LA CONSULTATION 2021
En 2021 la consultation du Défenseur des droits est consacrée au thème de la santé mentale des enfants et des adolescents. Près de 50 associations partenaires, engagées pour le respect des droits de l’enfant, recueillent les réflexions, propositions et recommandations d’enfants de 3 à 18 ans.
2021, la santé mentale des enfants et des adolescents en question
La santé mentale des enfants et des adolescents est le thème du rapport annuel enfant du Défenseur des droits pour l’année 2021 (à paraître à l’automne 2021). C’est un enjeu majeur de santé publique, encore plus dans le contexte de crise sanitaire. La consultation s’insère pleinement dans le processus de rédaction du rapport pour éclairer le Défenseur des droits notamment sur la réalité des situations vécues par les enfants et les adolescents.
La santé mentale peut se définir par 3 éléments :
- l’absence de troubles psychiatriques (dépression, troubles bipolaires, schizophrénie, troubles liés à l’utilisation de substances, déficiences intellectuelles, troubles alimentaires, autisme, hyperactivité…) ;
- l’absence de troubles psychologiques (souffrances psychologiques pouvant avoir été causées par un traumatisme, tel que des sévices sexuels ou du harcèlement, mais ne relevant pas du trouble psychiatrique et pouvant avoir des conséquences majeures allant jusqu’au suicide)
- et un état de bien-être général (état dans lequel une personne peut se réaliser pleinement et contribuer à la vie de sa communauté).
Le rapport annuel enfant du Défenseur des droits a pour ambition d’appréhender la santé mentale sous l’angle des droits de l’enfant. Cela englobe bien sûr le droit à la santé et à l’accès aux soins, mais aussi le droit à être entendu et à s’exprimer, le droit à être informé, le droit à la non-discrimination, le droit au respect de sa vie privée, le droit à la protection contre toutes formes de violence.
Ce rapport abordera les enjeux liés à la prévention, au repérage et à la prise en charge de la souffrance psychique des enfants et bien entendu les répercussions de la crise sanitaire actuelle.
LES SUJETS ABORDÉS PAR LES ENFANTS
Droit au meilleur état de santé possible et à la meilleure vie possible
Droit à une bonne santé mentale
Droit de vivre en famille, d’être entouré et aimé, de garder le lien avec sa famille
Droit de s’exprimer et d’être entendu
Droit à l’éducation
Droit de jouer et d’avoir des loisirs
Droit d’être protégé contre toutes formes de discrimination
Droit d’être protégé contre toutes les formes de violence
Droit des mineurs non accompagnés et des mineurs pris en charge par la protection de l’enfance
Connaissance des droits de l’enfant en France
LES ASSOCIATIONS PARTENAIRES DE LA CONSULTATION 2021
AEDE – Agir Ensemble pour les Droits de l’Enfant – est un collectif composé de 57 organisations (associations, collectifs et syndicats) actives dans tous les domaines de l’enfance : santé, justice, éducation, pauvreté, accompagnement des parents…
La participation des enfants et des jeunes aux questions qui les concernent est l’un des principes fondamentaux de la CIDE. Pour AEDE, non seulement il faut encourager le recueil de leur parole, mais aussi donner plus de force à leur participation afin qu’ils soient véritablement acteurs de leurs droits et en mesure d’interpeller les organisations membres du Collectif et les décideurs publics sur les sujets qui les concernent.
Ces organisations rédigent ensemble, avec les enfants et les jeunes, des rapports sur la situation des enfants en France pour le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies dans le but de promouvoir les droits des enfants et leur respect partout en France.
Le premier rapport « En avant pour les droits de l’enfant, respectons-les dès aujourd’hui » a été publié en 2015 aux Editions Erès. Le deuxième rapport « De la naissance à l’âge adulte, Agir ensemble pour les droits de l’enfant, aller vers une société plus juste » a été publié en juillet 2020 avec la participation des enfants et des jeunes du projet AEDE.
DEI-France est la section France de l’ONG – Défense des enfants international – crée en 1979, pour accompagner la rédaction de la convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) jusqu’à son adoption à l’ONU, le 20/11/1989.
DEI-France a aujourd’hui trois grandes missions. La première, faire connaître la CIDE à tous : professionnels, parents, enfants, bénévoles… La seconde, veiller à son application en lien avec les institutions, la société civile, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU. Elle co-coordonne, à ce titre, le collectif AEDE (Agir ensemble pour les droits de l’enfant), crée à son initiative, et qui réunit 60 acteurs de la société civile en vue de la réalisation d’un rapport alternatif au rapport officiel du gouvernement, afin d’apporter à l’ONU, une vision forte et indépendante, associant des enfants et des jeunes, sur l’application en France de la CIDE. La troisième, favoriser la participation des enfants et des jeunes à la défense des droits humains.
Créée en 2010, Grandir Dignement est une association française, loi 1901, basée à Nancy et engagée dans plusieurs pays pour une meilleure connaissance, reconnaissance et application des droits de l’Homme et des droits de l’Enfant. Spécialisée dans l’accompagnement des mineurs en conflit avec la loi, Grandir Dignement cherche à garantir le respect de la dignité humaine en milieu carcéral, et plus généralement, durant tout le processus judiciaire. A ce titre l’association accorde beaucoup d’importance à quatre principes : le principe d’humanité, d’indépendance, d’impartialité et de neutralité. L’association agit dans trois pays : Madagascar, Niger, France et travaille sur trois pôles : le pôle carcéral, le pôle plaidoyer et sensibilisation et le pôle insertion socio-professionnelle. Pour ses actions, l’association a reçu le Prix des Droits de l’Homme de la République Française en 2013.
« Le respect des droits de l’enfant et de sa dignité doit être reconnu pour tous les enfants quels que soient les actes commis, quelles que soient les origines, quels que soient les lieux ou modes de vie. Les droits de l’enfant ne se méritent pas, ils ne sont pas soumis à condition et jamais négociables ». Hélène MULLER – Directrice de Grandir Dignement
IMPORTANCE DU DROIT A LA PARTICIPATION
Grandir Dignement a pour conviction qu’il est urgent de donner une place aux jeunes afin de les encourager à devenir des citoyens engagés dans la construction d’un monde plus juste. Il est important de permettre aux jeunes de s’informer, d’être sensibilisés et de conscientiser leurs droits et de promouvoir leur participation aux changements et réformes qui les concernent. Le droit de s’exprimer et celui d’être entendu sont primordiaux pour ces jeunes afin qu’ils comprennent que le monde a besoin d’eux, de leurs idées, de leurs voix et qu’ils sont dignes de confiance. Donner la voix aux enfants c’est leur permettre de s’engager et de devenir les réels acteurs de leur propre vie et de leur avenir. C’est dans ce sens que Grandir Dignement accorde beaucoup d’importance au droit à la participation car celui-ci pousse les jeunes vers l’autonomie, l’indépendance, l’engagement et peut permettre de faire changer les choses en vue d’un plus grand respect des droits et de la dignité des enfants à travers le monde.
L’Institut Coopératif de l’École Moderne (ICEM – Pédagogie Freinet) se donne pour objectifs la recherche et l’innovation pédagogiques, la diffusion de la pédagogie Freinet par l’organisation de stages, par la conception, la mise au point et l’expérimentation d’outils pédagogiques pour la classe, de revues documentaires pour les enfants, les jeunes et les enseignants, et l’édition de publications pédagogiques.
Avec ou sans moyens, avec ou sans aide, mais toujours avec la rage et le plaisir de s’exprimer, les jeunes prennent la parole et créent des journaux dans les lieux de vie qui sont les leurs. Phénomène unique et majeur, cette presse originale reste néanmoins confrontée à de nombreuses barrières, de l’indifférence à la censure, qui sont autant d’atteintes au droit d’expression des jeunes. C’est pour cela que Jets d’encre consacre son activité à la reconnaissance et à la défense des journaux réalisés par les jeunes de 11 à 25 ans. L’association se fixe pour objectif de fédérer, de valoriser, de développer et de défendre ces expériences de presse, qu’elles aient pour origine le cadre scolaire et universitaire (collège, lycée, fac) ou non (conseil d’enfants et de jeunes, maison de quartier, association). L’association anime des formations et ateliers sur les thématiques du droit d’expression, d’opinion et de presse.
Les Francas accompagnent 1,7 million d’enfants et d’adolescent.es sur les territoires. Mouvement d’éducation populaire fort de 75 ans d’expérience, ils mobilisent les acteurs associatifs et les collectivités pour co-construire des politiques éducatives visant à promouvoir une société démocratique, fraternelle et émancipatrice.
Les Francas, fédération nationale laïque de structures et d’activités, sont rassemblés autour de valeurs – humanisme, liberté, égalité, solidarité, laïcité, paix – qu’ils mettent en vie chaque jour dans l’action éducative. La Fédération nationale des Francas est reconnue d’utilité publique, agréée association de jeunesse et d’éducation populaire, agréée association éducative complémentaire de l’enseignement public. Aujourd’hui, les Francas c’est :
- 83 associations départementales et territoriales ;
- Plus de 1 000 organisateurs adhérents et de 8 000 adhérent.es individuel.es ;
- 52 000 personnes engagées, 800 dirigeants associatifs et 1 000 formateurs et formatrices bénévoles ;
- 1,7 million d’enfants et d’adolescent.es accompagnés ;
- 3 500 stagiaires de la formation professionnelle et 6 000 jeunes en formation Bafa et Bafd.
Créé en 1998, le Réseau National des Juniors Associations (RNJA) œuvre à libérer les freins à l’initiative associative des jeunes mineur·e·s. Il leur permet de se constituer en association autour d’une idée, d’un projet, ou tout simplement d’une envie d’agir. Junior Association (JA) propose une démarche éducative, respectueuse de l’autonomie des jeunes et offrant un accès facilité aux outils de la vie associative (compte bancaire, assurance…). Elle prévoit un accompagnement pédagogique dans la pratique de la citoyenneté et dans la découverte de la vie associative en mettant un point d’honneur à respecter la liberté d’expression, l’esprit d’initiatives des jeunes et le droit à l’erreur. Le RNJA s’appuie sur un réseau de Relais Départementaux·ales (représentant·e·s des structures membres du RNJA) et d’Accompagnateur·rice·s Locaux·ales engagé·e·s auprès des jeunes.
L’association RNJA est composée de la Ligue de l’enseignement, de Jets d’encre (ex-J.Presse), de la Confédération des Maisons des Jeunes et de la Culture de France et de la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France, membres permanents qui en assument l’administration à parité avec des jeunes mineur·e·s élu·e·s par leurs pair·e·s.
Depuis 1998, le Réseau a accompagné plus de 80 000 jeunes à réaliser près de 7 000 projets.
L’ACE (Action catholique des enfants) est une association loi 1901 reconnue d’éducation populaire et membre de l’Église de France. Elle rassemble partout en France les enfants de 6 à 15 ans, quels que soient leur culture, leur milieu social, leur religion. En groupes de copains, accompagnés par des adultes attentifs à ce qu’ils vivent et disent, les enfants jouent, discutent et mènent des projets communs. À l’ACE, ils expérimentent une vie basée sur des valeurs humaines et chrétiennes qui leur permet de se construire et de devenir acteurs et citoyens. A l’ACE, nous croyons que les enfants sont des personnes à part entière, capables de s’exprimer, de prendre des responsabilités et de construire le monde de demain. Cette conviction forte, l’ACE s’attache à la défendre dans la société dans l’esprit de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).
A travers son action, l’Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes souhaite promouvoir la participation des enfants et des jeunes à la décision publique et leur concertation au niveau local avec les élu.e.s.
Pour cela, elle accompagne depuis plus de 25 ans les collectivités territoriales dans la mise en place de démarches de participation des jeunes à la co-construction des politiques publiques.
Il a donc été naturel pour l’Anacej de s’impliquer, par le biais de son Comité jeunes, dans la démarche de consultation portée par le Défenseur des droits pour recueillir l’avis des plus jeunes sur les droits de l’enfant, dont la promotion et l’effectivité, anime notre réseau depuis la création de l’association.
Les différents conseils suivants, membres de l’ANACEJ, se sont impliqués cette année dans le projet de consultation des enfants :
- Le CLAVIM (Culture, Loisirs, Animations de la Ville d’Issy les Moulineaux) ;
- Le Conseil municipal des enfants et des jeunes de L’Haÿ-les-Roses ;
- Le Conseil régional des jeunes (CRJ) de Bretagne ;
- Le Conseil municipal des enfants et des jeunes de Mably ;
- Conseil municipal des jeunes de Antony ;
- Conseil municipal des jeunes de Schiltigheim ;
- Conseil municipal des jeunes de Saint-André lez Lille ;
- Conseil municipal des jeunes de Palaiseau ;
- Conseil des jeunes de Arras ;
- Conseil des jeunes de Gravelines.
Le CLAVIM (Cultures, Loisirs, Animations de la Ville d’Issy-les-Moulineaux) est une association 1901 qui s’attache à favoriser l’autonomie, la bienveillance, la tolérance, la fraternité, le respect et la solidarité en privilégiant le faire ensemble autour d’un objectif commun à partager : le vivre ensemble.
Elle s’adresse à tous les âges de la vie, à toutes les générations et développe ses actions au cœur des questions éducatives. Le CLAVIM intervient dans les domaines de l’animation, de la prévention et de la culture sur la Ville d’Issy-les-Moulineaux.
Depuis sa création en 1982, le CLAVIM a su adapter et développer des services de proximité et des actions de qualité pour répondre aux besoins nouveaux des jeunes et de leurs familles. L’association travaille pour ses projets et ses actions en étroite collaboration avec un ensemble de partenaires institutionnels et associatifs. Il s’agit, avec l’ensemble des services, des associations et des structures présentes sur la ville, de construire des réponses plus adaptées aux besoins des jeunes et de leurs familles. Ce travail en réseau favorise une reconnaissance mutuelle et l’orientation des usagers sur des structures appropriées.
Le CLAVIM et les Droits de l’enfant
Le CLAVIM organise, depuis sa création, l’accompagnement des enfants en dehors des temps scolaires (avant et après l’école, le mercredi et les vacances scolaires). Les accueils de loisirs s’inscrivent dans un projet éducatif global orienté vers l’éveil, la découverte, la détente et le progrès. Le principe de l’enfant considéré comme sujet et acteur est au cœur de l’action des accueils de loisirs.
Chaque année, en novembre, la Ville d’Issy-les-Moulineaux signataire de la charte Ville amie des enfants en 2003, célèbre son engagement en faveur de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) à travers les Semaines Isséennes des Droits de l’enfant. Ateliers, visites d’expositions, créations, rencontres, autant de temps forts de participation des enfants pour s’exprimer sur le thème de l’année.
La Fondation de l’Armée du Salut, issue du projet de l’Armée du Salut créé en 1878 par William Booth et depuis sa création en 2000, mène et coordonne l’action d’établissements et services sociaux, médico-sociaux et sanitaires au service d’enfants et d’adultes en situation de vulnérabilité ou de précarité.
Conformément à son projet régulièrement revisité, le travail réalisé au service des personnes accueillies s’efforce de traduire au quotidien un ensemble de valeurs humanistes, concordant parfaitement avec celles, chrétiennes, auxquelles l’Armée du Salut est fondamentalement attachée, telles que l’inconditionnalité de l’accueil, l’accompagnement de chaque personne accueillie dans sa globalité et l’écoute de sa parole. La Fondation développe depuis peu avec le concours de nombreux partenaires une action de sensibilisation afin de lutter contre toute forme de traite des êtres humains.
Implantés à Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nîmes, Paris, Saint-Malo et Strasbourg, les établissements du secteur Jeunesse accueillaient fin 2017, plus de 650 jeunes et familles dans le cadre d’actions variées, parmi lesquelles : mesures de protection de l’enfance ; accueil de jour ou temporaires ; accompagnements à domicile ; hébergement, semi-internat et internat, lieu de vie partagé jeunes-accompagnants ; accompagnement de jeunes en difficultés psychologiques et d’apprentissage ; accueil et accompagnement de mineurs étrangers isolés (MNA), actions socioculturelles et de loisir ; interventions périscolaires ; soutien à la parentalité. L’accompagnement personnalisé de chaque enfant, adolescent peut viser à pallier les carences éducatives et affectives, à favoriser les liens avec les familles, à soutenir les jeunes dans leur scolarité et leur formation, à leur donner confiance en eux et dans leur entourage afin de concourir à leur autonomie et de favoriser l’émergence de projets. Au cœur du travail réalisé au service des jeunes et de leur bien-être : l’interdisciplinarité des équipes professionnelles, le souci de l’accès aux savoirs, à l’éducation et aux loisirs, le renforcement des liens sociaux et la prévention des risques d’exclusion sociale.
L’Etablissement « Les Enfants de Rochebonne » est un dispositif de protection de l’enfance qui accueille et/ou accompagne 142 enfants et adolescents. L’établissement est composé de 8 services éducatifs :
- Des services destinés aux enfants et aux jeunes: un internat regroupant 3 unités de vie, accueillant 30 jeunes de 3 à 18 ans, un dispositif alternatif au placement (DAAP), un service de soutien intensif aux assistants familiaux (SIAF), un service de mesure unique personnalisé (MEP), un dispositif d’accueil de jour à Dol-de-Bretagne.
- Des services dédiés aux Mineurs non Accompagnés (MNA): trois services dédiés respectivement à l’accueil de MNA vulnérables, autonomes et en période d’orientation
Depuis 1984, l’ARASS est un acteur breton qui intervient sur le champ de la protection de l’enfance et du secteur médico-social. Elle emploie plus de 360 professionnels qui s’investissent dans le cadre d’actions éducatives, pédagogiques et thérapeutiques auprès de plus de 1 700 enfants, adolescents et jeunes majeurs ayant des difficultés d’adaptation sur les départements de l’Ille-et-Vilaine (35), des Côtes d’Armor (22) et du Morbihan (56). Doté d’un budget de près de 23 millions d’Euros, financés par les trois départements et deux Agences Régionales de Santé, l’ARASS dispose de 10 établissements et de 32 services.
L’Association et ses adhérents affirment leur volonté d’œuvrer pour les personnes en situation de fragilité sociale, de handicap, de dépendance, à tous les âges de la vie, et tout particulièrement d’œuvrer pour les enfants et les jeunes, de promouvoir la participation de leurs familles pour mettre en place ensemble des actions d’éducation, de rééducation, de prévention, de soins et d’inclusion, afin que les uns et les autres deviennent co-constructeurs de leur avenir.
Cette association a pour objet :
- L’intervention auprès d’individus, familles et professionnels du secteur social en situation de crise liée aux cycles de vie et changements divers (institutionnels, sociaux, économiques) dans l’objectif de la valorisation des personnes, de la reconnaissance des compétences et ressources de chacun, de l’identification des places et rôles par l’investissement de chacun, la co-construction et la mise en lien territoriale et intergénérationnelle.
- Le partage, l’échange et la diffusion des expériences d’intervention par l’organisation, notamment, de journées d’études, de tables rondes, et par la distribution et/ou vente de brochures, livres et productions audio-visuelles.*
L’association PRADO BOURGOGNE accueille des enfants confiés au titre de la Protection de l’enfance et de la Protection judiciaire de la Jeunesse, dans le Département de Saône et Loire. Les enfants sont accueillis et accompagnés par différents services : familles d’accueil, appartements éducatifs et maisons d’enfants à caractère social.
L’association PRADO BOURGOGNE a fait de l’accès à la citoyenneté une de ses priorités.
Le CEREP est né en 1964 grâce à une équipe de professionnels du soin psychique qui inscrivaient leur action dans une préoccupation éthique sur la lutte contre l’exclusion.
L’hôpital de jour est un établissement sanitaire, dispensant des soins psychiatriques spécialisés, destiné à l’accueil, à la protection et au traitement de 34 enfants, garçons et filles, âgés de 4 à 14 ans, présentant des états de souffrance psychique compromettant leur autonomie et la poursuite d’une scolarité dans des conditions ordinaires. Il s’agit d’une structure qui dispense des soins quotidiens, à temps plein ou à temps séquentiel, tout en permettant aux jeunes patients de retrouver périodiquement leur environnement familial et de vie habituel. Pour chaque enfant accueilli, nous élaborons un projet de soin individualisé qui vise à favoriser l’épanouissement individuel, à permettre l’adaptation à la vie sociale, et à stimuler l’accès aux processus d’apprentissage et d’autonomie.
Créée en 1948, la CNAPE est une fédération nationale d’associations qui accompagnent et accueillent les enfants, adolescents et jeunes adultes en difficulté. Son action s’inscrit dans le respect de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et dans le cadre des politiques publiques relatives à l’enfance et à la jeunesse. Ensemble associatif dynamique, son réseau est implanté sur tout le territoire métropolitain et ultramarin.
La CNAPE milite activement pour une meilleure prise en compte de la parole des enfants et des jeunes. La participation, mise en avant dans les travaux prospectifs de la fédération, constitue l’un des grands enjeux de son projet politique. C’est la raison pour laquelle le réseau de la CNAPE a pris part à la consultation nationale sur les droits de l’enfant.
Issue du mouvement ATD Quart Monde et des clubs de prévention, Action Jeunesse de l’Aube (AAJA) est une association de protection de l’enfance créée en 1972 et située à Troyes dans l’Aube. Forte de ses 50 salariés, l’association assure l’accompagnement de 75 jeunes âgés de 11 à 21 ans dans le cadre de mesures judiciaires et administratives. L’AAJA répartie son activité entre : 3 unités de vie pour une capacité de 32 places (+ une place d’urgence) ; un Accueil de Jour et d’Accompagnement à la Parentalité représentant 32 mesures ; 7 appartements de suite destinés à préparer les futurs et jeunes majeurs à l’autonomie.
La participation, pour quoi faire ? « Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est à dire traversée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalités d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de ses contradictions. » Cette citation attribuée au philosophe Paul Ricoeur fait état d’un contrat social auquel nos établissements et services sont pleinement associés. Faire société, prendre part à la société. Cela n’est possible que si l’on nous donne les moyens de penser notre société, de nous penser dans cette société, de la contester. Pour l’AAJA, la participation des jeunes s’inscrit dans une visée éthique. Il s’agit de passer d’une configuration de vulnérabilité, induite par la notion d’aide contrainte, à une capacité d’agir ou empowerment : ce processus par lequel un individu acquiert les moyens de renforcer sa capacité d’action et de s’émanciper. C’est à cette condition que les jeunes pourront s’approprier pleinement leur parcours de vie à l’issue de notre intervention.
L’A.D.S.E.A. 28 est issue du Comité de Protection de l’Enfance en Danger Moral, créé en 1918. Elle soutient plus de 3000 enfants et familles sur tout le territoire d’Eure-et-Loir.
L’ensemble de l’activité de l’ADSEA 28 possède un dénominateur commun : en œuvrant dans le respect des droits de l’enfant et de la famille, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, dans le cadre de la législation en vigueur, il s’agit d’aider à mieux grandir, d’accompagner vers l’autonomie, la socialisation, l’inclusion en favorisant le mieux-être du jeune public, jeunes adultes ou les familles.
Le travail d’accompagnement socio-éducatif est réalisé dans des structures de type hébergement collectif (Maisons d’Enfants à Caractère Social) de pôle de jour, en appartement (pôle jeune majeur), en famille d’accueil (placement familial), en milieu ouvert (AEMO, SERAD), par des activités de jour et de prévention spécialisée.
L’accompagnement vers le mieux-être des personnes s’inscrit dans une logique de prise en charge globale, tenant compte des spécificités de chacun (Projet Individualisé), dans son environnement naturel, en engageant, de façon active, la participation de celui-ci : famille, école, quartiers, etc.
L’association ALSEA a été créée en 1938, dans l’idée de défendre la cause de « l’enfance malheureuse » et s’est développée en fonction des évolutions sociales et des choix associatifs. Elle s’inscrivait alors dans un dispositif général d’action sociale en faveur de l’enfance inadaptée. Son service fondateur est le centre de placement familial spécialisé.
Aujourd’hui l’association a plusieurs services : Action Educative en milieu ouvert (AEMO), Prévention spécialisée, trait d’union, CEF, Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS), tutelles, Centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP), AEMO avec hébergement. L’association agit pour la sauvegarde de l’enfant à l’adulte avec une triple mission éducative : protection, garantie de la personne, sa liberté et ses droits.
L’association MONTJOYE participe à la protection de l’enfance et s’inscrit dans la lutte contre l’exclusion et les discriminations du département des Alpes maritimes. Elle contribue ainsi à l’harmonie sociale. Telles sont les conditions nécessaires pour protéger les enfants, les adolescents, les personnes exposées et les accompagner dans leur accès à l’autonomie.
Attentive aux besoins des personnes fragilisées par le contexte économique et sociétal, l’association MONTJOYE innove et adapte ses activités et la gestion de ses services et établissements.
L’association MONTJOYE est constituée de trois pôles : Hébergement, Socio-judiciaire, Prévention éducative et insertion. Parmi le pôle Hébergement, un dispositif d’accompagnement diversifié appelé « RELANCES » dispose de deux Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS), un Placement à domicile, un Service d’Accompagnement Vers l’Autonomie (SAVA).
Linkiaa accueille et accompagne des personnes en situation de vulnérabilité – enfants, adolescents (0 à 21 ans), familles – dans le cadre de mesures administratives ou judiciaires (1302 places autorisées) et dispose d’une large implantation départementale sur le 44.
Linkiaa propose et met en œuvre une palette complète de prestations : mesures d’interventions éducatives à domicile, maisons d’enfants à caractère social d’urgence et de moyen séjour avec des appartements de proximité, logements individuels pour les plus de 16 ans, accueil familial, soutien à la parentalité (espaces de rencontres- médiation familiale- visites en présence d’un tiers- Maison d’accueil Parent Enfant), accueil de jour et ateliers de mobilisations.
L’organisation en 4 pôles multi-activités (550 salariés) offre une grande souplesse dans l’exercice de ses missions. L’association privilégie les actions transversales multi-champs, plus favorables à la mise en œuvre de parcours cohérents au bénéfice des enfants accueillis.
Reconnu d’intérêt général, le Groupement Associatif CIThéA et ses 7 associations s’engagent dans la prévention et la protection de l’enfance, de la jeunesse et des familles. Il s’agit de les doter des repères et des outils dont chacun aura besoin pour se construire et se reconstruire. Ces principaux domaines d’investissement sont :
- Maintenir les relations familiales et soutenir la parentalité ;
- Protéger les enfants et adolescents fragilisés ;
Porter une expertise dans le champ de la famille.
Le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (COFRADE) a pour objectif de veiller à la bonne application de la Convention relative aux droits de l’enfant en France (CIDE), en coordonnant l’action de ses 54 associations membres et de promouvoir les droits de l’enfant, notamment à travers les évènements annuels (Débats d’adolescents, Etats généraux des droits de l’enfant, etc). Le COFRADE exerce également une mission de plaidoyer auprès des pouvoirs publics dans le cadre de projets et propositions de lois. Enfin, le COFRADE est engagé dans le processus de contrôle de l’application de la CIDE auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU et publie ainsi un rapport alternatif tous les cinq ans sur la base de l’expertise de ses associations. Le COFRADE est fermement convaincu que donner la parole aux enfants est le moyen le plus légitime de porter leurs revendications dans le débat public, une très grande place leur est donc faite pour leur permettre de s’exprimer directement sur les sujets qui les concernent.
Acteur social et humanitaire majeur, la Croix-Rouge française entend porter une attention spécifique aux enfants afin de préparer avec eux l’avenir et lutter contre les inégalités sociales.
La branche « Enfants & Familles » est présente dans 41 départements et dispose au total de près de 3500 places, 1860 salariés et 265 bénévoles au sein de 118 structures de Petite Enfance et Protection de l’Enfance et d’une mission d’Administrateurs Ad Hoc.
Pour la Croix-Rouge française, la sensibilisation aux droits de l’enfant, en particulier le droit à la participation au sein de ses établissements apparaît comme le corolaire indispensable d’un accompagnement inclusif et bienveillant, permettant de porter la parole des personnes accompagnées au sein de l’association, de soutenir l’apprentissage de la citoyenneté pour tous dès le plus jeune âge et de créer une communauté Croix-Rouge en renforçant les liens entre bénéficiaires, établissements, bénévoles.
Les structures de la Croix-Rouge française participantes sont les suivantes :
- Croix-Rouge Française – Complexe de Protection de l’Enfance et de Parentalité (COPEP) Hortense Bourgeois (Nevers, Nièvre)
Le Complexe de Protection des Enfants et de la Parentalité (COPEP) Hortense Bourgeois est composé d’un service de placement familiale et d’une Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS), en internat complet ayant une capacité d’accueil de 35 places.
Le Service de Placement Familial Spécialisé (SPFS) de 45 places de 0 à 21 ans, calibrées pour 26 Assistants Familiaux (AF). Actuellement, 40 enfants sont accueillis auprès de 23 assistants familiaux.
La MECS Hortense Bourgeois relève de la compétence du Conseil départemental, qui donne l’habilitation pour recevoir des enfants relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). La MECS dispose de 18 places avec un agrément pour accueillir de 6 ans à 18 ans et réalise dans le cadre du protocole d’urgence du département, des accueils sur 2 places, en astreinte une semaine sur deux en alternance avec un autre établissement géré par la Sauvegarde 58. Actuellement, 18 enfants sont accueillis au sein de la MECS regroupés en deux groupes, vivant sur deux espaces de vie, et classés selon les tranchées d’âge suivante : 9 de 6 ans à 13 ans et 9 de 13 ans à 18 ans.
- Croix-Rouge française – Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS) Les petits châtelets (Alençon)
La MECS les Petits Châtelets, située à Alençon (61) est un établissement multi-sites qui accueille 56 jeunes de 6 à 18 ans. Cette structure affiliée Croix-Rouge Française est un opérateur du Conseil Départemental de l’Orne dans le champ de la Protection de l’Enfance. Ses activités sont organisées en 5 dispositifs :
- Un internat mixte de 26 places (6-18 ans) ;
- Un Service d’Accueil Familial Spécialisé qui accueille 12 jeunes ;
- Un Service d’Accompagnement de Jour Individualisé et de Remobilisation (SAJIR) qui accompagne 10 jeunes dans leur parcours scolaire et/ou professionnel ;
- Une unité d’accueil alternatif pour 4 jeunes qui présentent des troubles importants de la personnalité et/ou du comportement ;
- Un Lieu de vie d’Accueil qui accueille des adolescentes de 10 à 17 ans.
- Croix-Rouge française – Dispositif d’insertion socio-professionnel (DIS) 75 (Paris)
Le DIS 75 est un établissement récemment ouvert, en avril 2020. Le dispositif accueille 50 jeunes en accueil diffus, dans le cadre d’un hébergement en semi-autonomie avec un suivi socio-éducatif. Les mineurs sont âgés de 14 à 18 ans. La structure peut également prendre en charge des jeunes majeurs qui sont en voie d’obtention d’un contrat d’accueil provisoire jeune majeur (APJM) ainsi que des jeunes faisant l’objet d’une double prise en charge ASE/PJJ.
Le DIS 75 assure des prestations d’accompagnement éducatif vers l’autonomie, de suivi administratif renforcé en vue d’une régularisation ainsi que d’accompagnement dans le cadre d’une formation qualifiante.
Le DIS fait partie intégrante du pôle MNA 75 de la Croix-Rouge qui comprend également le DEMIE (dispositif d’évaluation de minorité et d’isolement) ainsi que l’UDAMIE (unité d’accueil des mineurs isolés étranger) structure collective de 30 places qui devrait débuter ses activités cette année, pour favoriser un accompagnement global des MNA sur le territoire parisien.
- Croix-Rouge française – Dispositif d’insertion socio-professionnel (DIS) dédié aux mineurs non accompagnés (MNA) 78 et 92
Le DIS 92 comme le DIS 78 sont constitués chacun de 50 places pour des mineurs, garçons et filles âgés de 15 à 18 ans, confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance, assurant un hébergement en semi-autonomie (appartements partagés) et un suivi socio-éducatif.
Ces dispositifs s’inscrivent dans le cadre du schéma interdépartemental d’organisation sociale et médico-social qui unit le département des Yvelines et celui des Hauts-de-Seine. Ces deux établissements bénéficient d’une direction, d’équipes et de services mutualisés.
Le DIS 78 comme le DIS 92 ont pour mission première d’accompagner les grands adolescents et futurs jeunes majeurs accueillis vers une réelle autonomie socio-professionnelle, en vue d’une sortie positive de l’ASE. Le DIS 78 et le DIS 92 s’emploient à donner progressivement à ces jeunes les moyens de s’inscrire dans le droit commun, de mettre en œuvre leur projet de vie, d’assurer leur existence d’un point de vue financier et de jouir d’un logement autonome.
Le service Territorial Educatif de Milieu Ouvert est un service du ministère de la justice (Protection Judiciaire de la Jeunesse) en charge des mineurs et des jeunes majeurs de 13 à 21 ans. Le service intervient dans un cadre pénal (art.45) et dans un cadre civil art. 375 cc.
Le STEMO de l’Orne dispose d’un Relais d’Insertion de Proximité qui prend en charge 8 mineurs en décrochage scolaire sur une courte période pour ensuite les accompagner vers le droit commun.
Des actions autour de la culture, la citoyenneté, la socialisation, la vie sociale et professionnelle et la remédiation scolaire (maths/ français) sont mises en œuvre par le Relais d’Insertion de Proximité de l’Orne. En partenariat avec une ressourcerie, un atelier « restauration de meubles » permet de travailler les compétences et le savoir être professionnel avec les jeunes pris en charge par la PJJ ou A.S.E.
Fondé en 2008 par la Région Normandie, l’Ordre des avocats de Caen, l’Université de Caen-Normandie, la Ville de Caen et le Mémorial de Caen, l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix est une association Loi 1901 qui a pour objet de contribuer au développement d’une culture de paix en favorisant la connaissance des droits de l’Homme par tous les citoyens.
En s’appuyant sur son expertise scientifique et sur les méthodes d’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté démocratique développées par des organisations internationales tel que le Conseil de l’Europe, l’Institut entend promouvoir, faire connaître et comprendre les droits de l’Homme.
Afin de remplir cet objectif, l’Institut organise son travail autour de deux axes : la diffusion des droits de l’Homme et la formation à l’éducation aux droits de l’Homme.
Le comité des jeunes de l’ODPE (Observatoire départemental de la protection de l’enfance) 66 est une initiative portée par le Conseil départemental des Pyrénées Orientales, et pilotée par la direction Enfance Famille, visant à développer la participation des jeunes suivis en protection de l’enfance. Il s’agit d’une démarche d’amélioration du dispositif de protection de l’enfance. Les membres du comité de pilotage de l’ODPE ont validé en 2016 plusieurs axes de travail, dont « la mise en place d’un comité des jeunes. »
Ce comité a été mis en place en septembre 2017. Le comité des jeunes fait part des réflexions collectives et des propositions qui en découlent. A chaque comité technique, les membres partenaires (établissements d’accueil, magistrats, avocats pour enfant, centre hospitalier spécialisé, protection judiciaire de la jeunesse, etc.) ont le souci de prendre en compte la parole des jeunes et de décliner autant que possible leurs propositions sur le terrain et dans les procédures.
Parallèlement à ce comité des jeunes, l’ODPE est composé de 26 institutions membres, dont l’Institut Départemental de l’Enfance et de l’Adolescence (IDEA 66) qui prend en charge les mineurs ou jeunes majeurs de moins de 21 ans en difficulté ou en danger au sein du département Pyrénées-Orientales. Dans le cadre d’un placement administratif ou judiciaire, ces mineurs ou jeunes majeurs sont accompagnés via l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet individuel et personnalisé. L’établissement a ouvert en 2016 une plate-forme Petite enfance dédiée aux 0-6 ans. Depuis 2 ans, l’IDEA met en place la participation des jeunes et des familles au projet d’établissement. Le comité de jeunes de l’ODPE a travaillé conjointement avec l’IDEA dans le cadre de la consultation nationale du Défenseur des droits.
Le terme « Samu social » désigne une approche professionnelle qui vise à aller vers les personnes pour maintenir le lien social, voire le recréer, faire émerger une demande, et rechercher la réponse la plus adaptée. A l’origine de cette approche qu’il déploie notamment par l’intermédiaire de ses équipes mobiles, le Samu social de Paris développe aujourd’hui un ensemble d’actions de lutte contre la grande exclusion : écoute et orientation par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO) de Paris, hébergement en Centres d’Hébergement d’Urgence (CHU), accueil de jour, soins en Lits Halte Soins Santé (LHSS) et Lit d’Aide Médicalisé (LAM), accompagnement social, etc.
Parmi les grands principes qui fondent notre action figurent l’inconditionnalité, le respect de l’anonymat et le libre choix des personnes d’accepter ou non l’aide proposée. Nos équipes d’intervention sont composées uniquement de professionnels : travailleurs sociaux, éducateurs spécialisés, médecins, infirmier(e)s (IDE), aides-soignantes, animateurs…
Le Samu social de Paris dispose de 3 CHU Familles:
- CHU Babinski (Ivry-sur-Seine) : 72 personnes en famille hébergées,
- CHU Olympe(Montrouge) : 99 places en appartement, pour 29 familles monoparentales,
- CHU Ariane (14ème arrondissement de Paris) : 130 places pour 39 familles.
Pour les familles en perte de repères, apprendre ou consolider les gestes parentaux s’avère souvent indispensable, de même que le soutien du développement psycho-social des enfants. La présence d’une éducatrice de jeunes enfants dans les CHU Familles permet de proposer un espace de vie organisé en fonction des activités pratiquées (lecture, jeux, repos, motricité…), de stimuler les potentialités intellectuelles, affectives et artistiques des tout-petits, mais également d’identifier les éventuels problèmes médicaux ou comportementaux et prévenir ainsi l’installation de troubles durables.
Solidarité Laïque est un collectif de 51 organisations liées à l’école publique, à l’éducation populaire et à l’économique sociale et solidaire. Depuis 1956, fondant ses actions sur les valeurs de la laïcité, elle lutte contre les exclusions et agit pour un meilleur accès de toutes et tous à une éducation de qualité, en France et dans plus de 20 pays.
Le droit à la participation des enfants est un enjeu crucial des actions que nous menons en France et dans le monde. Il est le préalable nécessaire à l’émancipation des enfants en leur permettant de connaitre, se saisir de leurs droits et les revendiquer.
L’UNICEF(Fonds des Nations unies pour l’enfance) promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans toutes ses actions. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.
En France, nous sensibilisons et mobilisons le public à l’aide de plus de 5000 bénévoles, dont la moitié ont moins de 26 ans, pour la cause des enfants et des adolescents. Nous donnons la parole à ces derniers, veillons à l’application et au respect de leurs droits et engageons les pouvoirs publics à agir pour plus d’équité au travers de leurs politiques locales et nationales.
Créée en 1960, l’Unapei est la première fédération d’associations française de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées intellectuelles et de leurs familles
L’Unapei regroupe 550 associations régionales, départementales ou locales dont 310 sont gestionnaires d’établissements et de services. Avec ses 651 structures dans le secteur enfance et adolescence, le réseau Unapei accompagne environ 30000 enfants.
Pour le mouvement Unapei, rendre l’éducation accessible avec une scolarité adaptée à chaque élève handicapé constitue une priorité en cette période de transition inclusive. L’école doit procurer un enseignement accessible et ambitieux à chaque élève handicapé. Autorités publiques, communautés éducatives, ainsi que monde associatif, ont un rôle à jouer dans cette perspective. Le croisement des identités professionnelles et des compétences sont nécessaires pour concrétiser le projet inclusif de chaque élève.
L’ADAPEI 27 est une association affiliée à l’UNAPEI, première fédération d’associations de représentation et de défense des intérêts des personnes en situation de handicap et de leurs familles. L’ADAPEI 27 accompagne au quotidien plus de 1000 personnes en situation de handicap mental, cognitif ou psychique, grâce à ses différentes structures. Elle construit avec eux et pour eux, des solutions évolutives et adaptées à leurs besoins, leurs souhaits et leur projet de vie.
L’association veut ainsi leur permettre de croire en eux, les aider à se réaliser et à accéder à une vie professionnelle, sociale, personnelle et intime riche et épanouissante, à l’instar de tout citoyen.
L’Institut Médico-Educatif (IME) René COUTANT et l’IME Le Château accompagnent des jeunes de 6 à 20 ans en situation de handicap, en construisant pour eux et avec eux, des solutions évolutives et adaptées à leurs besoins, leurs souhaits et leurs projets de vie.
L’association APOGEI 94 regroupe 27 établissements dans le Val-de-Marne. Elle accompagne chaque personne handicapée tout au long de son parcours de vie en promouvant son autonomie et son inclusion en fonction de son âge, de ses besoins et de son âge.
L’Institut Médico-Educatif (IME) Les bords de Marne, à Saint-Maur, accueille 65 enfants âgés de 4 à 20 ans. L’IME est composé de différentes sections :
- Section SIFPRO autiste de 15 jeunes, de 12 à 20 ans,
- Section SIFPRO de 24 jeunes, de 14 à 20 ans,
- Section SEES de 24 jeunes, de 4 à 14 ans.
La structure accompagne des enfants présentant une déficience intellectuelle et des troubles neuro-développemental.
L’UNAPEI 17 a pour objet social la protection et l’inclusion de la personne handicapée mentale, dont les buts sont de : « mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à l’épanouissement, à la protection et à l’intégration sociale de la personne handicapée mentale, apporter aux familles ayant un enfant, adolescent ou adulte handicapé mental, l’appui moral et matériel dont elles ont besoin. »
Le travail de Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) consiste à accompagner les enfants et adolescents dans tous les lieux de leur vie (école, centre de loisirs, domicile, clubs sportifs, …). L’accompagnement de l’UNAPEI 17 a pour objectif de développer chez les personnes accompagnées l’auto-détermination, l’autonomie dans la cité et dans la vie quotidienne.
Créée en 1933, APF France handicap est la plus importante association française, reconnue d’utilité publique, de défense et de représentation des personnes en situation de handicap et de leurs proches. Connue jusqu’en 2018 sous le nom d’Association des Paralysés de France (APF), APF France Handicap agit pour l’égalité des droits, la citoyenneté, la participation sociale et le libre choix du mode de vie des personnes en situation de handicap et de leur famille.
Son projet associatif “Pouvoir d’agir, pouvoir choisir” propose 5 axes stratégiques pour une société inclusive et solidaire. Elle réunit 85 000 acteurs impliqués au quotidien dont 35 000 usagers, 21 000 adhérents, 15 000 salariés et 12 500 bénévoles.
La Voix De l’Enfant est une Fédération qui regroupe 80 associations qui interviennent dans 86 pays. Créée en 1981, elle a pour but « l’écoute et la défense de tout enfant en détresse quel qu’il soit, où qu’il soit ».
La capacité d’indignation de La Voix De l’Enfant fait qu’elle ne peut être indifférente à la souffrance des enfants, considérant que cette dernière n’est pas de l’ordre de la fatalité. Se taire ou feindre de l’ignorer, pour ne pas froisser tel ou tel pouvoir, ne pas protéger la dignité et l’intégrité des enfants en détresse relèvent, pour elle, de la non-assistance à personne en danger.
Les nombreuses associations membres de la Fédération la Voix De l’Enfant sur le terrain représentent un réseau permanent qui permet de démultiplier les forces d’intervention, après avoir recoupé les informations. Ce réseau apporte différents regards face à une même réalité – celle de l’enfant en détresse et se transforme en actions exemplaires adaptées au terrain.
La présente initiative de la Défenseure des enfants s’inscrit dans l’approche inclusive et participative de La Voix De l’Enfant qui, en accord avec son nom, donne la parole aux enfants pour qu’ils s’expriment sur leurs droits tels qu’ils les vivent au quotidien dans leur village, quartier et pays.
Le SAVI (Service d’Accompagnement Vers l’Intégration) de La Vie Active s’occupe depuis 2017 de l’accueil et de l’accompagnement de Mineurs Non Accompagnés (MNA). Il est organisé sur 2 communes ; Béthune et Condette dans le Pas-de-Calais.
Le SAVI est né de la volonté d’apporter une réponse forte à l’accueil des jeunes MNA du territoire, conformément aux valeurs de fraternité et d’humanisme défendues par l’association. Ces structures accompagnent, en accueil collectif (chambres de 3 à 4) 131 jeunes : 50 sur Condette, 20 en appartements diffus sur le secteur du Boulonnais et 61 également en diffus sur Béthune. Au SAVI, l’accent est mis sur les axes d’intégration prioritaire :
- La scolarisation
- L’intégration sportive
- L’intégration culturelle
- L’intégration sociale par le cadre et l’accompagnement
- L’intégration professionnelle
Créée en mars 2015, l’Académie Football Paris 18, plus connue sous le nom de AFP18, est une association sportive qui aspire à faire du football un vecteur d’éducation citoyenne et populaire. Le territoire d’intervention du club étant considéré comme un quartier prioritaire (les Portes du 18e à Paris), l’AFP18 a également vocation à contribuer au développement et à l’épanouissement de l’enfant et de l’adolescent(e) par l’apprentissage du football, par l’accompagnement scolaire et par un plus grand accès à la culture.
Par ailleurs, forte de liens authentiques et particuliers avec ses joueurs(euses), l’AFP18 souhaite aussi travailler sur des questions ayant trait à la relation parents-enfant, à la cohésion sociale et à la promotion de la vie de quartier. Les ambitions du club sont autant sportives (labellisation FFF en 2017) que sociales (collaboration étroite avec le centre social Porte de Montmartre).
Depuis 1996, l’association intervient auprès des enfants de 6 à 12 ans de l’école Trégain vivant sur le quartier de Maurepas et depuis 2017 le Groupe Rennais de Pédagogie Sociale s’adresse également aux jeunes de 12 à 18 ans. L’équipe est actuellement composée de quatre pédagogues, deux sur le projet enfance et deux sur le projet jeunesse. L’association est déclarée en Accueil Collectif de Mineurs, mais fonctionne sans local d’accueil, tout au long de l’année. Les enfants en petits groupes de 2 à 4, accompagnés d’un.e pédagogue, parcourent le territoire à la découverte des innombrables ressources culturelles, sportives et sociales de la ville de Rennes et de ses alentours (bénévolat sur des festivals, rencontres avec des artisans, visite d’une radio, sorties à vélo, découvertes de sports, etc.). Les pédagogues sont force de proposition auprès des jeunes en fonction de leurs centres d’intérêt et de leurs disponibilités pour des sorties ou des projets. La relation de confiance qui s’instaure avec les jeunes et les familles permet souvent d’être médiateur ou facilitateur vers d’autres institutions en cas de besoin.
La prise en main du quartier par ses habitants et l’éducation au cœur de nos quartiers sont deux de nos devises fondamentales. L’idée étant que les jeunes et les habitants plus globalement deviennent acteurs de leurs propres projets. Depuis 2002 et la création de l’association Solidimey dans le 18e arrondissement de Paris, nous nous sommes efforcés de mener de front des actions en direction des enfants et des jeunes.
C’est en ce sens que dès 2002, avec le soutien de La Voix De l’Enfant, nous facilitons notamment l’accès des jeunes au BAFA afin que ces derniers soient en capacité d’être au-devant des enfants, mais aussi que ce diplôme leur apporte une plus-value dans leur parcours de vie. La notion de prise en main du quartier par ses habitants prend donc à ce moment-là toute son ampleur.
Maison de Sagesse est une ONG – Aide humanitaire pour les enfants du monde – Partenaire officiel de l’UNESCO. Créée en 1993 par Denise Fouin, Maison de Sagesse intervient en France et sur tous les Continents et sur tous les besoins de l’enfant : Aide d’urgence, Campagnes Sanitaires, Construction d’Ecoles, de Bibliothèques, Réhabilitation d’Habitats, Scolarisation d’enfants, Aide au Handicap, Préservation du Patrimoine immatériel… Depuis sa création, Maison de Sagesse c’est :
- 41 zones d’interventions ;
- 300 bibliothèques créées en France, au Bénin, au Liban, à Sarajevo, au Congo Brazzaville, en Arménie
- 31 écoles construites (Sénégal, Vietnam, en République Dominicaine, en Inde au Laos et Cambodge) ;
- 150 000 tonnes d’aide d’urgence envoyées à travers le monde ;
- 19 781 enfants légalisés (Madagascar, République Dominicaine…) ;
- 10 729 enfants scolarisés (Bénin, Inde, Brésil, Liban, Madagascar, République Dominicaine, Vietnam) ;
- 1 146 enfants accompagnés dans leur scolarité, aux Centres sociaux (Paris 12e, Paris 13e, Paris 20e) ;
- 685 habitations réhabilitées au Brésil, à Madagascar, en République Dominicaine ;
- 82 forages réparés et créés au Bénin depuis 2008 ;
- Plus de 500 bénévoles
Depuis plus de 28 ans, Maison de Sagesse se bat pour venir en aide aux enfants et aux populations oubliées avec la conviction que la sagesse de l’homme l’emportera sur les égoïsmes, l’indifférence ou l’ignorance, tout en veillant à préserver des traditions et un patrimoine ancestraux en voie de disparition mais essentiels pour maintenir les racines et l’identité culturelle des populations dans un monde tendant à s’uniformiser. C’est une condition de survie de notre humanité et d’avenir pour nos enfants.
Cette association créée le 20 mai 2021, dont la marraine est Geneviève Avenard (ancienne Défenseure des enfants), a pour objet de promouvoir la participation des enfants à la connaissance et à l’exercice de leurs droits, pour leur permettre de bien grandir. Son but est de rendre accessible, dans un véritable enjeu de transformation sociale, la Convention internationale des droits de l’enfant à ceux qui en ont le plus besoin : enfants placés, incarcérés, en précarité sociale … et leurs accompagnants : parents, professionnels, élus, bénévoles.
Elle se donne pour mission de renforcer l’égalité des chances par la création d’instances collectives d’expression et de participation des enfants, sur tout support y compris créatif, pour qu’ils puissent devenir des défenseurs de leurs propres droits (pour eux-mêmes et pour les autres) et porter ensemble leurs voix et leurs recommandations dans l’espace public.
L’association regroupe différents acteurs : l’Association Nationale des Assistants de Service Sociale (ANAS), la Fondation Grancher, Grandir dignement, Repairs 75 !, A côté de toi. Son équipe est composée d’adultes et d’enfants voulant s’engager dans la défense des droits de l’enfant comme droits humains afin de soutenir son action.
L’association A côté de toi a pour objet, le soutien scolaire des enfants et l’alphabétisation des familles, en priorité celles en situation précaire ou de milieux défavorisés dans le but de lutter contre le décrochage scolaire. Elle se veut, en autres, un lien entre l’école et ces familles, qui bien souvent sont désarçonnées du fait de la barrière de la langue ou de l’analphabétisme. L’association accorde un point d’honneur à la réduction des inégalités sociales, à l’impulsion de la solidarité et du vivre ensemble dans les hébergements sociaux et précaires tout en contribuant à la valorisation de la personne humaine en général.
À côté de toi organise des accompagnements et des cours de soutien aux enfants scolarisés dont les parents sont analphabètes, allophones ou très peu instruits, dans le but de réduire les risques de décrochage scolaire. Elle axe ses activités également sur l’alphabétisation ou la remise à niveau des adultes et l’aide sous différentes formes (psychologique, alimentaire, vestimentaire, administrative etc.) aux familles en difficulté pour leur garantir un corps sain dans un esprit sain mais surtout favoriser leur intégration dans la société.
Les Copil’Hôtes : mobilisation collective en accueil familial
Ils sont treize, ils sont jeunes, ils sont dynamiques et motivés… et ils grandissent en famille d’accueil au sein de la Fondation Grancher, institution d’accueil familial spécialisé. Leur nom : les Copil’Hôtes. Leur crédo : faire entendre leur voix et porter des projets collectifs autour de leurs droits dans et en dehors de leur Fondation. Leur slogan : « Quand on pense à nous, on pense à vous ». Tout un programme !
La participation collective des mineurs confiés est l’un des défis majeurs à relever en protection de l’enfance. Leur donner la parole, les laisser être force de proposition pour l’amélioration de l’accompagnement, les soutenir dans la mise en place des projets de sortie collectives… autant d’actions que la Fondation Grancher développe avec les jeunes de son Conseil de la Vie Sociale, les bien nommés « Copil’Hôtes ».
Le défi de la participation collective était pourtant long d’être gagné. Car malgré la loi 2002-2 imposant la mise en place d’espace de participation, les associations de protection de l’enfance restent largement en retard sur ce plan par rapport au secteur médico-social. « Le Conseil de la Vie Sociale fait partie des outils de la loi 2002-2, il est pourtant largement délaissé », commente Léo, chargé de mission Développement au sein de la Fondation Grancher. La faute à qui, ou plutôt à quoi ? « Le manque de temps souvent, mais aussi le manque d’envie parfois. Certains travailleurs sociaux se disent que la participation collective est accessoire, que l’essentiel du travail avec les enfants se fait dans la relation éducative professionnel/enfant. C’est oublier la force des réseaux de pairs et de la mobilisation collective ». Parmi les différents modes d’accueil en protection de l’enfance, l’accueil familial est tout particulièrement en retard sur la question des CVS. « Dans les services d’accueil familial les enfants confiés se connaissent peu, ils ont moins souvent l’occasion de se lier entre eux. Du coup le moindre projet collectif peut avoir des impacts positifs très forts pour l’ensemble du groupe d’enfants », estime Léo.
La Comète est un complexe culturel, sportif, associatif et festif de 6300m² qui a ouvert ses portes en novembre 2015. Gérée depuis ses débuts par l’Association L’Envolée qui avait pour but de développer, de coordonner, d’animer et de gérer les actions culturelles, sportives et festives à Hésingue, c’est aujourd’hui le service culturel de la ville qui a repris le relais. Plus d’une dizaine d’associations résidentes proposent des activités sportives, artistiques ou de bien être tout au long de l’année. La Comète possède aussi son École de Comédie Musicale ! Celle-ci accueille les enfants, les adolescents mais aussi les adultes, permettant d’offrir à chaque élève l’expérience sur scène.
De merveilleux spectacles sont réalisés et tous les élèves y participent ! Entre théâtre, chant, cirque et danse, il y en a pour tous les goûts…
Le centre social Agora est un équipement de proximité, ouvert à l’ensemble des habitants, offrant accueil, animation, activités et services à finalité sociale. S’inspirant des valeurs de dignité, solidarité et démocratie, c’est est un lieu d’échanges et de rencontres.
C’est un foyer d’initiatives porté par des habitants associés appuyés par des professionnels, capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social pour l’ensemble de la population d’un territoire. De l’accueil aux activités culturelles, sportives ou encore ludiques, en passant par des ateliers créatifs et des évènements culturels, les activités proposées au sein du centre social sont très variées et accessibles à tous.
Le Projet Réussite Educative est un service gratuit, ouvert principalement aux familles persannaises résidant dans le quartier prioritaire et/ou les enfants sont scolarisés dans les établissements scolaires classés REP.
Les domaines prioritaires d’intervention sont : les actions santé, la prévention de l’absentéisme et du décrochage scolaire, la prise en charge des élèves temporairement exclus et le soutien à la parentalité.
Crée en mars 1982, le GEPSo est une association qui s’est donnée pour objectif : la promotion du service public social et médico-social, au bénéfice des publics en situation de vulnérabilité. Le GEPSo est la seule association nationale composée d’établissements et de services publics sociaux et médicosociaux accompagnant les usagers principalement dans le domaine du handicap, de la protection de l’enfant, mais aussi des personnes âgées et de l’insertion. Le GEPSo représente près de 250 établissements du secteur public social et médicosocial. Le GEPSo promeut la participation directe des personnes accueillies et accompagnées.
Depuis 2007, des CRU (Comités Régionaux des Usagers), issus des territoires, se sont constitués puis développés. L’intérêt de ces instances n’est pas d’intervenir en lieu et place des professionnels mais d’apporter le regard des usagers sur leurs attentes, les pratiques professionnelles et les politiques publiques. Les comités ne se substituent pas aux Conseils de la Vie Sociale (CVS) : ils les complètent.
Institué par le Conseil Départemental de la Haute-Garonne, le CDEF 31 est un établissement public qui contribue à la mission d’aide sociale à l’enfance. D’une part, il est « le service d’urgence de l’aide sociale à l’enfance », accueillant à ce titre tout mineur qui, sur le département a besoin d’une mise à l’abri immédiate, mettant tout en œuvre pour garantir un accueil chaleureux et sécurisant.
D’autre part, le CDEF 31 fait preuve d’une adaptabilité permanente pour mieux prendre en compte les besoins de la personne accueillie et élaborer des solutions face aux situations les plus sensibles et à la complexité des parcours familiaux et la souffrance qu’elle peut engendrer.
Cette attention est également à l’œuvre à l’échelle de l’établissement, qui ces dernières années, a créé plusieurs dispositifs dans un ensemble de services diversifiés où s’articulent de façon modulable accompagnement de l’enfant et soutien auprès de sa famille.
La MDEA est un Etablissement public qui dépend du Conseil Départemental de l’Ain composé de trois sites d’accueil en hébergement. L’un, situé à Bourg en Bresse, accueille 65 enfants de la naissance à 18 ans sur six groupes répartis par tranche d’âge. Sont accueillies également jusqu’à neuf jeunes femmes mineures ou majeures enceintes ou avec leur(s) enfant(s) de moins de 3 ans. Un autre site se trouve à Ambérieu-en-Bugey et dispose d’une capacité d’accueil de 20 enfants de la naissance à 6 ans. Le dernier, situé à Saint-Martin-de-Bavel, accueille 20 enfants de 4 à 15 ans. La MDEA est également composée de trois Services d’Accompagnement Familial Renforcé (SAFRen) situés à Belley, Château-Gaillard et Bourg-en-Bresse, permettant d’accompagner 30 familles à leur domicile. Les enfants relèvent de la protection de l’enfance et sont placés sur décision administrative ou judiciaire.
Le REMM est le Foyer de l’enfance du département de Meurthe-et-Moselle. Etablissement public relevant de la fonction publique hospitalière, le REMM est rattaché au conseil départemental et assure les missions d’accueil inconditionnel, d’observation et d’évaluation des situations et d’orientation des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance.
Structuré en trois pôles correspondant aux publics accueillis, le REMM compte 19 sites d’accueil répartis sur le département : une Pouponnière (65 places), un centre maternel et parental (37 places), 4 unités d’accueil de petits (3-13 ans), 4 unités d’accueil dédiés aux adolescents (13-18 ans), 2 unités d’accueil d’urgence, 3 unités verticales (3-18 ans) pour un total de 140 places, 7 unités d’accueil dédiées aux mineurs non accompagnés (203 places) et un dispositif appartements accueil en colocations pour 21 jeunes.
Psycom est un organisme national d’information sur la santé mentale et de lutte contre la stigmatisation. Il a pour objectif de faire de la santé mentale l’affaire de toutes et de tous.
Il vise à :
- promouvoir une vision globale de la santé mentale à destination de publics variés,
- proposer une information fiable, accessible et indépendante sur la santé mentale, les troubles psychiques, les soins, les traitements, l’accompagnement social, les droits, etc.
- décrypter la stigmatisation liée aux problèmes de santé mentale, et développer des outils pour agir contre les discriminations des personnes vivant avec des troubles psychiques.
Cet organisme mène des actions de sensibilisation et de formations auprès d’un large public (patients, proches, professionnels de santé, du social, du médico-social, de l’éducatif, de la justice, élus, journalistes, etc.) et travaille de manière systématique avec les personnes concernées (usagers, proches et professionnels) ainsi que des membres d’associations d’usagers et de proches.
Déroulement de la consultation
Janvier 2021
Lancement de la consultation 2021 sur le thème de la santé mentale des enfants et des adolescents
Février 2021
Constitution de la liste des associations partenaires participantes.
Mars 2021
Séminaire organisé et animé par le Défenseur des droits avec les responsables du projet de chaque association partenaire pour partage des bonnes pratiques sur le droit à la participation et la mise en place de projets participatifs ainsi que sur la thématique de la santé mentale des enfants et des adolescents.
Ce séminaire a été réalisé en partenariat avec Psycom – nouvelle fenêtre, organisme d’information sur la santé mentale, qui a proposé son kit pédagogique le Cosmos mental® pour comprendre la santé mentale et ce qui l’influence.
Mars – juillet 2021
Animation des ateliers avec les enfants/adolescents dans chaque région, au sein de chaque association participante.
Fin juillet 2021
Recueil des propositions et recommandations des enfants par le Défenseur des droits.
Juillet – septembre 2021
Traitement des informations recueillies afin, en particulier, de contribuer au rapport annuel enfant du Défenseur des droits sur le thème de la santé mentale des enfants et des adolescents.
Autour du 20 novembre 2021
Publication du rapport annuel consacré aux droits de l’enfant du Défenseur des droits le 17 novembre, et organisation d’un évènement de présentation du rapport et de la Consultation nationale le 23 novembre.
Décembre 2021
Bilan du projet avec les partenaires.