoga, gym…) ; ainsi que des manifestations organisées par les associations locales. La Comète a pour projet général d’intégrer et de véhiculer, tant dans sa programmation que dans les moyens mis en œuvre pour l’accueil de tous les publics, des valeurs de partage, d’épanouissement personnel, de solidarité, d’ouverture au monde, de diversité et de tolérance.
En 2016, nous avons créé une Ecole de Comédie Musicale avec 50 élèves âgés de 7 à 14 ans. Nos élèves ont des cours de chant, théâtre, cirque et danse du mardi au vendredi.
En 2018, il y a eu la création du spectacle MONT TRESOR. Un spectacle qui a pour objectifs d’aborder ensemble la convention internationale des droits de l’enfant, mettre les enfants au cœur du projet en leur donnant la parole, en prenant en compte leurs questionnements, leurs propositions et leur faire connaitre la CIDE. Les enfants ont été initié aux valeurs véhiculées par le projet pédagogique du spectacle MONT TRESOR : Le partage, l’échange, la vie en collectivité, le vivre ensemble… Les enfants ont participé à ce projet collectif afin de mieux se connaître, d’échanger et de prendre en compte leurs individualités.
Le 1er janvier 2018, la fusion entre la Fondation et le CFPE Etablissements a donné naissance à la nouvelle Fondation Méquignon Droit d’enfance. Droit d’enfance accueille et accompagne au quotidien des enfants confrontés à des difficultés sociales et familiales multiples : maltraitances physiques, sexuelles et psychologiques, carences éducatives, conflits parentaux, conduites addictives des parents… Parce que chaque histoire est différente, les professionnels de Droit d’enfance proposent un accompagnement personnalisé soucieux des problématiques propres à chaque enfant mais avant tout fondé sur ses compétences personnelles.
En réponse aux problématiques de la protection de l’enfance, nous développons des dispositifs qui nous permettent d’accompagner au mieux les enfants, les jeunes et leurs familles.
La Maison d’Enfants Françoise Dolto est un de ces dispositifs. L’établissement accueille des enfants, des garçons et filles, âgés de 3 à 13 ans. Son action s’inscrit dans le champ de la protection de l’enfance. Les jeunes peuvent arriver dans le cadre d’un accueil provisoire, ou dans le cadre d’une ordonnance de placement provisoire. L’une des spécificités de la Maison d’Enfants Françoise Dolto est de privilégier l’accueil de fratries dans le but de soutenir un lien frères et sœurs parfois ébranlé par leur parcours de vie.
La participation des enfants au fonctionnement de la maison d’enfants est une volonté de l’établissement. De ce fait un Conseil d’Etablissement (CE) est créé depuis le début de l’année 2019. Il vient compléter les réunions d’enfants. Un représentant titulaire et un représentant suppléant par maison, ont été élus pour une durée allant de 1 an minimum à 3 ans maximum.
Le CE est un lieu d’échange et d’expression sur toutes les questions relatives au fonctionnement de l’établissement dans lequel sont accueillis les enfants. Il est également un lieu d’écoute très important, ayant notamment pour vocation de favoriser la participation des membres.
Depuis sa création, il s’agit d’une instance particulièrement investie par les enfants.
Hors la Rue est une association qui repère, oriente et accompagne les mineurs étrangers en danger sur Paris et sa région. Notre mission vise à favoriser et rendre effectif l’accès au droit des mineurs étrangers en danger dans un contexte migratoire.
Association de terrain avant tout, Hors la rue mène des tournées dans les rues de Paris et de proche banlieue pour repérer les jeunes en situation de danger (Mineurs Non Accompagnés, primo-arrivants, jeunes en famille en mendicité, mineurs présumés victimes de la Traite des êtres humains…) et créer un lien de confiance.
En complément de cette action, Hors la Rue dispose d’un centre de jour situé à Montreuil, dans lequel les jeunes disposent d’un accompagnement socio-éducatif et d’un suivi dans leurs démarches vers le droit commun : protection de l’enfance par les services départementaux, scolarisation, logement, accès à la santé…
L’association mène également des actions de sensibilisation et de plaidoyer afin de favoriser une meilleure prise en charge des enfants étrangers en danger par les pouvoirs publics, afin que tous les enfants aient enfin le droit à une vie d’enfant !
Pourquoi le droit à la participation des enfants est important ? Pourquoi ce projet est important ?
La mission principale de Hors la Rue vise à faire respecter les droits des enfants étrangers en situation de danger, les plus marginalisés et les plus éloignés de toute prise en charge. Il est donc important pour nous que le droit à la participation, comme tous les autres droits, soit respecté.
Le droit à la participation, c’est se rendre acteur du monde social dans lequel on vit. Il permet en effet de garantir le droit de penser, de s’exprimer, de donner un avis, de développer un esprit critique, bref de devenir citoyen de demain.
En ce sens, ce projet a permis d’offrir un cadre d’expression au public que nous accompagnons. A travers les divers ateliers organisés dans le cadre de la consultation nationale, les jeunes ont pu donner leurs avis et réfléchir à des propositions permettant d’améliorer leurs droits. Pour la grande majorité, ils ont ainsi pu découvrir ce qu’était le droit à la participation et toute l’importance de le rendre effectif.
Grâce à ce projet, les jeunes que nous accompagnons ont pu se sentir considérés et investis d’une mission. Pour ces raisons, nous remercions le Défenseur des droits qui, par le biais de cette consultation, a permis de donner aux jeunes de Hors la Rue la possibilité de s’exprimer sur leurs droits.
L’Institut international des droits de l’Homme et de la paix place au cœur de son projet la volonté de contribuer au développement d’une culture de paix en favorisant la connaissance des droits de l’Homme par tous les citoyens, au moyen d’actions d’éducation aux droits de l’Homme et aux valeurs citoyennes.
L’Institut accorde une place majeure à la jeunesse, au travers des programmes pédagogiques mis en œuvre tout au long de l’année. Le projet européen Walk the Global Walk, le Prix liberté, les Concours de plaidoiries à Madagascar et en Mauritanie, sont autant d’initiatives qui permettent de sensibiliser et de donner la parole aux jeunes sur des problématiques liées aux droits de l’Homme et aux droits de l’enfant. Ils peuvent ainsi devenir acteurs de leur récit et de leur apprentissage de la citoyenneté.
Au Secours Catholique-Caritas France, plus de 68 000 bénévoles et moins de 1 000 salariés agissent contre la pauvreté et en faveur de la solidarité, en France et dans le monde. L’association loi 1901 – créée en 1946 – se mobilise sur le territoire hexagonal et outre-mer et apporte son soutien aux personnes les plus fragiles, et en particulier les enfants, dans plus de 70 pays et territoires en lien avec le réseau mondial Caritas Internationalis. Le Secours Catholique s’attaque à toutes les causes de pauvreté, d’inégalités et d’exclusion. L’association interpelle l’opinion et les pouvoirs publics et propose des solutions dans la durée. Elle place au cœur de son action la participation des personnes accompagnées et le renforcement de la capacité de tous à agir ensemble. A travers son action, le Secours Catholique écoute la parole des enfants et leur permet de participer aux choix les concernant. L’approche participative n’est pas si simple à mettre en place : elle bouscule les places de chacun, les postures, les savoir-faire, les apprentissages, les habitudes, les certitudes… Mais les enfants sont encouragés à développer leur capacité de réflexion et leur esprit critique, pour qu’ils puissent dire ce qu’ils ont à dire. Ils sont alors acteurs de leur vie et renforce leur citoyenneté, sont prêts à s’engager pour une société plus juste et fraternelle où chacun a sa place.
Dans les Côtes d’Armor, le Secours Catholique porte deux projets spécifiquement destinés aux familles en situations de grande précarité. L’Escale Familles est un accueil de jour ouvert 4j/7, où une centaine de famille par an, vivant dans une grande précarité de logement (hôtel, hébergement chez des proches…), viennent pendant quelques semaines ou plusieurs mois pour trouver de la chaleur humaine, de l’entraide et des services adaptés à leurs besoins (espace cuisine, espace de jeux pour les enfants, lessive, douche…). Pause Toit est un projet permettant l’hébergement de quelques familles dans des situations précaires. Il se veut être un tremplin vers les hébergements de droit commun, grâce à un accompagnement individualisé (démarches administratives, liées à la vie quotidienne, tissage de liens sociaux…).
Permettre aux enfants de s’exprimer sur ce qu’ils vivent dans ces situations particulières est important afin de partir de leur vécu et leur avis dans toute décision qui les concerne. Cela amène à réfléchir autrement le soutien aux familles dans les lieux d’accueil. C’est aussi l’occasion d’une animation avec les parents autour des droits de l’enfant.
A Mayotte où l’association existe depuis 2002, le Secours Catholique en accueillant et accompagnant les personnes qui vivent dans la précarité doit faire face aux nombreuses disparités présentes sur le territoire. Mayotte est la plus grande maternité de France voire de l’Europe. Énormément d’enfants sont présents sur l’île, des enfants nés sur le territoire ou qui viennent des îles voisines, certains vivent avec leur famille dans des conditions très précaires, voire parfois inhumaines. Ces familles rencontrent beaucoup de difficultés, notamment l’accès aux droits, en particulier en ce qui concerne les soins ou l’éducation. Beaucoup d’enfants ne peuvent avoir accès à la scolarisation.
Le Secours Catholique soutient l’éducation et les solidarités familiales à travers l’accès aux droits et à l’égalité des chances, l’accueil et le vivre ensemble entre toutes les communautés, le renforcement d’un réseau de solidarité et d’animation adaptée. La délégation de Mayotte est composée de 3 pôles : Le centre Nyamba créée en 2005, accueille 70 jeunes (16-25 ans) et des enfants (8-12 ans) déscolarisés en vue de leur apporter une perspective concrète d’avenir personnel et/ou professionnel en lien avec leur environnement familial, social et de leur transmettre des valeurs de vivre ensemble. Des cours d’enseignement (français, maths, culture général,…) sont dispensés, ainsi que des initiations à un métier : couture, coiffure …Des sorties pédagogiques et de découverte de l’île sont organisées lors des temps de vacances scolaires. Toutes les activités menées au Secours Catholique le sont par des bénévoles. Le pôle « Accès aux Droits » est chargé d’aider à constituer des dossiers de régularisation dans différentes démarches administratives quelles qu’elles soient (titre de séjour, obtention de la nationalité, demande d’allocations, …) auprès des services de la préfecture ou d’autres partenaires institutionnels dans le respect des lois. Le pôle « Ecoute et Développement » avait pour objectif initial d’aller à la rencontre des jeunes du centre Nyamba à leur domicile pour mieux connaitre l’environnement dans lequel ils évoluent : leurs quartiers, leurs situations, leurs familles, leurs besoins… Une équipe de bénévoles va à la rencontre des familles chez elles afin de créer du lien, impulser une démarche communautaire répondant aux besoins et souhaits des familles. A travers la démarche participative proposée aux enfants, ceux-ci ont principalement questionné l’accès à la scolarité.
À la Réunion, où le Secours Catholique est organisé en 4 territoires géographiques, la boutique solidaire, le jardin solidaire, le café solidaire et le café de rue sont des lieux de rencontre, de partage et de convivialité. Les visites à domicile ou en prison permettent une écoute et une reconnaissance. Le dispositif d’urgence permet d’intervenir en cas de catastrophes naturelles. Des rencontres intergénérationnelles sont nombreuses. Avec l’équipe Young Caritas, des actions de solidarité sont mises en place grâce au bénévolat jeune. Certains de ces lieux comme le café solidaire permettent à des jeunes de s’exprimer et d’agir sur et dans leur environnement.
L’association des Cités du Secours Catholique (ACSC)
L’Association des Cités du Secours Catholique (ACSC) est une association loi 1901 -créée en 1990- à l’initiative du Secours Catholique. Sa mission est d’accueillir, d’héberger et d’accompagner vers la réinsertion près de 10 000 personnes par an en situation d’exclusion et/ou de handicap dont un grand nombre d’enfants et de familles. L’Association compte plus de 1 000 salariés et 350 bénévoles sur la France entière. Les valeurs associatives sont l’égale dignité des personnes, la justice, la solidarité, la laïcité, la foi des uns et/ou la confiance dans l’homme. L’ACSC met l’accent sur la place et la participation des personnes accompagnées (enfants comme les adultes), l’innovation et la qualité, le plaidoyer et la communication pour donner du sens aux projets menés, l’optimisation de sa gouvernance et de ses ressources financières. A ce jour, l’ACSC compte 19 Cités réparties sur 3 territoires en France (Ile de France, Sud-Ouest, Centre-Ouest) soit plus de 3000 places concernant le social. 13 Cités opèrent dans le secteur social. 6 Cités œuvrent dans le domaine du handicap. Cinq pôles ressources/actions thématiques et transversaux permettent d’échanger sur la Vie citoyenne, le Logement, la Santé, l’Insertion professionnelle, le Soutien à la parentalité et à la Petite Enfance. L’association est intégrée dans un large réseau de partenaires nationaux et dans des partenariats locaux à partir de ses cités en territoires.
La Cité Bethléem a été créée en 1970 pour accueillir un public de femmes victimes de violences conjugales. Soucieuse de s’inscrire dans une démarche proactive d’adaptation aux besoins sociétaux, la Cité a développé depuis différents dispositifs. Elle accueille à ce jour : un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale de 100 places pour des familles qui a pour objectif de travailler à une insertion professionnelle et une recherche de logement. Les familles sont accueillies dans des logements indépendants type T2 et T3. Une crèche et un service d’accueil périscolaire soutiennent les familles dans leur insertion. Elle accueille aussi un Centre d’Hébergement d’Urgence pour Demandeurs d’Asile de 110 places accueillant des familles et des personnes migrantes isolées. Les personnes accueillies sont logées dans des logements individuels ou collectifs. Elle accueille enfin un Centre Provisoire d’Hébergement de 50 places qui accueille dans des appartements sur le territoire de l’Essonne des personnes migrantes ayant une autorisation de rester sur le territoire. L’objectif de l’accueil est une insertion sociale et professionnelle. Plusieurs équipes de professionnelles accompagnent ces individuels, familles et enfants tout au long de l’année. Un Conseil à la Vie Sociale « jeunes » a été créé en 2019 pour favoriser la participation des enfants présents à la Cité Béthléem.
Etant donné le nombre important d’enfants accueillis, la Cité Bethléem se sent particulièrement concernée par la promotion des droits de l’enfant. Donner la parole aux enfants est aussi important que donner la vie, les aider à formuler leurs souhaits. Leurs désirs sont importants pour nous car demain ils vont devoir gérer et prendre des décisions qui auront des impacts importants pour la planète, l’écologie et la paix dans le monde.
Solidarité Laïque est un collectif de 51 organisations liées à l’école publique, à l’éducation populaire et à l’économique sociale et solidaire. Depuis 1956, fondant ses actions sur les valeurs de la laïcité, elle lutte contre les exclusions et agit pour un meilleur accès de toutes et tous à une éducation de qualité, en France et dans plus de 20 pays.
Le droit à la participation des enfants est un enjeu crucial des actions que nous menons en France et dans le monde. Il est le préalable nécessaire à l’émancipation des enfants en leur permettant de connaitre, se saisir de leurs droits et les revendiquer.
Depuis plus de 60 ans, SOS Villages d’Enfants accompagne des frères et sœurs dont la situation familiale nécessite le placement. Elle permet aux fratries de grandir ensemble, dans un cadre de vie de type familial, en s’appuyant sur une relation éducative et affective durable nouée avec une éducatrice familiale. Cette dernière est membre d’une équipe pluridisciplinaire qui accompagne de manière personnalisée chaque enfant.
SOS Villages d’Enfants France accueille près de 1 000 enfants et jeunes adultes dans ses 17 villages d’enfants SOS et ses établissements associés. Elle est membre de SOS Villages d’Enfants International, fondée en Autriche en 1949.
Présente dans 135 pays et territoires, SOS Villages d’Enfants International prend en charge plus de 74 000 enfants et jeunes dans 559 villages d’enfants SOS.
UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans toutes ses actions. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient. UNICEF France est mandaté pour promouvoir et défendre les droits de l’enfant en France et partout dans le monde, et plaide pour l’effectivité de ces droits auprès de tous les publics.
La participation, c’est la possibilité que les enfants et les jeunes ont de penser, de croire et d’exprimer leurs opinions librement, dans le respect des autres. Les adultes sont là pour les écouter, leur apporter une information fiable et adaptée à leur âge et tenir compte de leur avis en les intégrant dans le processus de décision et de mise en œuvre (art 12, 15, 17 de la CIDE). Cette information doit leur permettre de se forger une opinion critique et de participer activement, dans leur vie privée ou publique.
La participation des enfants et des jeunes à la vie citoyenne est une priorité pour l’UNICEF, dans tous les pays. L’UNICEF France a engagé de nombreuses initiatives pour mettre en avant la cause des enfants et pour la faire porter par les jeunes eux-mêmes : programmes d’engagement bénévole, consultation nationale des 6/18 ans, Conseil UNICEF des jeunes…
La Voix De l’Enfant est une Fédération créée en 1981, composée de 78 associations et intervenant dans plus de 100 pays. Elle a pour but « l’écoute et la défense de tout enfant en détresse quel qu’il soit et où qu’il soit ». La démarche de La Voix De l’Enfant et de ses associations membres s’articule autour de 3 volontés spécifiques :
Un seul parti : l’enfant
La capacité d’indignation de La Voix De l’Enfant fait qu’elle ne peut être indifférente à la souffrance des enfants, considérant que cette dernière n’est pas de l’ordre de la fatalité. Se taire ou feindre de l’ignorer, pour ne pas froisser tel ou tel pouvoir, ne pas protéger la dignité et l’intégrité des enfants en détresse relèvent, pour elle, de la non-assistance à personne en danger.
Une dimension fédérative
Les nombreuses associations membres de la Fédération la Voix De l’Enfant sur le terrain représentent un réseau permanent qui permet de démultiplier les forces d’intervention, après avoir recoupé les informations.
Ce réseau apporte différents regards face à une même réalité – celle de l’enfant en détresse et se transforme en actions exemplaires adaptées au terrain.
Pragmatisme et réalisme
Pour La Voix De l’Enfant, les lois, les traités internationaux et les textes réglementaires doivent être appliqués, avant d’en voter de nouveaux qui ne règlent pas obligatoirement les problèmes rencontrés.
Trop d’enfants dans le monde sont privés de leurs droits. Les mentalités doivent évoluer et La Voix De l’Enfant est un acteur de cette transformation.
La présente initiative de la Défenseure des enfants s’inscrit dans l’approche inclusive et participative de La Voix De l’Enfant qui, en accord avec son nom, donne la parole aux enfants pour qu’ils s’expriment sur leurs droits tels qu’ils les vivent au quotidien dans leur village, quartier et pays. Dans cet esprit, la Coupe de la Fraternité s’est tenue à Paris du 27 avril au 5 mai avec pour thème « Les Droits de l’Enfant ». L’objectif tenait à ce qu’ils partagent leurs travaux et réflexions autour de leurs droits, puis élaborent des projets qu’ils réalisent de retour dans leur pays ou quartier. Parmi les 12 délégations qui ont participé au programme en 2019, 12 jeunes français, 6 filles et 6 garçons âgés entre 10 et 12 ans, sont venus des 18e et 19e arrondissements de Paris et prennent part à la consultation : « J’ai des droits, entends-moi : Consultation du Défenseur des droits auprès des moins de 18 ans ».
Acteur social et humanitaire majeur, la Croix-Rouge française entend porter une attention spécifique aux enfants, du fait de leur vulnérabilité intrinsèque, afin de préparer avec eux l’avenir et lutter contre les inégalités sociales. La branche « Enfants & Familles » est présente dans 41 départements et dispose au total de près de 3500 places, 1860 salariés et 265 bénévoles au sein de 118 structures de Petite Enfance et Protection de l’Enfance et d’une mission d’Administrateurs Ad Hoc. Pour la Croix-Rouge française, la sensibilisation aux droits de l’enfant, en particulier le droit à la participation au sein de nos établissements apparaît comme le corolaire indispensable d’un accompagnement inclusif et bienveillant, permettant de porter la parole des personnes accompagnées au sein de l’association, de soutenir l’apprentissage de la citoyenneté pour tous dès le plus jeune âge et de créer une communauté Croix-Rouge en renforçant les liens entre bénéficiaires, établissements, bénévoles.
Croix-Rouge de Nevers :
Le Complexe de Protection des Enfants et de la Parentalité (COPEP) Hortense Bourgeois est composé d’un service de placement familiale et d’une Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS). La MECS est un établissement social ou médico-social, spécialisé dans l’accueil temporaire de mineurs en difficulté. Elle fonctionne en internat complet ayant une capacité d’accueil de 35 places.
Le placement en MECS a notamment lieu dans les cas de violence familiale (physique, sexuelle ou psychologique), de difficultés psychologiques ou psychiatriques des parents, de problème d’alcoolisme, de toxicomanie, de graves conflits familiaux, de carences éducatives, de problèmes comportementaux de l’enfant, de l’isolement en France d’un enfant étranger…
Les Maisons d’Enfants à Caractère Social sont soit des structures privées gérées par des associations ou des fondations, soit des établissements publics. La MECS Hortense Bourgeois est gérée par l’Association : « Croix-Rouge Française ». Elle relève de la compétence du Conseil départemental, qui donne l’habilitation pour recevoir des enfants relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).
Travaillant dans un établissement protégeant des mineurs, leurs droits n’ont pas toujours été respectés durant leur enfance. En effet, du fait de leur histoire, de leur passé, les enfants accueillis, que nous accompagnons dans le quotidien, ont vécu des choses difficiles. Certains de leurs droits n’étaient donc pas respectés. Comme beaucoup d’enfants, ils ne connaissent généralement pas tous leurs droits, et ceux-ci ne sont pas légitimes pour « trop » de personnes. Ce projet est donc important pour nous, correspondant à nos valeurs, il nous semble important et opportun que les enfants puissent défendre les droits auxquels ils peuvent prétendre et ont.
Croix-Rouge Argenteuil :
Le Pôle enfance parentalité (PEPA) est un pôle regroupant 5 établissements de protection de l’enfance. Une Maison d’enfant à caractère social, Un centre maternel, un relais parental, une crèche et un lieu d’accueil et d’orientation pour MNA. Il est ouvert pour des jeunes de 10 à 21 ans et également à des mères isolées avec enfants dès 3 Mois de grossesse jusqu’au 3 ans de l’enfant. Le pôle accueille environ 150 jeunes sur deux sites. Un en plein cœur de la ville d’Argenteuil et le second dans les hauteurs de la ville de Taverny.
Le Scoutisme Français est le représentant en France du plus grand mouvement international de jeunesse.
Regroupant en France 125 000 adhérents autour d’une proposition éducative porteuse de valeurs citoyennes, solidaires et spirituelles, de toutes convictions, de toutes traditions spirituelles et de tous milieux sociaux.
Le Scoutisme Français est constitué en fédération, rassemblant six associations nationales de scoutisme :
- Éclaireuses Éclaireurs de France (laïques),
- Éclaireuses Éclaireurs Israélites de France (juifs),
- Éclaireuses Éclaireurs de la Nature (bouddhistes),
- Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France (protestants),
- Scouts et Guides de France (catholiques),
- Scouts Musulmans de France (musulmans).
L’une des forces de la Fédération du Scoutisme Français est sa diversité, aussi bien dans le pluralisme des religions et courants de pensée qu’elle regroupe, que dans les pratiques pédagogiques qu’elle propose. Cette diversité se traduit par une capacité à remettre en question ses méthodes éducatives pour qu’elles répondent aux attentes de tous les jeunes, appliquant ainsi les principes du scoutisme définis par Baden-Powell (fondateur du scoutisme), tout en tenant compte d’une réalité qui a profondément évolué depuis sa création en 1907.
Reconnus d’utilité publique et agréés par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, en tant qu’associations de jeunesse et d’éducation populaire, nos mouvements sont fondés sur le volontariat, bénévolat. Indépendants et non politiques, ouverts à tous sans discrimination de religion, d’origine sociale ou de sexe, ils complètent les autres formes d’éducation (la famille, l’école, les amis, etc.).
La méthode « Samusocial », mise en oeuvre en 1993 par Xavier Emmanuelli, propose et développe une approche nouvelle pour lutter contre l’exclusion sociale : cette méthode est déclinée de la philosophie du SAMU (Médical). Elle consiste à «aller vers » les personnes en situation de grande exclusion et se caractérise par la permanence, la mobilité, le professionnalisme et la pluridisciplinarité des interventions. Le Samusocial considère les personnes secourues comme des « victimes », en danger, qui ne sont plus à même de demander de l’aide. En proposant une prise en charge complète, associant les aspects médicaux et psycho-sociaux, le Samusocial, au-delà de l’assistance immédiate et inconditionnelle, aide ces personnes à réacquérir les codes de la vie qui vont leur permettre de reconquérir leur autonomie. Parmi les grands principes qui fondent notre action figurent l’inconditionnalité, le respect de l’anonymat et le libre choix des personnes d’accepter ou non l’aide proposée. Nos équipes d’intervention sont composées uniquement de professionnels : travailleurs sociaux, éducateurs spécialisées, médecins, infirmier(e)s (IDE), aides-soignantes, animateurs…
Pour remplir sa mission, le Samusocial de Paris s’appuie sur un dispositif de régulation intégrant le plateau téléphonique du 115 et les Equipes d’Aide Mobile de nuit et de jour. Il dispose de Centres d’Hébergement d’Urgence simples et spécialisés en soins infirmiers pour accueillir les personnes sans abri isolées, d’un accueil de jour, et d’un Pôle d’Hébergement et de Réservation Hôtelière pour accueillir les familles sans domiciles. Par-delà la réponse aux besoins vitaux essentiels (mise à l’abri, alimentation), l’objectif « en urgence » poursuivi par le Samusocial de Paris est d’entamer des actions médicales, sociales et / ou psychiatriques qui redonnent à la personne précaire « l’envie de s’en sortir » et des moyens (codes de la vie en société, informations diverses) nécessaires pour y parvenir. Le travail en réseau et en partenariat avec les institutions ou associations est indispensable pour créer la dynamique de l’insertion.
Le Samusocial de Paris et plus précisément le Pôle Hébergement et de Réservations Hôtelières (PHRH) héberge chaque nuit, plus de 12 000 familles soit 35 000 personnes, réparties sur tout le territoire francilien. Parmi ces 35 000 personnes, la moitié est des enfants. En 2014, l’Observatoire du Samusocial de Paris a objectivé la réalité (rapport ENFAMS) et les conséquences des difficultés quotidiennes auxquelles font face les familles (manque de sommeil, promiscuité, difficulté à faire à manger) et qui peuvent provoquer obésité, malnutrition, insécurité alimentaire et dépression. Dans ce cadre, le SSP a lancé en 2015 la mission Mieux Vivre à l’Hôtel (MVH) pour expérimenter et modéliser des réponses possibles aux difficultés mises en lumière par le rapport ENFAMS.